vendredi 29 février 2008

Mon chiro

Après m'être fait harceler par mon entourage à propos de ma sympathique bosse du lecteur et m'être fait donner un certificat d'examen gratuit par ma mère, j'ai décidé d'aller voir un chiro. Wow. Quelle expérience. J'ai déjà vu un chiro qui n'était pas super professionnel. Il m'a déjà craqué le bras en plein milieu de la salle d'attente quand j'ai accompagné ma mère à un rendez-vous, sans même savoir ce que j'avais. Avec le nouveau, c'est tout le contraire. C'est même un peu too much. Musique douce, employés qui ont l'air tellement sains et parfaits que ça fait mal, visite guidée de la clinique avec son mur de photos de ti-nenfants et ses multiples pièces qui ont chacune une seule fonction. Tout est calculé, organisé, aseptisé. Mercredi, j'ai même regardé un vidéo quétaine avec une bonne soeur. Dans le film, un chiro à lunettes expliquait ce qu'est une subluxation. Ce qui m'a fait crouler de rire (intérieurement, pas devant la Soeur quand même...), c'est que le chiro était assis sur une chaise en métal cheap avec coussin de cuirette et que pour avoir un air savant, il parlait devant une tapisserie de bibliothèque garnie de vieux livres. Oui oui, pas une vraie biblio, un décor de biblio !!! Bon je rigole, mais le chiro a vraiment l'air bon et super professionnel alors je vais peut-être perdre ma si charmante bosse...Ce sera le prix à payer pour perdre cette pas mal moins charmante douleur dans le bras gauche qui me gosse depuis des années.

jeudi 28 février 2008

La grosse classe

Je viens de manger du maïs en crème à même la canne accotée sur la pantry. Miam.

Métacouple

Je passe plus de temps à poser des questions à Porc-épic ou à me poser des questions sur mon couple qu'à le vivre. Weird. Mais j'ai du mal à me contrôler, ça se fait tout seul.

Service à la clientèle de Vidéotron

Cr** de ca****de tabar****...

Si jamais vous appelez chez Vidétron, prenez en note le nom et le numéro de l'employé de la personne qui vous répond. Dans les derniers mois, j'ai dû appeler 4 fois dans la même journée pour un transfert de terminal illico et les infos n'étaient jamais prises en note. J'ai appelé au moins 5 fois trois mois de suite parce qu'on avait oublié de noter mon engagement pour le même maudit câble et que je n'avais donc pas le rabais et j'avais payé l'installation. J'ai le câble depuis quoi...octobre ? Ça vient d'être corrigé ce mois-ci !!! Chaque mois, je constatais que rien n'avait changé malgré mon appel ! Ce matin la cerise sur le sundae...après toutes mes mésaventures, je n'avais pas pris de chance...quand en janvier, j'ai reçu la lettre qui me disait que mon contrat Internet achevait, j'ai tout de suite appelé pour dire que je ne le renouvelais pas, mais que je souhaitais avoir un mois de haute vitesse ordinaire SANS contrat. J'ai rappelé trois fois pour être certaine. On m'a dit "oui, oui, pas de problème, je note ça, on va faire le changement le 2 février". Un technicien vient chez nous changer le modem, tout est beau. (à par ma cali** de pénalité de 120$ de bris de contrat de téléphone que j'avais complètement oublié, mais ça c'est une autre histoire.......) J'appelle ce matin pour savoir la procédure pour flusher le modem, et on me dit que j'ai un contrat jusqu'en février 2009 ! Ah ben tabar***** !!!! Finalement, la gentille préposée a réglé ça avec sa superviseure, une chance, parce que je pense que j'aurais fait sauter le siège social. Une chance que c'est moi qui m'occupe de ces trucs et non Porc-épic, je pense que la pauvre fille en aurait pleuré. Moi je chiale contre l'organisation de cul, pas les employés...Ouf. Ça fait du bien d'en parler.

mercredi 27 février 2008

Mon frère

Mon petit frère est vraiment mignon. Vingt ans, simili barbe design, bâti, gros sourire et grand coeur. Il est aussi très divertissant quand il ouvre la bouche. Il a du vocabulaire, mais ne sait pas trop quand ni comment l'utiliser. Un classique...quand il était plus jeune, il m'a dit en voulant faire son poète : "Mooky résonne comme un champ de blé à mes oreilles." Hier, il en a sorti quelques drôles...En parlant de son collet de poils synthétiques sur son capuchon, il a dit que ça le protégeait des "vents superflus". Il a plus tard parlé d'une "réforme sanitaire". En voulant se justifier par la suite, il a essayé de m'expliquer le sens du mot en me disant : "Tsé, comme dans les culottes sanitaires." Mmm...oui, oui, les fameuses culottes sanitaires qu'on porte tous les mois...Ah je t'aime Frérot...

Encore la mort

Citations trouvées en faisant du ménage dans ma paperasse...

"Une société qui a perdu ses valeurs vitales tendra à faire de la mort une religion et bâtira un culte autour de son adoration, une religion non moins bénie, puisqu'elle satisfait le nombre croissant des paranoïaques et des sadiques qu'une telle société en désagrégation produit nécessairement."

Lewis Mumford, Technique et civilisation

"Or le changement contemporain est double : d'abord, la mort n'est plus un instant, les techniques ont étendu et distancié son temps, de l'embryon incertain au comateux suspect ; les prothèses multiples de la médecine et les apocalypses ordinaires de nos armes automatiques font refluer sur la vie un autre temps, une durée véritable de la mort ou de la non-vie, de la demi-vie."

Jean-Claude Beaune, Les spectres mécaniques

mardi 26 février 2008

Encens et funérailles

Je hais l'encens. Mes voisins aiment ça eux. Mes anciens voisins aussi. Ça me lève le coeur. Aujourd'hui, aux funérailles de mon grand-père, j'ai trouvé ça particulièrement pénible, tellement que j'ai failli avoir un malaise. Rien à signaler, la vérité c'est que je ne connaissais pas tellement mon grand-père et que j'étais plutôt indifférente à sa mort une fois le choc de l'avoir vue en direct passé. Je ne suis pas croyante en plus, alors moi la messe...Je suis fière de moi, pour la première fois, je n'ai pas fait semblant : je n'ai récité aucune prière et je n'ai fait aucun geste à part me lever et m'asseoir. Je trouve que c'est déjà plus respectueux que de faire des gestes qui pour moi n'ont aucun sens. Certains ont versé une larme pendant l'Ave Maria. J'étais surtout subjuguée par la voie de crécelle de la chanteuse. Nous avons ensuite soupé au resto avec l'urne de mon grand-père sur une des tables. Mmm. Heureusement, j'étais assise à l'autre table...Dans le fond, je n'ai pas grand chose à dire sur le sujet, je voulais juste partager ma haine de l'encens...! Faites quand même attention à vous, question de ne pas vous retrouver dans une tite boite en bois qu'on asperge d'eau sacrée.

