mercredi 31 octobre 2012

Rêve inexplicable...

Cette nuit, j'ai rêvé que Philippe Couillard avait été mon amant il y a plusieurs années, et que je me collais sur lui dans sa piscine en lui demandant si nous n'avions pas fait une erreur en mettant fin à notre liaison...

Euh...

Aucune idée d'où ça sort cette histoire. Je me suis réveillée en sursaut, comme d'un cauchemar.

Il est temps que le giga bobo sur la cuisse de Porc-épic guérisse. Je suis en solide manque de peau moi quand mon subconscient en est rendu à fantasmer sur des candidats à la direction du PLQ!

Une chance que c'était pas Charest au moins, je pense que j'aurais vomi.

Michel Dorval et la grande classe

Avocat d'Union Montréal. Voilà bien un job dont je ne voudrais pour rien au monde.

À lire chez Lagacé. Je partage son opinion sur cette tactique dégueue de sortir des vieilles histoires sans aucun rapport pour tenter par tous les moyens de salir un témoin.

Pendant ce temps, Tremblay qui augmente les taxes et reste en poste. Un peu de gêne et une démission au plus crisse s'il vous plait monsieur le maire...

lundi 29 octobre 2012

Cauchemars en vue

Je suis allée voir The Shining au cinéma ce soir...Ayoye...quel film terrifiant! Je l'avais vu dans le sous-sol sombre de Porc-épic il y a plus d'une décennie. Plusieurs années plus tard, j'en avais oublié de grands bouts, mais je n'ai pas manqué de stresser à mort et de me blottir contre Porc-épic pour chercher un peu de réconfort. Je trouve ce film toujours aussi magistral. Un de mes préférés!

samedi 27 octobre 2012

Party chez Plume

Ce soir il y a un party chez Plume et je n'y suis pas pour toutes sortes de raisons...Souper de fête qui vient de se terminer, yeux qui se ferment tout seuls tellement je suis fatiguée, pas de costume, Porc-épic qui se lève super tôt pour aller faire soigner un abcès dégueu. J'aime pas vraiment les partys d'Halloween, mais ça me fait quand même bizarre parce que c'est assez rare que je ne réponds pas présente à une invitation de ma chère Plume. Mais bon...nous aurons plein d'autres occasions de faire la fête!

vendredi 26 octobre 2012

Porc-épic le toujours aussi séduit malgré tout

Je regarde un clip tiré d'un vieux western sur mon ordi.

Moi : Me semble que je l'ai vu ce film-là! Me semble que c'est un de ceux qu'on a vus ensemble...

Porc-épic, d'un air vraiment sceptique : J'm'en souviens pas pantoute...

Moi : Ben oui, tsé dans le temps où je faisais des affaires pour essayer de te plaire...

Il rit.

Moi, en riant : Ça fait longtemps...


jeudi 25 octobre 2012

Last but not really least, Vancouver

Dernier post sur mon voyage de l'été dernier et dernier arrêt de ce dernier voyage,Vancouver.

Impressions en vrac.

Vancouver fait années 90. Je ne sais pas pourquoi, ni comment l'expliquer. C'est peut-être à cause de tous ces immeubles assez récents. On dirait que toute la ville est blanche ou réfléchissante. Les tours à condos aux milliers de fenêtres et à l'architecture d'une modernité conventionnelle pullulent.

Vancouver est un peu froide. Elle manque de chaleur, comme si tout y était trop grand, trop neuf. Ça manque de gens dans les rues. Sauf dans Gastown, très cool et sympathique.

Dormir à la toute fin d'un voyage au 34 étage d'un gros hôtel avec un grand mur complètement fenestré, c'est trèèèèès chouette. Le premier soir, j'ai passé plein de temps, les lumières de la chambre fermée, les rideaux grand ouverts, à regarder les lumières de la ville et la lueur du soleil se pointant encore l'ombre du bout de la pointe du nez derrière les Rocheuses.

Faire le tour de Stanley Park en vélo c'est vraiment l'fun, même si les vélos de location sont abominables. C'est positif dans un sens, parce qu'on pédale comme des fous, on sue, et la baignade dans le Pacifique à la English Bay beach est encore meilleure à la fin.


Le resto L'abattoir est vraiment succulent.

Les thés du marché de Granville Island sont délicieux.

