lundi 24 février 2014

Pour une dernière fois cette année, la Saint-Valentin

Dernière fois que j'en parle, au moins jusqu'à l'année prochaine, c'est promis!

Je voulais revenir là-dessus parce que ma Saint-Valentin a été pleine de bonheur et de douce ironie.

J'ai déjà parlé de ma discussion avec Porc-épic, à qui j'ai dit que même si je n'allais rien avoir, il allait avoir du bon sexe, pendant que mes collègues auraient besoin de suivre mes bons conseils pour en avoir.

Eh bien, finalement, rien ne s'est passé comme je l'avais prévu. Porc-épic s'est surpassé! Quand je suis arrivée à la maison le jour de la Saint-Valentin, il avait fait toutes les courses et j'ai dû me cacher dans mon bureau pendant qu'il me cuisinait non pas un, mais deux desserts surprises! Plus tard, autre surprise, il me sert des huîtres, ce que j'a-do-re. Nous mangeons la fondue au fromage avec une excellente bouteille de vin. Premier dessert, crème brûlée à la lavande. Nous jasons, il me chasse de la cuisine pour compléter son deuxième dessert, une verrine avec du tapioca à la noix de coco et des petits fruits cuits dans plein de beurre, avec un crumble de noisettes et coco. Il avait cuisiné avec tous mes ingrédients préférés. Une petite attention vraiment charmante qui m'a beaucoup touchée. En plus, il m'a acheté un cadeau coquin. Je n'en revenais pas!

Mais...évidemment...avec toute cette bouffe et cet alcool, malgré son invitation et son enthousiasme visible sous la ceinture, je ne pouvais juste pas faire l'amour...j'étais sur le bord d'exploser.

J'ai quand même ri. Je pensais ne rien avoir sauf du sexe. J'ai tout eu sauf du sexe, parce que je n'en voulais pas, ce qui est chose très très rare.

J'ai eu une petite pensée pour mes collègues. Je sais qu'ils n'ont pas suivi mes conseils. Je n'ai pas su par contre s'ils ont quand même eu du bon sexe...mais d'après moi, à voir leur face le lundi matin, je ne penserais pas. Un est un peu trop prude pour que je lui pose la question carrément, l'autre était trop déprimé, ce qui me donnait la réponse dans le fond...Bref, Porc-épic c'est le meilleur, et mes piles d'amour sont gonflées à bloc! Comme quoi, ça ne sert pas à rien, la Saint-Valentin...

lundi 17 février 2014

Bilan lecture 2013

Envie de partager avec vous mes coups de coeur lecture de 2013, dans l'ordre chronologique, pas en ordre de préférence. J'ai cité plusieurs extraits de quelques-uns de ces livres dans ces pages.

Les truites à mains nues, Charles Bolduc

Très inégal, mais pour les quelques phrase absolument lumineuses, ce recueil de courts textes en vaut la peine. Extraits ici


Veuf, Jean-Louis Fournier

Un roman très court, récit d'un homme qui a perdu sa femme. C'est simple, mais très touchant. Extraits ici. 


Pavel, Matthieu Simard

Avec le nombre de passages que j'ai cités, je crois que vous avez compris que j'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse! L'histoire est parfois un peu tirée par les cheveux, mais tout le secret réside dans le discours intérieur tellement intéressant du narrateur très très ado. Plein d'extraits ici


Le fantôme d'Anya, Vera Brosgol

BD hyper intéressante, d'ailleurs encensée par le génial Neil Gaiman. Une jeune fille pleine de problèmes devient amie avec une fille morte au fond d'un puits et tout ne fait que dégénérer par la suite. À lire! 


Javotte, Simon Boulerice

J'ai a-do-ré Javotte! Ce roman est une espèce d'antépisode de Cendrillon, mais campé dans le monde moderne. La narratrice est une des deux belles-soeurs et on comprend pourquoi elle est devenue aussi bitch. La plume de Boulerice a trempé dans le vitriol pour écrire ce roman et j'ai adoré! Quelques extraits à venir sous peu.