Aragon

J'ai retrouvé ce bout de poème en prose d'Aragon (mon deuxième dieu après Miron) en cherchant mes vieilles déclarations d'impôt sur mon ordi. Je le partage avec vous !

« simplement la vie de tous les jours qui ne s’arrête pas quand j’écris un poème la prose de tous les jours la haine de tous les jours la nuit de tous les jours la mise en pièces coutumière un mal banal à chaque respiration réinventée la douleur mesquinement immense et que disais-je

Et le pis est qu’à tous les pas je heurte contre ce que j’aime

et le pis est que la déchirure passe par ce que j’aime et que c’est dans ce que j’aime que je gémis dans ce que j’aime que je saigne et que c’est dans ce que j’aime qu’on me frappe qu’on me broie qu’on me réduit qu’on m’agenouille qu’on m’humilie qu’on me désarçonne qu’on me prend en traître qu’on fait de moi ce fou perdu cette clameur démente et… »

lundi 25 février 2008

De Paris à Saint-Côme

Petite virée dans Lanaudière hier. Il faisait soleil, la vie et la route étaient belles ! J'ai eu mon baptême de la courbe en conduite automobile...C'était ma plus longue distance de conductrice à vie, j'en ai les muscles des épaules endoloris.

En prenant un café à Saint-Côme et en écoutant jaser les gens autour de moi, je me suis demandée comment survivraient les régions l'hiver sans les Français. Sérieusement. Toutes les fois que je me promène au Québec, il y a toujours des Français qui font du ski, de la raquette, boivent des espressos et achètent des cossins amérindiens. Merci, amis Français, de faire vivre des milliers de personnes en vous extasiant devant un sapin rabougri et en achetant moult capteurs de rêves.

Marie-France Bazzo...

est vraiment brillante. Et elle me manque quand j'écoute la radio le matin.

dimanche 24 février 2008

Mauvaise foi

Porc-épic : Pourrais-tu me répéter le numéro encore une fois ?

Moi, en soupirant : Ouais...123-4567

Porc-épic : C'est tu si dur de répondre à ma question franchement ?

Moi : Ouais...

Porc-épic : OK là faudrait que t'arrêtes parce que tu vas vraiment remporter la palme de la pire fin de semaine de l'année. Ché ben que l'année est jeune là mais...

Je ris...



Je ris parce qu'il a raison. J'ai vraiment été insupportable en fin de semaine...Next !

Au voleur !

Amis de Rosemont ou de Saint-Michel, barrez vos portes, il y a une vague de voleurs ! Après Plume qui s'est fait péter sa fenêtre et piquer une caméra, c'est au tour de Colin et Chloé de se faire défoncer. Télé, ordis, imprimante, argent, alcool, cartes de crédit, consoles, jeux vidéos, dvd, guitares, amplis, ils n'ont plus rien. Et pas d'assurance. Si quelqu'un possède un de ces items en double, faites-moi signe !

samedi 23 février 2008

Journée frue

Je me suis levée du mauvais pied. Trop mangé de coups de coude cette nuit, le cadran trop de bonne heure. Difficile de se sortir d'une humeur morose...faudrait ben, j'ai un souper de couples avec des amis de Porc-épic ce soir...

Projets de couple

Plume et moi avons fait une traditionnelle soirée bouffe-ciné hier. Suite à nos discussions et au film, 3 projets de couple avec nos amoureux respectifs sont ressortis :

  • Enterrer un hamster
  • Lâcher nos ordis simultanément et nous sauter dessus sauvagement
  • Se frencher en étreignant un arbre

vendredi 22 février 2008

La mort en face

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu peur de la mort. Toute petite, je pleurais en imaginant que mes proches allaient mourir. Je faisais des cauchemars où ma mère, mon frère, ma grand-mère mouraient sans que je puisse les sauver. Le classique ? Un immeuble en flammes et je suis dehors, terrifiée. Je me réveillais en larmes à chaque fois.

Avec les années, cette peur s'est un peu tassée, mais est restée tapie tout au fond de moi, comme toutes les peurs de l'enfance j'imagine. Une chose qui ne s'est pas tassée, c'est mon amour infini pour ma mère, de qui je suis très proche. Et mon indifférence quasi totale pour mon grand-père qui est mort hier. Mon grand-père était un plombier alcoolique qui a beaucoup fait chier ma mère quand elle était jeune. Je ne l'ai pas vu très souvent. Je l'appelais Grand-papa Bi, il me donnait des 10 piasses dans une enveloppe une fois de temps en temps et sa maison était tellement sale dans les dernières années que je n'osais ni m'asseoir, ni aller à la salle de bain. Ça se résume à ça.

Mercredi soir, ma mère m'a appelée presque en larmes. Son père allait mourir dans les 24 prochaines heures. Il était sur la morphine, plus conscient de rien, et il se laissait aller. J'ai eu de la peine pour elle, même si au fond la mort de mon grand-père ne me faisait ni chaud ni froid pour être honnête. J'avais de la peine pour elle. Un père qu'on hait le 3/4 de notre vie, ça reste un père à ce qu'il paraît, ça fait suer...Le lendemain matin, je me suis donc précipitée pour l'appeler, et j'ai senti dans sa voix qu'elle avait besoin de moi, que ça lui ferait vraiment plaisir que je sois avec elle.

Je suis donc allée la rejoindre au CHSLD de mon grand-père. Premier choc en le voyant...Il était tellement maigre qu'il y avait au moins 4 pouces d'espace entre sa cage thoracique et la peau de son ventre. Il avait la bouche entrouverte, la respiration archirapide, les yeux vitreux qui ne se fermaient plus, les bras et les jambes qui commençaient à se vider de leur sang, qui devenaient rigides, froids et comme marbrés. J'ai flatté le dos de ma mère, et j'ai observé mon grand-père s'en aller. Une heure après mon arrivée, il a ouvert les yeux et sa respiration s'est calmée. Je sentais que ça se passait là là et j'ai réalisé que j'allais réellement voir quelqu'un mourir, moi qui avais si peur de la mort...Les infirmières sont arrivées en même temps pour le changer de jaquette, le mettre plus confortable. Dès qu'elles ont fini et qu'elles l'ont replacé sur le lit, il a regardé vers moi, puis il a regardé ma mère, lui a fait un immense sourire, puis une espèce de rire et il est mort dans un dernier souffle. J'étais sous le choc. Et ma mère encore plus. Elle s'est effondrée sur lui en pleurant et en le remerciant pour ce dernier cadeau. Ce que j'ai fait ? J'ai pleuré une shot...Puis quand ma mère m'a demandé d'appeler ses frères et soeurs et pour les avertir, j'ai appelé Porc-épic. Devant toute cette mort, j'avais foutrement besoin d'être en vie et de lui dire que je l'aime.