Bref, j'ai préféré Portland et Seattle à Vancouver, mais j'ai bien aimé quand même! J'ai l'impression que c'est une ville où il y a beaucoup de trucs vraiment intéressants à découvrir, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu d'âme...Nous y avons quand même eu beaucoup de plaisir, comme dans tout le voyage d'ailleurs!

J'y pense assez souvent depuis notre retour. J'ai encore la tête remplie par toute cette beauté sauvage et cette coolitude. Vivement un autre voyage sur la Côte ouest! Prochain arrêt essentiel : San Francisco.


mercredi 24 octobre 2012

Découvertes gourmandes du jour

BBQ coréen All you can eat découvert grâce à Roméo, maître du grill et des bouffes démesurées.

Et pâtisseries décadentes de chez Olivier Potier, sur Sherbrooke ouest, près de Guy. Plein de bourgeoises anglos venues y déguster des pâtisseries et boire un café dans une atmosphère chaleureuse. Pas données ces petites gâteries, mais superbe endroit et bouffe de grande qualité! Oui, une petite pâtisserie à 6$, ça peut paraître un peu cher, mais quand on y pense, je mange des desserts un peu nuls genre gros brownies plein d'additifs pour encore plus cher quand on me traine dans des restos comme Bâton rouge.

À découvrir!


vendredi 19 octobre 2012

Lu dans mes notes de cours

de mon premier cours à distance!

"L'apprentissage demeure un acte courageux et excitant : courageux parce qu'il vous confronte à vos failles, excitant parce qu'à la fin, vous savez que vous avez comblé ces failles et que vous êtes devenu une personne plus complète, plus satisfaite d'elle-même."

La prof et l'amoureuse de l'école en moi a beaucoup aimé.

jeudi 18 octobre 2012

Porc-épic et l'ingénierie amoureuse

Porc-épic : Je vais te modeler à mon image.

Silence.

Moi : Tu m'aimeras pu.

Porc-épic : Ben oui!

Silence. Je le vois qui cogite. 

Porc-épic : Ben au pire, j'vais faire un back up pis je te ramènerai comme t'étais.

mercredi 17 octobre 2012

lundi 15 octobre 2012

Jokes de pets et autres constatations

Beaucoup d'adaptation avec mes petits choux cette année.

Parmi les nouveautés déstabilisantes : les jokes de pets, pipi, caca. Ils rient pour des niaiseries tellement insignifiantes et font tout un plat avec la moindre odeur corporelle. Tout en se fouillant dans le nez assez souvent.

Les contacts physiques. J'ai l'impression qu'ils passent leur temps à vouloir me taponner. Parfois, c'est pour me donner de l'affection, d'autres fois, je ne sais pas trop, simplement pour communiquer je pense! Les gestes spontanés remplacent souvent les mots.

La bouffe. Ils essaient constamment de me nourrir en me donnant un paquet de bouffe dont je ne veux pas.

Ma fête. Une de mes élèves m'a demandé pour la 4e fois quand était ma fête aujourd'hui. La semaine dernière, elle m'a demandé ma couleur préférée. Elle m'a aussi demandé mon âge et était toute surprise quand je lui ai dit que j'allais avoir 29. Elle ne me croyait pas. Je lui ai demandé quel âge elle me donnait, et elle a dit plutôt 24. Définitivement, je l'aime bien cette petite.

dimanche 14 octobre 2012

Porc-épic et la sensibilité

Je suis assise dans le salon, le dernier Paul sur les genoux, les yeux encore tout rouges d'avoir pleuré, l'air débiné. La veille, Porc-épic et moi avons eu une grosse discussion comme j'en ai le secret, du genre "tu m'aimes pu, tu me désires pu, gnagnagna". Porc-épic voit mon air et vient me voir. 

Porc-épic : Bon. Qu'est-ce qu'y'a?

Moi : Ah chu déprimée...C'est mon livre, c'était déprimant. Vraiment triste. C'était touchant.

Porc-épic, soulagé : Ah! C'est mieux que "je me sens mal-aimée."

Moi : Ben ça aussi là!

Porc-épic : Comment ça "ça aussi là" ?!

Je hausse les épaules avec une face piteuse. 

Porc-épic, en me tapochant la tête : Non non, d'après moi, c'est juste ton livre. Des fois, c'est vraiment touchant, les livres. T'es quelqu'un de sensible.