L'énigme du retour, Dany Laferrière

Ayoye. Une de mes meilleures lectures de la décennie, un livre qui m'a complètement transportée. De nombreux, voire très nombreux extraits à venir bientôt. Tout a été dit sur ce roman merveilleux. Ne vous reste plus qu'à le lire si ce n'est déjà fait. 

Les maux d'Ambroise Bukowski, Susin Nielsen

Roman jeunesse très touchant et drôle, qui raconte les déboires d'un jeune garçon hyper allergique aux arachides, victimes des stupides tortionnaires de son école, qui se fait retirer de l'école par sa mère surprotectrice et qui va finir par se lier d'amitié avec son voisin ex-détenu et participer secrètement à des tournois de scrabble.


Êtes-vous mariée à un psychopathe?, Nadine Bismuth

Recueil de nouvelles. J'aime Nadine Bismuth, avec son écriture simple, efficace, souvent pleine d'ironie.


Au lieu-dit Noir-Étang, Thomas Cook

Roman policier dont j'avais entendu parler dans une émission de télé. Moi qui n'affectionne pas particulièrement le genre, j'ai été séduite par l'atmosphère très particulière de ce roman dont l'intrigue se déroule près de Cape Cod en 1926. Une jolie jeune prof débarque dans la petite ville et chamboule tout. Quelques mois plus tard, des morts. Comment tout ça s'est-il déroulé? C'est plus une étude psychologique et une histoire d'amour qui tourne mal, vue par les yeux d'un élève de l'école, qu'un policier classique. Je crois que ce roman a gagné des prix d'ailleurs. Très bon.


Les morsures du passé, Lisa Gardner

Autre policier que j'ai lu l'été dernier, encore une fois proposé dans une émission de télé. C'est drôle, je ne me souviens plus de grand-chose de ce roman. Sauf qu'il m'était rentré dedans comme une claque en pleine face et que je l'avais trouvé terriblement efficace. 

Les bonnes personnes, Véronique Papineau

Un roman doux-amer que j'ai adoré! Un couple clandestin (elle était libre, lui non) se sépare et essaie de refaire sa vie, avec tout ce que ça comporte de difficultés. Ce qui est très intéressant c'est qu'on a le point de vue des deux principaux intéressés et qu'évidemment, la vision des choses n'est pas toujours la même. Le genre de livre dans lequel il ne se passe finalement pas grand-chose, à l'intrigue toute simple, mais qui est fascinant, tellement bien écrit et qui éclaire de façon très juste la réalité de l'expérience amoureuse. À lire absolument pour tous ceux qui s'intéressent ne serait-ce qu'un tantinet aux relations de couple.


À l'ombre de la grande maison, Geneviève Mativat

Roman jeunesse super bien documenté et captivant à la fois qui se passe sur une plantation de coton du sud des États-Unis en pleine Guerre de Sécession. La narratrice, une jeune esclave qui rêve d'une autre vie. Super intéressant!


Psycho boys, Michel J. Lévesque

Plaisir coupable dans la littérature jeunesse cette année. Il y a de bons Michel J. Lévesque, comme Arielle Queen, et il y en a d'atroces, comme Wendy Wagner. Dans tous les cas, c'est souvent cliché, mais souvent trèèèès efficace. Ici, on est dans la première catégorie, malgré la panoplie habituelle de clichés de toutes sortes. En partant, ses romans se passent toujours aux USA, avec un paquet de personnages tout droits sortis d'un film américain. Dans celui-ci, l'intrigue tourne autour de tout un groupe de jeunes d'environ 18 ans dont les mères ont pris un médicament révolutionnaire pour éviter les fausses couches mais qui a été rapidement retiré du marché quand on s'est rendu compte que les enfants nés après la prise de ce médicament étaient des psychopathes sans aucune empathie et à l'instinct de tueur. Ils sont aujourd'hui contrôlés, médicamentés et fichés par le FBI. Mais évidemment, pas tous...J'ai apprécié ce "page-turner" à l'intrigue tordue!