Je suis restée toute la journée, assistant à ce curieux ballet de la mort. Le corps qui refroidit et qu'on place les mains croisées. Les proches qui viennent et qui pleurent. Les engueulades de bord de cadavre. Le médecin qui fait son examen nécessaire mais bien inutile et ridicule dans certains cas. L'étiquette sur l'orteil. Le rituel des gars du salon, aux gestes bien calculés, qui emmènent le corps qui ressemble soudainement plus à un vieux tapis qu'à un être humain. J'ai même vu une soeur, Soeur Colombe, faire toute une panoplie de prières. J'avoue que quand elle a chanté, de sa voie tremblante de petite vieille pleine de foi, j'ai eu le frisson.

Car c'est ce dont j'ai manqué tout au long de cette journée : de frissons. Je me suis sentie vide, plus vide qu'un pot de Nutella un matin de rage de sucré. Tout le monde avait ses croyances, tout le monde disait que grand-papa était mieux, qu'il était libéré, qu'il réparait des tuyaux au paradis avec ses amis ou je ne sais trop...Moi, je n'y croyais pas. Moi, je ne crois en rien. Ah oui, je crois en l'Amour et la Musique et la Beauté et des trucs du genre, mais le paradis ? Non, pas vraiment...Certains ont la foi par habitude, d'autre par souci des apparences probablement. Mais devant ceux qui ont la vraie Foi avec un grand F, devant cette Colombe frêle et lumineuse, je me suis sentie tellement vide et démunie devant la mort. J'aurais aimé que, comme pour eux, la mort ait un sens pour moi. Mais ces choses-là ne se commandent pas. Je suis une sceptique de nature. On verra bien rendu de l'autre bord. Je vous en donnerai des nouvelles...En attendant, prenez soin de vous, la vie est courte et la mort est parfois longue...

jeudi 21 février 2008

Silence de mort

Pas le temps ni l'énergie d'écrire aujourd'hui. J'ai vu mon grand-père mourir. Je ne le connaissais pas tellement, alors la peine que j'ai eue était beaucoup plus pour ma mère que pour moi...mais bon, ça reste une expérience troublante, qui m'a pas mal tiré de jus...
Je reviens là-dessus à tête reposée, demain...

mercredi 20 février 2008

Ascenseur et sexe

Moi : Mais là, quand est-ce qu'on va faire du sexe dans un ascenseur ? C'est un de mes fantasmes...

Porc-épic, avec un regard sceptique : L'intérêt de baiser dans un ascenseur, c'est pas le risque de se faire pogner ? Si je fais juste l'arrêter avec ma clé, me semble qu'il reste pu rien au fantasme...

Moi, qui fait la moue : Ouais...mmm...

Je réfléchis...C'est vrai que sans le risque, il reste quoi du fantasme ? Des miroirs sales, pas d'espace et un tapis douteux ? Mmm...je pourrais modifier mon fantasme et m'imaginer surprendre Porc-épic à son travail, descendre toute nue par la tite trappe en haut de façon tout à fait élégante et lui arracher sauvagement son linge de travail (c'est turn on le kit de mécano)...et là ensuite il...

Porc-épic interrompt ma rêverie :
En plus, ya souvent des caméras cachées, elles sont vraiment petites, tu les trouveras pas.



Ok fuck off...me faire prendre live, ça peut aller. Mais penser que peut-être que le gardien de sécurité que je croise régulièrement nous voit sur sa tite tv, no way...

Grand-maman et les ascenseurs

Ma grand-mère est spéciale. Spécialement charmante. Un truc qui me fait rire dernièrement, c'est sa manie de me raconter toutes les anecdotes d'ascenseurs possibles et imaginables. C'est que Porc-épic est apprenti mécanicien d'ascenseur. Oui, notre couple est composé d'un homme mécanicien et d'une femme "maîtresse d'école", bonjour la modernité...Donc, je disais, mon amoureux est mécano d'ascenseur. Ma grand-mère pense donc à mon chum chaque fois qu'elle entre dans un ascenseur et dès qu'il s'y passe quelque chose de spécial, elle s'empresse de me le raconter en me disant qu'elle a évidemment pensé à Porc-épic. Clés qui tombent dans la tite craque, ascenseur lent ou en panne, toutes les excuses sont bonnes. Récemment, elle me racontait qu'à la résidence du père de son ami serveur, l'unique ascenseur de l'immeuble est tombé en panne et il a fallu faire venir le morceau. Pas d'ascenseur pendant 1 mois. Dans une résidence de personnes âgées. Avec le pauvre monsieur qui habitait au 6e étage. Ouch. 6e étage...J'ai 24 ans, et je pense que si j'habitais au 6e, je trouverais ça chiant de constamment monter et descendre les marches. J'imagine à 80...Vive les ascenseurs...

Vie de chien

Une compagnie fait des vêtements pour les chiens, inspirés de tenues de gala de stars. Oui oui.

http://www.little-lily.com/001/usa/

mardi 19 février 2008

Sweet Geek

J'ai croisé Geek Joyeux dans l'autobus. Nous avons parlé de la santé chancelante de sa douce Plume. Il s'en inquiète, évidemment. Et moi d'en rajouter à coups de grands yeux et de "ohn", "c'est ben plate", "pauvre elle"...

Geek joyeux : Mais là, il faut pas que tu lui dises ça de même, elle va être ben trop découragée, dis-lui que ça va aller, que c'est pas grave et tout.


Pas grave ? Ouais...mmm...maudit suis-je normale ? Est-ce que je vois tout en noir ? Suis-je déprimante ? Ayayaye...Qu'il est sweet ce Geek Joyeux. Ils se méritent ces deux-là !

Vive la technologie

Je viens de découvrir une chose merveilleuse. Ben je la connaissais déjà mais j'avais pas cherché plus loin. Le fil RSS. Fini les tendinites à aller fouiner sur vos blogues pleine d'espoir. J'attends sagement qu'on m'avertisse qu'il y a du nouveau. Yééé !

Cher Claude Castonguay

Passer plus vite que les pauvres parce que je me paie une assurance privée ? Non merci.
100$ par année pour passer un examen gynéco de 30 minutes ? Si c'est ça, je pars un club pis on se les fait maison cibole...

Le père de l'assurance maladie essaie de noyer son bébé avec l'eau du bain. Espérons que Couillard aura les couilles de rejeter ce rapport bidon.

lundi 18 février 2008

L'AFESH en grève

J'ai accompli mon devoir démocratique en assistant à l'assemblée de l'AFESH aujourd'hui. Eh oui, la grève continue. Pour passer le temps et pour vous divertir, j'ai noté quelques phrases entendues lors de la plénière. Certaines sont ridicules, mal construites, d'autres plus songées, d'autres franchement convenues.

