lundi 30 janvier 2012

Pas le temps de bloguer

Avec une répétition ce soir, une autre demain, des stagiaires qui arrivent mercredi et la fin de l'étape, pas beaucoup de temps pour bloguer. Peut-être une tite toune du jour si l'inspiration arrive.

samedi 28 janvier 2012

Les Américains et l'athéisme

Un autre billet à vous recommander aujourd'hui, trouvé chez Valérie Borde. Intéressant! Encore moins de chances pour moi de devenir présidente des États-Unis. Zut...

La Presse et les sondages

Petit billet chez Lisée qui m'a fait penser à mon billet de plus tôt cette semaine sur La Presse. Ça m'a bien fait rigoler.

vendredi 27 janvier 2012

Soirée de cul, mais pas tant que ça

Sur papier, j'ai passé une soirée de marde. Je devais aller souper dans un resto marocain qui m'a été recommandé par un collègue et qui est, semble-t-il, excellent. Ensuite, je retournais voir Belles-Soeurs, que j'ai adoré, avec ma maman chérie, qui ne l'avait pas vu encore. Mais voilà, quand nous sommes arrivées dans le Vieux-Terrebonne, il y avait une panne d'électricité. Impossible d'aller au resto. Ni à tous les bons restos du coin d'ailleurs. Nous avons donc dû aller nous sacrer dans le trafic (moi la Montréalaise, pognée dans le trafic du vendredi soir, ça me fait vraiiiiiiiment chier) et aller au seul resto électrifié : Pacini. Ouach. Tellement poche pour le prix que ça coûtait! De retour dans le Vieux. Toujours pas d'électricité...après 5 heures de panne. Le spectacle est annulé. Pas reporté. Carrément annulé. Il est trop tard pour les films 19h00, trop tôt pour ceux de 22h00. Débinée, je suis allée reconduire ma mère et je suis rentrée chez moi.

Sur papier, c'est vraiment une soirée de marde. Mais pourtant, pas tant que ça.

J'ai passé un souper vraiment agréable avec ma mère malgré tout. Nous avons chialé en masse, mais nous étions contente de passer un moment ensemble à jaser de petites et grandes choses.

J'ai passé une tellement belle journée à l'école avec mes élèves que j'avais une réserve d'énergie. Nous faisons un projet avec des élèves du régulier et mes élèves étaient tellement stressés de les rencontrer. Nous avons passé la 3e période ensemble, puis le diner avec les élèves du régulier, puis une autre période après le diner. Après le diner, en mangeant des biscuits aux pépites de chocolats que je leur avais apportés, après une pause pipi collective en plein début de cours, après plein de rires et de soupirs soulagés, je me disais que j'étais vraiment choyée de passer mes journées à partager ma passion pour les mots, la vie et la connaissance en général avec 15 bibittes aussi attachantes.

J'ai passé une belle fin de soirée, à vacher devant la télé, après une douche chaude, à m'attendrir devant les espoirs amoureux de fermiers qui n'ont pas encore compris qu'on ne trouve pas la perle rare à la télé.

J'ai passé un beau moment à fouiller dans ma boite d'amour, que je devrais définitivement transférer dans un coffre anti-feu. Je voulais depuis un moment ressortir les cartons des voeux de mariage de Porc-épic. Je viens de les relire et de revivre d'un seul coup toutes les émotions folles de ce 11 juin 2011. Nos voeux étaient tellement parfaits, tellement complémentaires. On y reconnait notre style, qui est évidemment différent, mais on y sent aussi toute notre unité.

Bon, allez Porc-épic, rentre à la maison maintenant, ta femme t'attend, les yeux brillants et le coeur plein de toi.

Fais-moi oublier que j'ai pu penser que cette soirée était peut-être un peu vaguement merdique.

jeudi 26 janvier 2012

Toune du jour numéro 86

Dance dance dance, Lykke Li

Parce que je l'adore, tout simplement! Une version live très charmante, avec un autre de mes préférés, Bon Iver.

lundi 23 janvier 2012

C'est ce qui arrive quand

je ne me relis pas, mais pas trop souvent heureusement. Deux coquilles dans le billet d'hier. Elles sont maintenant corrigées, mais j'en suis mortifiée pareil. Déformation professionnelle.

dimanche 22 janvier 2012

Une nouvelle qui tombe au bon moment

Un nouvel épisode aujourd'hui dans toute la saga entourant le PQ : Duceppe abandonne son putsch et dit qu'il va se consacrer à laver sa réputation qui a été salie hier par cette nouvelle concernant un supposé mauvais usage des fonds publics par le Bloc québécois.