Jane, le renard et moi, Fanny Britt

Superbe album qui a gagné plein de prix et qui raconte essentiellement une histoire de rejet, d'intimidation, de solitude, d'amitié, d'acceptation de soi. Petit investissement de temps pour une histoire très touchante et magnifiquement illustrée.


Le cri, Martine Latulippe

Autre coup de coeur jeunesse de l'année. Une histoire d'intimidation, sujet à la mode, mais très bien écrite et d'autant plus intéressante que la narratrice appartient au groupe le plus vaste, celui qui gagnerait à être secoué un peu par ce récit tragique, soit celui des témoins silencieux. Le personnage central n'est ni le bourreau, ni la victime, mais celui qui ne dit rien et qui finira par s'en mordre les doigts. Poignant.


Un sombre projet (L'apprentissage de Victor Frankenstein, tome 1), Kenneth Oppel

Autre roman jeunesse que j'ai beaucoup apprécié de l'auteur canadien souvent primé Kenneth Oppel. Ce roman raconte aux ados l'histoire un peu modifiée du jeune Frankenstein avant qu'il devienne le docteur qu'on connait. De l'amour, de l'action, un peu de mystère, de morbide, c'est bien écrit, c'est sombre, c'est intrigant et ça donne envie de lire la suite! 





mercredi 12 février 2014

Porc-épic et la Saint-Valentin

Moi: Depuis quelques jours, j'arrête pas de donner des conseils aux gars autour de moi pour la Saint-Valentin, mais quelque chose me dit que moi, j'aurai rien de ce que je leur suggère.

Porc-épic, en riant : Non, sûrement pas.

Moi : Pis en plus, je leur dis qu'ils vont avoir du bon sexe grâce à ça. Mais toi, tu vas avoir du bon sexe anyway...

Porc-épic rit encore : C'est qui l'cave?

Je soupire...

lundi 10 février 2014

Toune du jour 122

Say something, A Great Big World et Christina Aguilera

Toune qu'on entend paaaaaaartout, qui est commerciale et formatée, mais qui marche selon moi. Et que j'aime.

dimanche 9 février 2014

Les filles et la Saint-Valentin

J'ai eu plusieurs discussions avec le prof d'éduc de mes élèves dernièrement, entre autres dans l'autobus scolaire qui nous a menés à Piedmont pour la glissade. D'abord, je le connais depuis plus de 20 ans, parce que nous avons fréquenté le même camp de jour et même été dans le même groupe quelques étés. Ensuite, le département d'accueil, nous sommes une petite famille tissée serrée. Et puis, j'essaie d'aller voir mes élèves dans leur cours d'éduc le plus souvent possible, au moins une fois ou deux par mois. Parce que j'ai du fun à être super nulle dans tous les sports, et parce que ça les fait rire et ça leur fait plaisir de voir les rôles se renverser et d'être enfin ceux qui peuvent m'apprendre beaucoup de choses pendant que je suis celle qui rushe et pédale fort. Bref, appelons-le Prof d'éduc, c'est simple et clair.

Prof d'éduc se plait souvent à dire que sa blonde et lui, ils ne sont pas romantiques. Que les mots doux, ils n'ont pas besoin de ça, que la Saint-Valentin, c'est une cochonnerie commerciale dont ils se crissent.

Chaque fois qu'il me parle de ça, je lui fais une face un peu sceptique. C'est que ce discours, j'en ai souvent parlé ici, je le connais et je sais qu'il est assez fragile et mince. Moi aussi, je me crisse de cette fête commerciale. Et en même temps, je ne m'en crisse pas tant que ça...et j'aime dooooonc ça quand Porc-épic la souligne par une gentille attention. C'est paradoxal, mais c'est de même.