Ils continuent à semer un climat de secret.
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Un étudiant parano à cheveux longs

Ça va être trash !
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Un étudiant à cheveux longs en mal d'action

L'éducation, c'est le pilier de la société faque come on, un peu de couilles...pis un peu de vulve !
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Une étudiante féministe et enflammée

On peut être contre le dessin s'a pochette, mais les cours sont menacés pareil.
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Un étudiant qui chiale contre les étudiants qui chialent contre le document de l'AFESH qui montrent les programmes réduits en tas de cendres

J'ai changé d'idée crisse parce que j'me sus rendu compte esti que littéralement, on se fait voler.
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Un étudiant visiblement soucieux de soigner son langage quand il parle en public

Je l'sais pas c'que j'veux faire, mais ya une chose que j'veux pas faire pis c'est rien faire.
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Un étudiant à calotte déterminé qui sait où il s'en va

Si la grève ça sert à rien, ben rien faire, ça sert encore plus à rien. Faque réfléchizez.
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Un étudiant qui zozote

Rome s'est pas construite en un jour.
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Un étudiant original

Une société sans sciences humaines, c'est une société qui ne sait ni d'où elle vient, ni où elle va.
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Un étudiant poète

Pensez-vous que si mon employeur fait une erreur administrative, il va couper sur mon salaire ?
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Un employé de la CSN-construction excité par toute forme de grève

P't-être que si je l'prends pis j'me l'colle s'a bouche c'est bon.
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Un étudiant timide qui ne parlait pas assez fort au micro

On nous a fait passer des augmentations comme un p'tit suppositoire.
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Un étudiant méfiant

Ouais mais l'AFESH y'ont toujours une opinion différente de toutte le Québec.
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Un étudiant barbu à l'écoute de son peuple




Julie Payette

Moi aussi je voudrais connaître l'odeur de l'espace.

dimanche 17 février 2008

Déjeuner au souper

Parmi les petits plaisirs de la vie, il y a déjeuner au souper. Manger des omelettes et des toasts avec un lait au chocolat, des gaufres ou comme ce soir, des crêpes. Mmmm...fromage, jambon, tonne de fruits, crème anglaise maison, Porc-épic et moi avons pris un déjeuner de roi, à 18h00...

Le cirque

On porte tous des masques, on a tous divers personnages. Porc-épic et moi en avons toute une panoplie, dont un qui commence à m'énerver : le couple de cirque. Lui fait son mal engueulé, je fais ma frustrée et notre public applaudit et mange des chips. Avec les années, je trouve ça moins drôle. Hier, en passant une soirée avec Papoune et son nouvel amoureux, ça m'a particulièrement gossée. C'est que le personnage change selon le public et je n'aime pas trop la tendance qu'il prend dans certains contextes. Le cirque, c'était drôle à 16 ans. Ce l'est moins aujourd'hui. Dur dur de changer de vieux patterns...

samedi 16 février 2008

Albert et le rat blanc

Je nage en ce moment en plein behaviorisme en préparation de mon examen de psycho de cette semaine. Je partage avec vous l'histoire d'Albert et du rat blanc, qui nous rappelle à quelle point l'éthique évolue avec les années...

Pour Watson, l'adulte n'est que le produit des conditionnements de son enfance, qu'une bête conditionnée à répondre à différents stimuli. Il affirmait notamment : "Donnez-moi une douzaine d'enfants bien portants, bien conformés et mon propre milieu spécifique pour les élever, et je garantis de prendre chacun au hasard et d'en faire n'importe quel type de spécialiste existant : docteur, juriste, artiste, commerçant, et même mendiant et voleur, sans tenir compte de ses talents, penchants, tendances, capacités, de sa vocation ni de la race de ses ancêtres."

Watson n'a pas eu ses douzes enfants, mais il a eu Albert, un petit garçon de 11 mois qu'il a conditionné à avoir peur des rats blancs. Toutes les fois qu'un rat était introduit dans la pièce, on frappait très fort une barre d'acier placée derrière la tête du bébé. Bébé en est venu à avoir la chienne des rats blancs, mêmes des lapins ou de tout ce qui est petit, poilu et blanc. L'histoire ne dit pas si Albert a fini par ne plus avoir peur des rats ou s'il est resté traumatisé toute sa vie. Weird non ? Surtout complètement impensable de conduire une telle expérience aujourd'hui. Je me demande quand même ce qui serait arrivé si Watson avait réellement eu ses douze enfants...Sommes-nous des marionnettes, victimes des conditionnements de notre enfance, façonnés par notre environnement ? A-t-on réellement le choix de faire, ressentir, percevoir ou sommes-nous prisonniers de schèmes bien implantés dans nos petites têtes ? Tiens, je serais due pour relire Freud...

Copains et engagement

Plume veut des bébés. Papoune se fiance. Caline. Je veux plus que des REER !!!

Argent et engagement

Porc-épic et moi avons un planificateur financier. Un revenu familial. Un budget. Des projets bébés maison. Des placements.

ARRRRRGGGGHHHHHHH !!!!!!!!!!

vendredi 15 février 2008

La garnotte

Belle soirée hier. Sushis savoureux, chocolat fondant, sexe, une Saint-Valentin tout ce qu'il y a de plus classique. Et même un cadeau. Ça, je ne m'y attendais vraiment pas. Porc-épic se fout de la Saint-Valentin, déjà les sushis, je savais que c'était exclusivement pour me faire plaisir. Alors un disque et un coeur en chocolat, j'étais presque sous le choc. Et il ajoute...

Porc-épic : Je voulais t'écrire un petit quelque chose aussi, mais je n'ai pas eu le temps, tu étais toujours là pis j'ai été malade. Ce que je voulais t'écrire c'est...ben dans le fond je peux te le dire, je voulais t'écrire que je t'aime et de ne pas t'en faire, ça va bien aller. On a vraiment une super belle vie devant nous. Il ne faut pas que tout le long du chemin, tu te concentres sur les petits problèmes et que tu oublies l'essentiel, le chemin en général.



Ce n'est pas exactement comme ça qu'il l'a dit, mais ça m'a touchée et ça m'a fait réfléchir. J'ai instantanément compris ce qu'il voulait dire. Je suis le genre de personne qui marche sur un super beau sentier, mais qui, au lieu de regarder le paysage, reste concentrée sur les garnottes inconfortables qui le parsèment le sol. Je vais essayer de lever les yeux un peu plus souvent.

jeudi 14 février 2008

Saint-Valentin

Moi : Alors, vous allez fêter votre première Saint-Valentin en couple ?

Papoune : Non, pas du tout, je crois pas à ça moi.

Moi : Vous êtes ben plates, la 1ère Saint-Valentin !

Papoune : Je pense que lui aurait voulu faire de quoi, mais moi je veux rien savoir. Ça veut rien dire.

