vendredi 11 janvier 2008

Encore Nothomb et l'amour

Il y a un autre passage sur l’amour qui m’a particulièrement plu dans Ni d’Eve ni d’Adam. Un passage sur la rupture en fait.

« Peu à peu, les coups de téléphone s’espacèrent jusqu’à cesser. Me fut épargné cet épisode sinistre entre tous, barbare et mensonger, qui s’appelle la rupture. Sauf en cas de crime ignoble, je ne comprends pas qu’on rompe. Dire à quelqu’un que c’est terminé, c’est laid et faux. Ce n’est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu’un, comment douter de sa présence en soi ? Un être qui a compté compte toujours. »

Je n’ai vécu qu’une seule rupture dans ma vie et encore, je ne l’ai vécue qu’à moitié puisque nous sommes revenus ensemble au bout du compte. Ce qui ne m’empêche pas de comprendre ce passage et d’être d’accord : une rupture, c’est probablement une des choses les plus dégueulasses du monde. Dégueulasse, mais inévitable, parce que je crois que nous avons tous besoin de mettre des mots sur cet amour qui fout le camp. Mais j’appuie le laid et le faux. On n’oublie jamais un amour. Ce n’est jamais terminé.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand j'suis tombée sur ce boutte là, j'me suis précipitée pour le noter quelque part, c'pas mêlant, je l'aurais laminé! Ca fait du bien de constater que j'suis pas une nostalgique finie pis qu'ya du monde qui vivent les ruptures de la même façon que moi...
Amélie dit pas si elle garde un oeil sur le facebook de ses ex par exemple.. ca, faudrait p'tetre que j'arrête!

Kara a dit…

Moi tu vois, je crois vraiment qu'on arrête d'aimer après une rupture, je crois vraiment que ça se termine... Ça prend peut-être du temps, mais j'ai de la misère à concevoir qu'on pourrait être heureux à nouveau en amour si ce n'était pas le cas. Au bout de 10 relations vraiment amoureuses (excluons ici celles où on n'aime pas vraiment...), on serait un peu saturés... Non?