Dans l'autobus, ô surprise, Prof d'éduc m'a dit qu'il a été surpris quand sa blonde, la semaine dernière, lui a dit qu'elle aimerait qu'il lui achète un coeur en chocolat à 1$ style pharmacie. Il était perplexe et se demandait juste quelle sorte de coeur exactement il était censé acheter au Jean Coutu, s'il y en a plusieurs, lequel elle veut, etc. Genre "j'y comprends rien mais je vais faire ce qu'elle me dit".

Mais non, crétin. Si, malgré votre pseudo discours, elle prend la peine de te réclamer ça sur un ton semi ironique, c'est parce qu'au fond, elle ne s'en crisse pas tant. Et qu'elle va être déçue si, vraiment, tu ne te pointes qu'avec un stupide coeur à 1$. Sans mots doux.

J'aurais dû lui dire tout ça, mais sur le coup, j'ai juste ri. Je pense que je vais devoir aller faire un tour au gymnase cette semaine. Une pauvre fille que je ne connais pas a besoin que je sauve sa Saint-Valentin.

samedi 8 février 2014

La vieille au coeur jeune

Hier, c'était la sortie glissades avec tous les élèves de l'accueil. J'étais tellement excitée que quand mes voisins du haut ont fait juste un peu de bruit à 5h45, je n'ai jamais réussi à refermer l'oeil.

En chemin, l'éducateur et moi avons jasé du fait que nous avions clairement 14 ans d'âge mental pour la journée, voire moins. Ce qui a été confirmé quand j'ai gambadé, couru, crié et glissé toute la journée, alors que de nombreux profs jasent et boivent du café dans le chalet. J'ai quand même eu beaucoup de plaisir avec les quelques braves qui ont glissé avec moi et qui m'ont même poussé à délaisser le remonte-pentes et à tout monter à pied pour glisser plus souvent!

Hier soir, j'étais claquée. J'ai pris un long bain chaud et j'ai essayé de rester réveillée le plus longtemps possible, mais j'ai dû abdiquer à 23h30.

Ce matin, réveillée à 6h55. Plus capable de dormir. Plus je vieillis, moins je dors le matin, et ça me fait royalement chier. Je me lève et je constate que j'ai quelques muscles endoloris. Que j'ai quelques bleus inexpliqués sur les jambes et les bras. Que même si dans ma tête, j'ai parfois 14 ans, mon corps me rappelle que j'en ai plutôt le double. Et qu'il faudrait que je le soigne un peu plus, même si c'est déjà beaucoup mieux qu'avant...


lundi 3 février 2014

Porc-épic et la chasse

Nous sommes à Washington, en route vers le restaurant, quelques heures après avoir visité le troublant et bouleversant musée de l'Holocauste. Nous passons près d'un jardin. Il y a un petit garçon d'environ trois ans qui court à moitié accroupi, un bâton dans les mains. 

Moi, m'extasiant : Aaaaah, check si y'est cuuuute! Peut-être qu'il est allé au musée d'histoire naturelle cet après-midi pis il s'imagine qu'il chasse le mammouth.

Porc-épic : Non, y'est allé au musée de l'Holocauste pis il s'imagine qu'il chasse le Juif.

Je ris en regardant le gamin, même si c'est une blague horrible. 

dimanche 2 février 2014

Encore Arvida

Avertissement : certaines lignes sont d'une cruauté sans nom, mais foutrement bien écrites.

***

"Dans l'auto, plusieurs fois son père se racla la gorge. Il fredonnait et se raclait la gorge encore. Tout le long du trajet, l'adolescente répéta dans sa tête "Parle pas parle pas s'il te plaît parle pas." On ne voyait que la silhouette des arbres et des poteaux de téléphone et des maisons et des garages et des granges et la nuit était une lumière noire incandescente qui illuminait les choses jusqu'à les effacer sous leur ombre et son oeuvre était complète sauf pour quelques ampoules nues allumées au-dessus des linteaux.