Moi : Ouais ben moi non plus j'y crois pas et on dit qu'on fait rien. Mais dans le fond j'aimerais ça que Porc-épic fasse de quoi. Vous vous êtes un jeune couple, vous baisez 24 sur 24, vous vous en foutez. Quand on est un vieux couple, on hésite à passer par dessus une occasion de se rappeler qu'on s'aime.

Papoune : Pourquoi t'organises pas de quoi d'abord ?

Moi : Ben tu comprends, officiellement, j'aime pas ça...il faudrait que ce soit Porc-épic qui fasse quelque chose...

Papoune rit...


Finalement, on s'est écrit des je t'aime sur le frigo. Et on va peut-être manger des sushis qui coûtent cher. Et je vais peut-être popoter des petits gâteaux au chocolat fondant cochons.

J'ai un peu honte, la Saint-Valentin c'est tellement cliché et commercial. Des fois on la souligne, d'autres fois non. Ça dépend surtout de mon niveau de romantisme fleur bleue en février de l'année en cours. Mais après tout, fuck le kétaine, on n'a jamais trop de je t'aime...Joyeuse Saint-Valentin à tous !






mercredi 13 février 2008

Problème de poids

Ok. Toutes les filles qui pensent devoir perdre du poids, allez lire ça. Perdre plus de 200 kilos en 1 an... Vous êtes pas si mal hein !? ;-)

cyberpresse.ca/article/20080213/CPINSOLITE/80213030/5406/CPINSOLITE

La vieille dame au chapeau

Je déjeune avec Papoune. Nous sommes assises depuis un bon moment déjà. Nous avons fini de manger et nous parlons de tout et de rien, surtout de tout ce qui concerne nos amours.

Papoune :
Là, il va falloir que tu trouves un surnom à mon chum pour ton blogue.

Moi : Ouais, des fois je trouve ça vraiment dur. Ya pas déjà un surnom ? C'est plus facile...

Papoune : Ben ses amis l'appellent Biiiiip (censuré), mais moi je l'appelle le baiseur de l'ONU.

Moi, en riant : Ah c'est pas mal...Mais de toute façon, tant que je ne l'aurai pas rencontré, je ne parlerai surement pas de lui, ça peut attendre. Je penserai à un surnom en le voyant.

Papoune : Là aujourd'hui tu vas pouvoir raconter qu'on est allées déjeuner ensemble que tu as bu dans un verre gigantesque. (Le verre était effectivement gigantesque, il devait peser 5 livres vide.)

Moi :
Je sais pas trop, j'essaie de pas faire une liste et raconter tout ce que je fais dans ma journée, du genre "ce matin j'ai fait mon lavage". C'est un peu ennuyant. Il faut que je sois inspirée. Des fois j'écris juste sur des petites niaiseries qui m'arrivent. Ce matin, par exemple, dans l'autobus, j'ai été inspirée par une vieille dame et sa tuque....

Papoune, en riant : Ah oui ? Raconte !

Moi : Ça se raconte pas vraiment. C'est un peu dull au fond. Tu verras en le lisant.

Pendant que je prononce ces mots, quelqu'un déplace une chaise pour s'installer à la table derrière nous. Je regarde du coin de l'oeil. C'est elle. La vieille dame. Elle n'est même pas descendue au même arrêt que moi. Et je suis descendue depuis plus d'une heure.

Moi, surprise, la bouche grande ouverte :
C'est elle. La dame. Celle dont je suis justement en train de te parler.



J'ai finalement raconté l'histoire à Papoune, vraiment surprise de ce hasard. Histoire banale qui va comme suit...

Je suis assise dans l'autobus. Une vieille dame avec une belle tuque s'assoit devant moi. Tout est blanc autour de nous. Sur sa tuque, la neige commence à fondre et les gouttes d'eau ressemblent à des centaines de petits diamants incrustés sur son chapeau. Je suis fascinée par la beauté toute simple du moment. Je suis tellement enthousiasmée par la neige que je laisse même une toune de Noël jouer sur mon iPod. Jusqu'à ce que la neige accumulée sur le col de son capuchon se mette elle aussi à fondre et me tombe dessus, goutte par goutte. S'il y a quelque chose que j'haïiiiiiis encore plus que la fourrure, c'est la fourrure synthétique. À l'odieux et au moche, on ajoute le cheap. Je regarde l'eau glacée dégouliner de sa fourrure cheap lilas jusque sur mes genoux et la neige ne semble plus si chouette. Je skip la maudite toune de Noël et je me rappelle que je vais devoir pelleter tantôt. Marde.











mardi 12 février 2008

Borderline

Vendredi dernier je suis allée voir Borderline, le premier film de Lyne Charlebois. Si certains d'entre vous vous souvenez de mon humeur de vendredi dernier, vous conviendrez avec moi que ce n'était pas le film tout désigné pour me remonter le moral...mais bon...

J'ai vraiment beaucoup beaucoup beaucoup aimé ce film. Un petit quelque chose m'empêche de dire adorer. Peut-être la longueur de certains passages. Peut-être la beauté extrême de certaines scènes, beauté plastique qui m'empêchait de savourer pleinement la beauté des mots. J'étais tellement absorbée par le travail sur l'image que j'avais parfois de la difficulté à me concentrer sur l'histoire. C'est drôle, j'ai entendu une chroniqueuse culturelle que je déteste dire quelque chose de semblable et j'ai horreur de le dire, mais je partage en partie son opinion. Le film est tellement léché que parfois c'est trop, ça déconcentre. Mais les actrices sont sublimes. Isabelle Blais, nue dans tous les sens, Sylvie Drapeau en mère folle au regard qui glace le sang, Angèle Coutu dont le jeu, lors d'une scène en particulier, mérite à lui seul tous les prix du monde.

Après avoir vu ce film, mes petits problèmes ne semblaient plus si gros. Kiki est borderline, elle n'a pas de limites. Moi je sens parfois que j'en ai trop. Mais dans ce cas, peut-être que trop c'est mieux que pas assez. Je ne me suis pas sentie au bord du gouffre comme le personnage principal du film. Mais je me suis quand même sentie au bord de plein de choses. Au bord de péter ma coche. Au bord de tout planter et de m'inscrire dans un certificat en création littéraire, de m'improviser auteure. J'ai toujours chié sur ce programme. J'ai toujours levé le nez sur les cours qui apprennent à écrire. Peut-être que je m'en fais accroire. Peut-être que je chie sur ce cours comme on chie sur le p'tit gars cute dans la cour d'école en 4e année, le p'tit gars qu'on voudrait comme Valentin au fond. Peut-être aussi que j'essaie de fuir encore et toujours le moment où je vais finir un bacc et que je vais devoir travailler pour vrai, mettre un pied de plus dans le monde adulte.

Une autre bonne raison d'aimer Berlin

Je n'y suis jamais allée, mais je ne sais pas pourquoi, cette ville m'attire. Elle est mystérieuse, branchée, à la fois glauque et fashion, intrigante quoi. Aujourd'hui, j'ai une raison de plus de l'aimer...

