vendredi 18 janvier 2008

Physique du stationnement

Journée essentiellement marquée par mon expérience de conduite automobile. Eh oui, depuis ce matin, je sais faire des stationnements parallèles. J'écoutais mon vieux prof barbu aux yeux bleu ciel me décrire en long et en large ladite manoeuvre et j'étais fascinée. Mettre autant de mots, réfléchir aussi fort sur une habileté motrice, c'est assez spécial. Parce que conduire, c'est physique. Il faut que ça devienne instinctif, que la voiture soit un prolongement des bras et des jambes. De préférence avec une tête, pas comme ces fous à casquette dans leur Honda Civic modifiée. J'écoutais mon barbu me parler d'angles et d'étapes et j'avais juste hâte à l'étape suivante, quand ça devient facile, quand ça se fait tout seul. Je me sentais un peu comme quand, à 12 ans et demi, j'essayais de m'imaginer en mots comment frencher. Tourner sa langue ? Vite, mais pas trop ? Tapoter du bout des lèvres ? Heureusement, aujourd'hui, je n'y pense plus. Quand j'ai frenché pour la première fois, Porc-épic et moi nous sommes joyeusement cogné les dents. Heureusement, quand je me suis stationnée pour la première fois, je n'ai rien cogné. Fiou.

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