Depuis le salon du livre, je suis abonnée au Devoir. Je lis la Presse tous les jours depuis plus de 10 ans et j'avoue que j'y suis vraiment attachée. Lire le Devoir me permet cependant de constater à quel point l'idéologie des dirigeants d'un journal influence de façon parfois évidente, parfois plus insidieuse toute l'information qu'on consomme. La Presse se précipite pour souligner tous les déboires du PQ. En sortant cette nouvelle exclusive hier sur le Bloc, j'ai vraiment eu l'impression que le quotidien montréalais voulait carrément influencer le cours des choses et jeter de l'huile sur le feu en éclaboussant le sacro-saint Duceppe et ainsi le pousser un peu plus vers l'abandon. Dans le Devoir, on accorde beaucoup moins d'attention aux chicanes du PQ. N'empêche, on dirait que mes habitudes sont trop ancrées. À la fin du rabais actuel, pas certaine que je vais poursuivre l'abonnement au Devoir. Même avec mes divergences d'opinion avec de nombreux éditorialistes de la Presse (Pratte et Lysiane Gagnon en tête...), je trouve ce journal plus complet, plus attrayant. Et je suis trop attachée à certains chroniqueurs et éditorialistes comme Boisvert, Marissal, Foglia.

Mais avec les élections qui s'en viennent, je me dis que ça vaudrait peut-être la peine de rester abonnée aux deux...Quelque chose me dit que la couverture ne sera pas tout à fait la même...

samedi 21 janvier 2012

Petit sexisme de tous les jours

Ceux qui pensent que les femmes sont vraiment les égaux des hommes en 2012 ont la tête dans le sable. Il suffit de regarder les bulletins de nouvelles pour le constater. Mais même au Québec, des inégalités perdurent, et pas que sur le plan salarial. Certes, d'immenses progrès ont été faits grâce à plusieurs générations de battantes, mais les femmes doivent encore faire face à un paquet d'obstacles qu'elles éviteraient si elles avaient un pénis. Marc Laviolette, vieux péquiste fatiguant, nous a donné cette semaine un bel exemple du sexisme ordinaire en parlant de Pauline Marois en l'appelant "la madame", ce qui n'est pas sans rappeler l'incident Charest-Carbonneau, comme le souligne Patrick Lagacé. On a beau penser tout le mal qu'on voudra de Pauline Marois, Laviolette n'aurait jamais utilisé un équivalent aussi condescendant s'il avait parlé d'un homme. Et ça me fait royalement chier.

vendredi 20 janvier 2012

Toune du jour numéro 85

At last, Etta James

Parce que c'est une maudite belle chanson, même si on l'a un peu usée à la corde ces dernières années.
Ça reste une de mes chansons d'amour préférées. Tellement feel good. C'est peut-être à cause du film sur Pleasantville, mais cette chanson évoque pour moi le soleil, les magnolias en fleur et un amour qui dure toujours.

Son interprète à la voix si extraordinaire est décédée aujourd'hui. RIP Etta James.

jeudi 19 janvier 2012

Adele

J'aime beaucoup Adele. Mais là j'ai un voisin qui l'aime à en friser l'obsession. À cause de lui, j'en suis rendue à skiper les chansons sur mon iPod parce que je ne suis plus capable de les entendre. Fait chier.

Sarah Burke

Je ne connais rien au ski acrobatique. Mais je connaissais quand même Sarah Burke, skieuse canadienne qui faisait des acrobaties de fou. Elle a eu un grave accident et en est finalement morte, à 29 ans. À peine deux ans avant de pouvoir aller à Sotchi. Sa discipline allait faire son entrée aux Jeux, en partie parce qu'elle s'était tellement battue pour que ça arrive. Quand je vois des trucs comme ça, je ne peux m'empêcher de me dire que karma's a bitch, comme ils disent.