Qui n'a jamais vécu une idylle de métro ? Un de ces moments magiques ou notre regard croise celui d'un bel inconnu, qu'on ne reverra jamais ? Eh bien l'équivalent berlinois de la STM a mis à la disposition de ses usagers un espace sur le net où on peut lancer des messages au bel inconnu comme une bouteille à la mer. Les passagers écrivent leur message d'amour en précisant l'heure et le lieu de la rencontre et si quelqu'un s'y reconnaît, une communication privée par courriel peut commencer ! C'est simple, mais fallait y penser.

lundi 11 février 2008

Pulsion

Parce que ma faim de toi n'a pas de fin
Je voudrais mordre chaque parcelle de ton corps

Toune du jour numéro 2

Toute la trame sonore d'Ascenseur pour l'échafaud, Miles Davis

Regarde-moi dans les yeux

Ce matin, je rencontrais mes nouveaux élèves au centre d'aide en français du cégep où je travaille. Deux personnes charmantes, et un absent que je prévoyais déjà absent, je l'ai déjà eu, je le connais...

Une de ces personnes a cependant une manie qui me déplaît, ou plutôt une façon d'être. Elle, ou plutôt il, regarde peu voire pas dans les yeux. Quand il me parle, il regarde le vide ou ses mains ou je ne sais quoi. Ça peut être de la timidité, de la profondeur, mais dans tous les cas ça me tape sur les nerfs. Comment développer un lien avec quelqu'un qui regarde le mur ? Arrrgh...

Vénus en amour

Ya encore une fois de l'amour dans l'air. Vénus est en amour, même si elle ne l'avoue pas encore. Elle radote, elle sourit tout le temps, elle a les yeux brillants. Elle a même oublié ses clés dans la voiture, les portes barrées, la voiture en marche. J'avais rarement vu ça. À -20 celsius, c'est pas si cool...mais c'est divertissant !

dimanche 10 février 2008

Rambo dans le métro

Porc-épic et moi sommes assis dans le métro. Je lis d'un œil distrait les nouvelles qui défilent sur le tit écran.

Moi : Hey, Sylvester Stallone a avoué avoir pris des hormones de croissance et de la testostérone pour Rambo.

Porc-épic me regarde avec une face du genre on s'en fout.

Moi, en riant parce que je me trouve ben drôle : Je me demande s'il va être accusé de dopage et perdre son Oscar.

Porc-épic ne dit rien. Il me regarde d'un air sceptique.

Moi :
Ben là...tu comprends pas mon sublime mot d'esprit ? Rambo...Oscar...Dopage...Tu comprends ?

Porc-épic fait la même face.

Moi :
Bon OK moi je me trouve drôle.

Porc-épic : Ouais je vois ça...



Hé qu'il a pas le sens de l'humour des fois...

Sport et sexe

Depuis quelques semaines, j'ai commencé, bien en retard sur tout le monde, à regarder la série-culte Sex and the city. Et j'adore !!! Dans un des épisodes, Samantha fréquente un homme grand fan de sport. Les Knicks gagnent ? Ils baisent. Ils perdent ? Du pain sec et de l'eau.

Ça m'a bien fait rire parce que c'est vrai que quand on commence à être fan de sport, la performance de notre équipe chérie a une influence sur notre vie sexuelle. Un soir où le Canadien est pourri, Porc-épic et moi sommes un peu peu frus, nous sommes moins dans le mood. Vous pouvez donc deviner que mon samedi soir n'a pas été très chaud cette semaine...6-1...putain...

samedi 9 février 2008

Gamine

Ça fait très longtemps que j'essaie de trouver un surnom à ma copine universitaire.

Zen ? Trop plate. Et je la perçois comme zen, mais elle a ses angoisses comme tout le monde, elle les montre simplement un peu moins que les autres, elle semble plus relax et cool.

Port-Jolienne, en l'honneur de son coin de pays ? Un peu trop technique...

L'accordéoniste ? La pianiste ? Bof...

Un nom de déesse quelconque ? Je ne trouve pas laquelle.

Puis j'ai pensé à sa démarche, son sourire, ses cheveux courts et rebelles et ça m'est venu : Gamine.

Alors voilà, maintenant qu'elle a un nom je peux parler d'elle. Aujourd'hui, j'ai appelé Gamine pour qu'elle me remonte le moral, pour qu'elle me dise de ne pas lâcher. Je sais, dix millions de personnes me l'ont dit déjà, mais elle est pas mal l'idée que je me fais d'un bon prof alors je me suis dit que si elle comprenait mes angoisses, tout allait aller. Et elle a compris. Elle a eu des journées de merde elle aussi, des journées où elle sentait qu'elle perdait le contrôle. Elle aussi songe à ne pas faire ce job de merde. Elle flirte avec l'idée de se tourner avec la psycho scolaire. Moi je songe à retourner à mes premières amours, les adultes, où on ne perd pas la moitié de son temps en gestion de classe. Je suis un peu découragée ces temps-ci, je n'ai pas envie de faire de la suppléance, mes cours m'emmerdent. Mais bon, je ne peux pas lâcher maintenant, si près du but, sans mon maudit papier. Je vais au moins finir mon bacc et je verrai où ça me mène. Arrrgh que vienne l'été, pitié...

Toune du jour

The great escape de Patrick Watson

White noise et eau dure

Ce matin, je suis toute seule au travail, seule au 9e étage avec plein de bureaux vides. Dans le silence total. Soudain, j'entends un bruit vraiment bizarre : des voix viennent de derrière le moniteur de mon ordi. Je me dis que je rêve. Puis ça recommence. Il y a des voix qui sortent d'un des speakers de l'ordi, voix qui ne viennent pas du tout dudit ordi. Je trouve ça un peu bizarre. Je me demande si je suis dans le film White Noise et des morts essaient de communiquer avec moi...J'appelle Plume pour lui faire part du phénomène troublant. Zut. Elle n'est pas là. J'en parle à son amoureux, Geek Joyeux, qui me raconte qu'un de ses amis pogne depuis des années les conversations des camions de déneigeurs sur ses speakers. Eh ben. Peut-être que des déneigeurs morts ont essayé de communiquer avec moi aujourd'hui.

J'arrive à la maison et Porc-épic m'explique que depuis qu'il a démonté puis remonté le robinet de l'évier de la cuisine, l'eau détruit le savon à vaisselle. Quelque chose comme si l'eau était dure. Eh ben. Drôle de journée.

vendredi 8 février 2008

Bouchée de travers

La journée a effectivement été longue.

Je ne pensais jamais pleurer avec une bouchée de brochette de poulet du Vieux Duluth en travers de la gorge. Les yeux pleins d'eau, la morve au nez et une haleine d'ail. Charmant. J'ai pensé à Plume, avec qui j'allais souvent m'intoxiquer sur l'heure du midi à la job.