Je soupire. 

samedi 13 octobre 2012

Nanaïmo

Après les jours passé dans le sud de l'île de Vancouver, nous avons repris la route et entrepris de rejoindre Nanaïmo en prenant vraiment notre temps...Tout le monde nous disait que la ville était plate et nous n'avions pas grand-chose à y faire à part prendre le traversier le lendemain matin.

On a donc traversé l'ile en passant par la Cowichan Valley et ses vignobles. C'était très drôle de se la jouer comme dans les films, passant d'un vignoble à l'autre, dégustant un paquet de vins en un très court laps de temps. Après le 3e vignoble, je me suis dit que c'était une bonne chose que je ne sois pas au volant avec ma ridicule tolérance à l'alcool.

Après la tournée des vignobles, nous sommes allés voir la Cathedral grove et ses immenses arbres. C'était vraiment impressionnant, mais nous avions vu des arbres tout aussi grands aux États-Unis, et dans un environnement beaucoup plus sauvage. Nous avons donc été un brin déçus.

Mais cette petite balade était absolument fabuleuse comparée à notre soirée à Nanaïmo. Ouach...D'abord, c'était notre première nuit dans un lit après 5 jours de camping, mais avant de nous claquer l'hôtel merveilleux de Vancouver, nous avions une nuit dans une auberge jeunesse. À Seattle, nous avions eu une super expérience dans une auberge donc j'étais assez enthousiaste, mais j'ai été pas mal déçue. Le personnel était super bête, les chambres et les toilettes vraiment ordinaires et le centre-ville, complètement mort. Nous avons eu du mal à trouver un resto ouvert au centre-ville à 19h30 un lundi...Euh...On aurait dit une ville fantôme tellement les rues étaient vides. Bonjour l'ambiance!

Seul point positif de cette ville : les délicieuses barres Nanaïmo. Mais tsé...on peut en manger partout alors...une ville qui ne vaut vraiment pas le détour! Une chance que nous ne faisions que passer.

vendredi 12 octobre 2012

Et au pire on se mariera (plus que 2)

"Tsé, quand le gars que t'aimes pleure...t'es partagée entre vouloir le prendre dans tes bras, t'excuser pis t'arracher les organes un par un pour qu'il aille mieux...mais en même temps, t'es comme devant la triste réalité que...ouin...Y est pas invincible."

Et au pire on se mariera, Sophie Bienvenu, p. 143

jeudi 11 octobre 2012

Gaspésie mon amour

Ah quel beau week-end j'ai passé en Gaspésie. Je me sens comme un disque qui saute à toujours raconter la même chose, mais maudit que j'aime ça la Gaspésie! Encore une fois, j'ai été séduite par son air marin, ses montagnes à perte de vue. La Gaspésie est encore plus belle quand elle est un peu vide de touristes, un peu froide, drapée dans ses couleurs d'automne.

Mes highlights du week-end...

La route. Ah que j'aime cette belle 132 bordée d'un côté par l'immense fleuve et de l'autre par toutes ces montagnes colorées.

Le souper 7 services au resto Chez St-Pierre au Bic. Miam! Quel arrêt gourmand et décadent. Quand tu prends une pause de 3h30 alors que la route en prend déjà 8, c'est parce que tu aimes vraiiiiment manger.

La randonnée du Pic de l'Aube dans le parc de la Gaspésie. Rendus en haut, nous avions une vue spectaculaire sur les montagnes, mais aussi sur le fleuve et même la Côte Nord! Irréel...Rendus en bas...ben j'avais pu de jambes.

Dormir avec mon Porc-épic dans un lit plus étroit que d'habitude. Me réveiller tout le temps parce que nos fesses ou nos faces se cognent, mais être contente pareil parce que ce sont SES fesses et SA face. Me rouler de bonheur dans les draps en flanelle.

Enfiler des combines, manteau d'hiver, tuque, mitaines et en plus m'enrouler dans une grosse couverte pour aller m'allonger dehors alors qu'il fait près de zéro et qu'il vente à écorner les boeufs. Rien n'aurait pu me faire manquer toutes ces étoiles. J'ai même eu droit à des aurores boréales.

Bref, un superbe week-end. De vraies vacances, en plein milieu de l'automne, ce qui se prenait assez bien.

On y retourne quand?

mercredi 10 octobre 2012

Toune du jour numéro 103

Adventures in your own backyard, Patrick Watson

Parce que je l'ai entendue hier soir dans ma bagnole, en revenant de ma répétition, à la fin d'une longue journée marquée par 9 heures de route puis 2h30 de musique.