mercredi 18 janvier 2012

L'éternité en accéléré, encore et encore

"Il y a en moi deux personnes. Celle qui a ce désir terrible, extrêmement hystérique et donc humain de vouloir à tout prix que quelque chose arrive, de demander à la journée d'être marquée, gravée dans la mémoire et dans l'histoire. Cette Catherine se crée des problèmes et des ennuis là où il n'y en a pas, pour se donner l'illusion de l'existence. Et puis je sens en moi souvent l'autre créature, celle à qui je donne si peu de place, celle que je condamne au silence, que je censure. Cette Catherine-là est heureuse du peu qu'est la vie. Elle est capable de se contenter d'un mot, d'un geste, d'un lieu, d'un parfum, d'une salle de classe qui se remplit lentement à partir de huit heures trente, accueillant des étudiants aux cheveux emmêlés, à peine réveillés. Elle sait s'installer dans un bonheur niais, sans mémoire. J'ai déjà surpris cette fille-là à sourire au soleil qui entrait l'hiver dans sa maison et se posait sur sa main triste. J'ai déjà surpris cette gamine de presque cinquante ans à chanter une chanson de Lou Reed en riant.

Ce qui me semble le plus cruel avec l'âge, c'est ce sentiment que décrit Roland Barthes dans un séminaire : si la vie est souvent projet, projection et si nous nous consolons de ce que la journée ne nous donne pas, en imaginant qu'un jour tout arrivera, avec les années qui passent, nous découvrons que certaines choses ne sont plus possibles, qu'elles n'auront tout simplement pas lieu pour nous. Quand j'étais jeune, je croyais naïvement que je pourrais lire tous les livres dont on me parlait et visiter tous les pays du monde. La vie était virtuellement pleine. Maintenant que le temps a passé, je sais bien que certains livres que je voudrais lire me seront à jamais inconnus et que je ne pourrai voir le monde comme j'y tenais tant. Bien sûr, il est vraisemblable qu'il me reste encore beaucoup de terres à découvrir, beaucoup de mots et de gens à embrasser, mais "passé le milieu de la vie", comme le dirait Barthes, il est inévitable de comprendre que certaines choses n'auront pas lieu, que le possible ne contient plus le même fantasme de totalité que se permet la jeunesse. Il faut faire le deuil fou du tout."

L'éternité en accéléré, Catherine Mavrikakis, p. 123-124

mardi 17 janvier 2012

Toune du jour numéro 84

Wicked game, version de James Vincent McMorrow

J'adore quand un cover intelligent nous rappelle une chanson superbe un peu tombée dans l'oubli parce que l'arrangement quétaine est devenu un peu insupportable et a mal vieilli.

lundi 16 janvier 2012

Encore le Burgundy Lion

Parce que le fish and chips est toujours aussi délicieux.

Parce que le décor est si joli.

Parce que les toilettes sont propres et spacieuses. Oui, c'est important.

Parce que le service est empressé sans être insistant, avec un accent british irrésistible.

Parce que le pouding au pain et chocolat fond dans la bouche.

Je vous recommande encore une fois le Burgundy Lion.

dimanche 15 janvier 2012

To date or not to date a girl who reads

Encore chez Taxi-Brousse, une découverte qui m'a fait sourire et réfléchir. Elle fait référence à un texte qui la hante, Date a girl who reads, qui répond à un autre texte, Don't date a girl who reads.

Deux visions s'affrontent ici et je ne sais trop de quel côté pencher en réalité. Au-delà des considérations matrimoniales, la question sous-jacente est la suivante : les gens cultivés et lettrés sont-ils plus ou moins heureux que les autres? Est-on plus heureux quand on est idiot? Est-ce que quand on est intelligent, on se pose trop de questions, on cherche trop loin, donc on est forcément malheureux? Ou est-ce que cette même intelligence nous permet d'avoir accès à des emplois mieux rémunérés, plus gratifiants, donc qui nous rapprochent du bonheur? Est-ce qu'il y a un certain bonheur à lire, à apprendre?

Je ne sais trop quoi répondre. Chose certaine, si on divise le royaume des femmes en deux catégories, avec les brillantes d'un côté et les jolies de l'autre, je suis clairement du premier côté. Pas que je sois moche. Mais ma force se situe plus à l'intérieur qu'à l'extérieur. Parfois, j'ai l'impression que les filles de la deuxième catégorie sont vachement plus heureuses au bout du compte. Elles ne se posent pas trop de questions. Elles ne posent pas trop de questions non plus, ce qui plait aux patrons ignares et aux hommes complaisants. Elles sont moins cyniques. Elles baisent plus, probablement.