Beaucoup parlé aujourd'hui. Avec ma boss au cégep, qui m'a rassurée. Mais nous, les angoissés, ne restons pas rassurés longtemps alors les vannes n'ont pas été longues à se rouvrir quand j'ai vu ma mère en soirée. Mère qui m'a beaucoup écoutée. Ça m'a fait du bien.

En parlant avec ma mère, j'ai réalisé que la seule chose qui va vraiment bien dans ma vie, c'est Porc-épic. J'ai eu peur d'être la seule chose qui va mal dans la sienne.

Je sais que je suis déprimante depuis hier. Mais je prends ma déprime avec humour. Je la regarde, la chéris, la roule en boule et j'essaie de la cacher dans un coin. Je suis triste comme la pluie, mais je sais que je vais m'en sortir. Je m'en sors toujours, c'est ça mon problème.

Consolation

J'ai vu que Porc-épic, après m'avoir consolée hier tant bien que mal, m'a laissé un "je t'aime" avec plein de becs sur le frigo. Et je me suis remise à pleurer. La journée va être longue.

Traumatisée

Hier, en me couchant, je me suis mise à pleurer. On dirait que je suis traumatisée de ma journée d'hier. Pour la première fois de ma vie, j'ai senti que je perdais le contrôle sur une classe. Et j'ai vraiment détesté ça. J'essaie de me dire que ça va bien aller la prochaine fois (même si j'ai foutrement le goût qu'il n'y ait pas de prochaine fois...), que la suppléance n'a rien à voir avec la job. J'essaie de penser à mes autres suppléances qui se sont bien passées. Mais...Je ne peux pas m'empêcher de me demander si j'ai pas choisi la pire job du monde. Et ça me rend triste comme la pierre ce matin...

jeudi 7 février 2008

Cauchemar

Tous les ingrédients étaient en place pour une journée pénible : arts plastiques, secondaire 1, activité plate, dernière journée de la semaine (pédago demain). Je suis donc brûlée, psychologiquement et physiquement. Hey, on était mongole en secondaire 1 hein ? Ceux qui m'ont tiré le plus de jus ? Curieusement, la gang de nerds frisés boutonneux obsédés par Zelda. Caline...l'enfer ben raide. En plus, j'ai perdu mes clés. Ou je me les suis fait voler. Mystère. J'avais mon porte-clé clé de sol, cadeau de ma maman. Porte-clé grenouille, cadeau de ma grand-maman. Et surtout, ma clé vierge identique à celle de Plume, symbole de notre cohabitation. Fait chier. Je sais que c'est bien payé, mais je vous jure que ça les valait les 200 piasses...

Retour sur les messages et commentaires :

Finalement j'ai mangé toute seule dans la classe, dans le noir. J'avais crissement besoin de silence ! Ya vraiment pu beaucoup de profs qui y étaient dans notre temps. J'ai quand même croisé une ancienne prof de français dans la salle des profs, je pense que ça lui a donné un coup de vieux.

L'anxieuse

Je me gosse. C'est vraiment pas grand chose ce que je m'en vais faire. Pourtant, j'ai encore eu du mal à dormir toute la nuit. Envoyez-moi des ondes positives aujourd'hui !

mercredi 6 février 2008

Ya de l'argent dans l'aaaaaiiiiiiir

Suppléance à mon ancienne école demain, qui est à 15 minutes à pied. Yéééééééé !

Ya de l'amour dans l'aaaaiiiiiiir

Ya de l'amour dans l'air, comme dans la chanson. Oui oui, fini le broyage de noir...

Brève conversation virtuelle avec Anita ce matin, qui m'a dévoilé les derniers développements avec son beau Texan démocrate, qui l'a embrassée passionnément. Puis, j'appelle Papoune, pour apprendre qu'elle et son journaliste globe-trotter ne se quittent plus ! Elle était même un peu désemparée à l'idée de le quitter deux jours pour aller voir des amis en Outaouais.

Ah, ça me rappelle notre premier été à Porc-épic et à moi, nous avions 16 ans et nous suivions encore un peu nos parents...Il était parti une semaine dans un chalet et c'était le drame total. Il m'a écrit tous les jours (pas des e-mails là, des vrais lettres) et son père l'a amené une fois ou deux à la station-service du village pour qu'il m'appelle. Ah la première séparation, c'est toujours déchirant...après 7 ans, c'est pu la même histoire...Mais non, je ne suis pas si blasée, l'été dernier, quand je suis allée en Gaspésie, j'ai un petit ouch au coeur en voyant la mer sans mon chéri, il m'a manqué et j'avais hâte de le voir pas mal pendant le voyage de retour. Surtout que l'air marin, tsé, ça ouvre TOUS les appétits...hihihi...

Ah mes chéries, vous m'avez mise de bonne humeur, je retourne à mes recherches ennuyantes avec le sourire et une envie de printemps.

La Prison

J'ai rêvé que j'étais en prison, attachée, et qu'un enfant venait me chier dessus. Littéralement.
La suppléance me tente, c'est fou...

mardi 5 février 2008

Potin québécois

Andrée Watters et Sylvain Cossette...en couple...

S'tu moi ou...brrrrrr....

Hôtels crasseux

Tripadvisor vient de publier sa liste des hôtels les plus moches des États-Unis. Le numéro 1 est...à New York, évidemment, la ville de tous les excès, des meilleurs endroits comme des pires ! Fiou, ce n'est pas l'hôtel que j'ai choisi...

cyberpresse.ca/article/20080205/CPVOYAGES/80204130/1016/CPVOYAGES

Météo

Avec le temps, je me rends compte que c'est fou à quel point mon humeur est influencée par la température. Aujourd'hui, c'est gris, on annonce de la bruine verglaçante. Et je file grise en masse, paresseuse et pas super inspirée. Belle journée pour rester couchés en amoureux me semble. Mais non, ya l'école et le travail. Pouah...

lundi 4 février 2008

Elizabeth, roi d'Angleterre ou reine de l'ennui ?

Petit retour sur ma sortie théâtre de samedi soir au TNM. Porc-épic n'a pas tellement aimé la pièce. En fait il l'a aimée, mais sans plus, ce qui revient au même finalement. Moi je l'ai appréciée, Marie-Thérèse Fortin était très bonne, mais j'ai trouvé le propos central un peu simpliste. Si on se fie à l'auteur, une femme ça pleure, et un homme ça tue. Voilà. Elizabeth n'est femme que lorsqu'elle se met à brailler. Eh ben. Poursuivons ce raisonnement...

Je suis un homme car...