Elle savait ce qu'il aurait dit.

Il aurait dit :

- Le monde est un endroit dur pour les hommes pis peut-être pire pour les femmes pis c'est dur de mettre des enfants dedans pis peut-être encore pire d'y mettre des filles. On peut montrer aux garçons tout ce qu'on sait pis espérer qu'ils vont s'arranger avec ça exactement comme on a fait mais les filles sont des choses fragiles pis c'est tentant pour un père de jamais rien leur apprendre en souhaitant qu'il leur arrive jamais rien pis d'essayer de les protéger du monde au lieu de leur montrer comment vivre dedans.

Elle se répéta durant tout le trajet "Parle pas, papa", parce que s'il avait parlé elle aurait été obligée de lui dire qu'elle avait appris tout ça toute seule il y a bien longtemps et que son silence ne l'avait protégée de rien."

Arvida, "L'animal", p. 152-153

***

"Le catéchisme n'a pas de réponses toutes faites pour des questions comme ça. Elle a fait de son mieux. Elle a dit que Dieu avait toujours voulu pacifier le monde et que pour ça il avait dû se montrer longtemps très dur pour refouler tout le mal qui pullule dans le coeur des hommes. Dieu avait fait semblant d'être terrible avant d'envoyer son Fils nous révéler qu'il était amour. Pour notre bien. Un peu comme mes parents qui m'aimaient devaient me punir quand j'étais vilaine. C'était bien essayé mais j'étais déjà assez maline pour reconnaître une explication trop commode. J'ai gardé ça en tête longtemps et j'ai finalement compris des années après. À cause de toi. Ce n'était pas la première fois que tu venais à moi mais c'était la première fois que tu m'as dit que tu m'aimais. C'est là que j'ai compris. Dieu t'aimait comme moi. Il nous aimait tous les deux, il nous aimait étranges compagnons de lit toi gros bonhomme et moi enfant, il aimait tes mains sur moi et ton linge plein de sueur, il aimait mes pieds froids et mon nez glacé, il aimait tes tourments passés autant que les miens futurs. C'est là que j'ai compris, je te dis. Dieux est amour et c'est pour ça qu'il est terrible. On ne peut pas vivre en sachant ça. On peut juste saccager sa vie et saccager son corps et repousser les autres et blesser les autres. On peut juste être mal et j'ai été mal tout le temps et c'est de ta faute et de la faute du Dieu stupide qui t'a aimé comme il m'a aimée, du Dieu qui t'a aimé gros chien sale et qui m'a aimée petite fille abîmée. Aujourd'hui je suis bien."

Arvida, "Paris sous la pluie", p. 197

***

"Après il y avait eu Paul et toutes ces années où elle l'avait aimé à en avoir mal au coeur, à n'en pas dormir de la nuit. Elle travaillait à l'époque dans un quartier assez dur. En finissant vers deux heures du matin elle appelait Paul du bistro pour qu'il vienne à sa rencontre. Ils s'apercevaient de très loin l'hiver au milieu des tempêtes de neige et sur quelques centaines de mètres ils apparaissaient et disparaissaient au regard de l'autre dans de grands nuages de poudrerie qu'ils soulevaient eux-mêmes. Ils s'embrassaient et revenaient chez eux et sortaient le froid de leurs os en frottant les uns contre les autres leurs membres transis et en épousant de tout leur corps la chaleur et la peau de l'autre. Il fallait être très pauvres et désespérés pour s'aimer comme ça et il y avait quelque chose de rassurant à savoir qu'elle ne retournerait jamais là-bas. Les comptes se payaient facilement et les grandes douleurs adolescentes s'étaient taries en elle. Elle était pour toujours à l'abri de la tourmente mais elle en payait le prix. 

À ceux qui restent en dedans quand il fait mauvais dehors le grand amour est interdit."

Arvida, "Paris sous la pluie", p. 200