Et que cette chanson en soi est un grand repos.


jeudi 4 octobre 2012

Femme de marin

Je ne pourrais pas être une de ces femmes de marin qui attendent, seules à la maison.

Il m'en faut si peu pour tomber dans un état sentimental ridicule.

Comme si la distance amplifiait mon amour par 1000 et me plongeait dans un état de manque douloureux digne des plus grandes tragédies amoureuses.

C'est peut-être la perspective de la Gaspésie, qui me rend si fébrile.

C'est peut-être mes hormones qui disjonctent.

C'est peut-être ces émissions de télé remplies d'amours impossibles et grandioses.

C'est peut-être ce manque de peau qui me taraude.

Porc-épic n'est pas là, je vais m'endormir sans lui, alors que je rêve qu'il y soit, me récite un sonnet puis me plaque passionnément contre le mur.

Au fond, c'est peut-être mieux qu'il n'y soit pas, parce que les rêves inassouvis mènent parfois aux plus mesquines des disputes.

Je me relis et je me demande un peu comment ça se fait qu'il ne s'est pas enfui en courant ces 12 dernières années.

Toune du jour numéro 102

Why, Annie Lennox

Parce que c'est une vieille toune un peu quétaine que j'aime! C'est le refrain qui a un petit quelque chose de magique.

Gaspésie demain!

Demain midi, je pars avec Porc-épic me gorger de couleurs et d'odeurs dans cette Gaspésie que j'adore.

J'ai hâte!

Bon long week-end à vous!

mercredi 3 octobre 2012

Juan de Fuca

Une des mes lectrices fidèles me faisait remarquer que lire un compte-rendu de voyage un peu frette des mois après le voyage, ce n'est pas la lecture la plus palpitante. Je le sais, chers lecteurs, et je m'en excuse.

Ces billets un peu beiges ont deux fonctions : vous servir si jamais vous allez dans le même coin que moi et cherchez des suggestions. Et la deuxième : me servir à moi, sorte d'aide-mémoire certes beaucoup plus évocateur pour moi que pour vous.

N'empêche, je pourrais essayer d'être un peu moins paresseuse et mettre un peu de chair autour de l'os de mon carnet d'adresses.

Bon...Après Victoria, direction Juan de Fuca State Park, parc situé à environ 1h30 à l'ouest de Victoria.

De cette journée, je retiens...

Le souper débile au Sooke Harbour House. J'avais lu quelque part que c'était le meilleur resto de l'île, et je n'ai pas de mal à le croire. Nous avons mangé un repas somptueux, avec en plus un service charmant en français, de bons vins locaux, une vue débile sur le détroit de Juan de Fuca et une affiche du beau David Duchovny qui vantait le resto, ce qui m'a bien fait rire.

Je retiens aussi la route, parfois brumeuse, toujours tortueuse et tellement pleine de chevreuils! Nous en avons vu au moins 5 sur le bord de la route ou carrément en train de la traverser.

Je retiens aussi les arbres immenses, les étoiles et la conversation autour du feu à laquelle j'ai fait référence il y a quelques jours, sur l'enthousiasme de Porc-épic. La nuit dans ce parc était notre dernière nuit de camping du voyage. Nous en avons profité pour faire un méga feu et brûler tout le bois qu'il nous restait, jaser, se coller sous le duvet et...se faire visiter par un ours à ce qu'il parait! Moi je n'ai rien entendu, je dormais du sommeil profond de la fille comblée. Mais quand même...la fille qui rêvait aussi à une vraie douche après ces cinq nuits de camping.

Un rêve qui n'en est pas un

Je ne sais pas pourquoi, mais ces temps-ci, je rêve tout le temps d'infidélité. Souvent, Porc-épic me trompe avec des filles que je connais ou de parfaites inconnues; d'autres fois, des gens me font des avances vraiment directes. La constante : tout le monde me trouve vraiment dépassée et ne comprend rien à ma surprise ou à mon désarroi.

Troublant.

J'espère que ces rêves n'ont rien de prémonitoire.

lundi 1 octobre 2012

Porc-épic et les immigrants

Porc-épic : Moi, c'est principalement pour leur bouffe que les immigrants m'intéressent. Imagine si y'étaient pas venus! On mangerait encore du pâté chinois, du jambon trop cuit, du spaghetti meat balls pis du macaroni à viande.