lundi 14 janvier 2008

La complainte de l'huître

Je suis une huître déguisée. Je semble ouverte, je me livre, je parle fort, je ris, je prends de la place, je parle de cul, je m’obstine, je chiale. Mais quand vient le temps de recevoir, de recevoir des paroles vraies et importantes, je suis une huître. Un reproche ? Je sors mon bouclier pare-balles et je réplique ou je me tais avec des éclairs dans les yeux, dépendant de l’attaquant. Et j’ai la réplique facile, n’ayez crainte. Un compliment ? C’est pire. Je deviens mal à l’aise, presque angoissée, je ne sais pas quoi répondre, je suis confuse. Je dis merci en rougissant et je change de sujet le ¾ du temps.

C’est pathétique, je sais. Mais je sais aussi que je ne suis pas seule. Et on dit que quand on reconnaît un problème c’est qu’on est déjà en train de le régler. Bon. C’est de la merde, ou alors mes problèmes prennent vraiment beaucoup de temps à se régler.

Roméo et Juliette, ce billet décousu est ma façon de vous remercier de vos mots d’encouragement, chers lecteurs assidus. Un merci maladroit, certes, mais sincère.

Roméo : un conseil cependant. Va te faire soigner, tu parles au « on », c’est inquiétant. Hihihi

Juliette : Ton message sur l’amour était si beau, tu aurais dû le publier ici…merci encore.

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