Ce qui ne veut pas dire que j'échangerais ma cervelle pour un autre corps. Être tout le temps heureuse, me semble que ce serait gossant. J'aime être triste, mélangée, frustrée, angoissée. J'aime me poser des questions, avoir des regrets, chercher toujours à devenir meilleure.

Peut-être que le type qui veut fréquenter des femmes illettrées a raison. Les femmes qui lisent ont un millier de mondes parallèles dans leur tête et des attentes au moins aussi grandes que tous ces mondes réunis. Elles veulent une vie qui vaut la peine d'être racontée. Elles sont plus difficilement bullshittables parce qu'elles maitrisent les subtilités du langage. Leur vie doit être passionnante et pleine, comme un bon livre. Mais je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose. Et les filles qui ne lisent pas, elles regardent surement la télé quand même...alors peut-être qu'elles veulent que leur vie soit comme un film de Disney. Ce qui n'est pas vraiment mieux il me semble...

vendredi 13 janvier 2012

Malade comme un chien

Pas mécontente du tout que cette semaine soit finie. Depuis samedi dernier, je tousse comme une damnée et ça me gruge le peu d'énergie que j'ai, rendant le retour au travail un peu pénible. En plus, mes élèves, en bons adolescents de 16-18 ans, se remettent presque aussi mal que moi de ce retour à la normale et sont vraiment zombies...Et quand ils ne le sont pas, ils me font rire, alors je recommence à tousser comme une bonne, ce qui me vide encore plus.

Mais là c'est vendredi, je tousse un peu moins, il a neigé et je suis toute à mon bonheur givré. J'ai pelleté avec joie en arrivant à la maison, regrettant presque de ne pas avoir une plus grande surface à couvrir. Cherchant à étirer le plaisir, j'ai même balayé le balcon (oui, oui, avec un balai) jusqu'à enlever la plus petite trace de neige. Ne me reste plus qu'à m'effouerrer avec mon Porc-épic. Ahhh...Ça va faire du bien.

mercredi 11 janvier 2012

Ma voiture et moi

Hier, je constatais que j'ai une relation très intime et privilégiée avec mes voitures...

Je pense encore à mon ancienne auto avec nostalgie parfois. Je me demande où elle est maintenant.

Quand je ne conduis pas pendant deux ou trois jours, ça me manque.

Peu importe la journée de cul que j'ai eue, m'asseoir dans mon char me fait du bien.

Je roule 9h00 pour aller en Gaspésie sans problème, même sans avoir dormi ou presque.

Depuis que j'ai un char récent, il me vient parfois des envies d'appuyer juste un ti peu plus fort sur la pédale, question de sentir la puissance du moteur.

Bref, je sais que c'est pas si bon pour la planète, mais j'aime mon char. Fallait que j'en parle.

Orchestre amateur cherche musiciens

Si vous habitez dans la région de Montréal et que vous avez envie de vous joindre à un orchestre symphonique amateur, allez faire un tour au www.lapjm.org.

lundi 9 janvier 2012

Retour à la vie normale (ou presque)

Journée du retour au travail aujourd'hui. C'est la fin de ces longs moments à paresser au lit, de ces journées vides  mais remplies à la fois, la fin des excès alimentaires en série, des journées passées en pyjama. Le retour au travail serait plus doux s'il n'était pas marqué par une toux dégueulasse qui m'assaille et me laisse faible et démotivée. Heureusement, nous commencions l'année avec une pédago, contrairement à l'année dernière. Moi qui avais peur de passer tout droit, je me suis même levée 1h30 plus tôt parce qu'une envie de tousser irrépressible m'a réveillée. Bah...La journée aura paru moins longue.

Demain, les élèves. J'espère qu'ils seront moins poqués que je l'étais aujourd'hui, sinon la classe va un peu manquer d'ambiance.

dimanche 1 janvier 2012

Bonne année

Je profite des fêtes à fond et prends une petite pause des internets comme dirait l'autre, mais je prends quand même un petit 5 minutes pour vous souhaiter une bonne année qui saura combler tous vos désirs. Ben. Peut-être pas tous. Ça laisserait un vide. Mais quelques-uns!

Sur ce, je vous laisse et finis de paqueter mes affaires avant que mon Porc-épic me chiale après. Je m'en vais dans un chalet pour les prochains jours et ferai du ski pour la première fois demain...au mont Sainte-Anne. Tsé, je commence modeste. J'espère ne pas me casser une jambe!

Prenez bien soin de vous et profitez de la vie.

On se revoit dans quelques jours.