- Je pète, je rote, je sacre.
- Je n'ai rien contre la porno.
- Je ne fais presque pas de ménage, ni de bouffe.
- Je pète des crises.
- Je me mouche sous la douche.
- J'aime conduire un char.
- J'aime les p'tites vites pis des fois les préliminaires ça me gosse.
- Je fais des rêves cochons.
- J'ai une libido.
- Je joue à des jeux vidéos.
- J'aime la science-fiction.
- X-Files est une série culte pour moi.
- J'aime les comédies grasses et les films d'horreur asiatiques obscurs.

Je suis peut-être une femme car...

- Je pleure tout le temps, notamment en regardant des annonces touchantes à la télé et en lisant la rubrique nécrologique. Parfois je pleure de bonheur.
- J'ai peur des bestioles dans ma maison, surtout les rats.
- Je pose des questions comme "tu m'aimes-tu" ou "me trouves-tu belle".
- Je chante des chansons d'amour sous la douche.
- Je fais "onh" à toutes les fois que je vois un bébé cute.
- J'achète compulsivement des savons qui sentent bon.
- J'aime les comédies sentimentales et les drames à la The notebook.
-
J'aime manger de la réglisse entre amies.
- Je n'aime pas me salir les mains.

Bon...si on se fie au nombre, la chirurgie m'attend...d'autre chose à ajouter à la liste ? Envie de partager votre liste personnelle ?

L'index

Il y a une émission vraiment divertissante à Musimax, même si l'animatrice est insupportable : L'index. Cette émission présente toutes sortes de palmarès cocasses. Aujourd'hui : les 10 pires refrains du Québec. Ah, que de bons souvenirs...Je vous partage quelques uns.

Les Chinois de Mitsou : "Non non non, c'est pas comme ça qu'on fait l'amour. Regarde les Chinois."

Billy de ma préférée Julie Masse : "Billy, j'te veux dans ma vie. Billy, j'suis jamais partie. J't'ai gardé une place au chaud dans mes feelings. J'couperai jamais le fil Montréal à Brooklyn."

Loulou des BB : " Un business de caresse, cuisses de maîtresse, je suis en détresse."

RAMENEZ-NOUS LES ANNÉES 90 QUELQU'UN !!!

Retour sur le ragù

Excellent, je vous le recommande à tous.

dimanche 3 février 2008

Recette à la lettre

Porc-épic est en train de popoter. La recette vient du livre de di Stasio et s'appelle "Ragù du dimanche". Wow. On peut dire qu'il respecte vraiment toutes les instructions...

Dévisager en toute quiétude

J'aime fixer les gens dans les transports en commun. J'essaie d'imaginer ce à quoi ressemble leur vie, je leur invente des personnalités, des soucis, des rêves. Ou je trouve tout simplement qu'ils ont l'air de vrais cons. Bon. Ce qui est embêtant, c'est que parfois, les gens fixés s'en aperçoivent, et ça peut devenir gênant. La semaine dernière, j'ai trouvé la cible idéale : un aveugle. OK, ça parait cheap, mais bon, ça ne lui fait pas de mal ! Il y avait donc dans le métro, un aveugle, cinquantaine avancée, barbu, très propre, bien habillé avec un manteau de cuir et tout. Mais ce qui me fascinait surtout, c'était le joujou qu'il avait sur ses genoux : une espèce de clavier hybride, avec une rangée de touches en braille, qu'il effleurait du doigt avec une régularité à faire pâlir un métronome. Une de ses mains glissait le long des touches et l'autre venait parfois appuyer son mouvement. J'avais l'impression d'assister à un ballet mystérieux dont je ne pouvais éloigner le regard. Autour de moi, tout le monde s'en crissait. Étais-je la seule qui n'avait jamais vu un truc pareil ? Ou bien la seule pas gênée de le fixer ? Ou bien la seule pas totalement engluée dans la monotonie métroïdale ?

À Jean-Talon, l'homme s'est levé pour descendre et évidemment tout le monde s'est tassé pour laisser passer le pauvre aveugle. Un homme qui se tenait près de lui avait déposé ses trucs par terre et s'en est éloigné pour laisser passer l'aveugle. Une autre femme a vu des trucs par terre, près du banc et a paniqué : "Monsieur, monsieur, est-ce que c'est à vous, est-ce que c'est à vous ?" Sa réaction était vraiment exagérée comparée à ce qu'on voit d'habitude. En se rendant compte que ce n'était pas à lui, elle s'est justifiée: "Ah je n'aurais vraiment pas voulu qu'il oublie ses choses." Tout le monde a hoché la tête. Qu'un pauvre type oublie son parapluie, on s'en câlisse, mais un aveugle, ah ÇA c'est grave. J'ai trouvé ça très drôle. Tout le monde avait pitié de l'homme parce qu'il était aveugle. Pourtant, il n'était visiblement pas démuni du tout, autant monétairement qu'intellectuellement. Il y avait dans ce wagon beaucoup de personnes qui faisaient beaucoup plus pitié que lui. Je le sais, je l'ai vu en les fixant effrontément...

samedi 2 février 2008

Samedi heureux

Pas beaucoup de temps pour écrire, mais j'ai envie d'ajouter un petit quelque chose pour couvrir mon billet un peu déprimant d'hier soir...Samedi heureux jusqu'à maintenant.

- Je vais dormir dans de nouveaux draps ce soir, pas dans les vieux rayés délavés.
- Il fait soleil.
- Le Canadien est en train de gagner.
- Je mange des sushis pour souper.
- Porc-épic et moi allons au théâtre ce soir.

Plein de bonnes raisons de sourire !

vendredi 1 février 2008

Celui qui souffre

On dit souvent que dans un couple, il y en a un qui aime plus, celui qui souffre et un qui aime moins, celui qui s'ennuie. Je me souviens d'une conversation avec mon beau-père, pendant laquelle il m'a dit savoir depuis longtemps qu'il aimait son amoureuse plus qu'elle ne l'aimait et qu'il vivait très bien avec ça. Ça m'avait flabbergastée. Je crois que c'est vrai, qu'on ne peut pas aimer également, qu'il y en a toujours un des deux qui aime un peu plus. Mais les rôles peuvent s'échanger dans une relation à long terme il me semble. Et je ne pourrais pas supporter d'être dans une relation où je saurais très clairement lequel est lequel.

Mais j'avoue que ce soir, et depuis un certain temps, je me sens plus du bord de celui qui souffre. Ça peut être le blues de janvier-février qui me rattrape. Ça peut être le fait que j'ai toujours l'impression que Porc-épic me chiale après, que ce soit sur ma façon de couper une tomate, mon pyjama ou ma façon de zapper. Ça peut être le stress de pas avoir une cenne dans mon compte. Ça peut être le fait que j'ai l'impression qu'il s'ennuie avec moi. Ou ça peut être juste la pluie verglaçante.

En attendant NY

Je dois bientôt rapporter les guides de NY à la biblio. En fouillant dedans, je demande à Porc-épic ce qu'il voudrait faire là-bas.

"Me faire du fun."

Mais encore ?

"Faire l'amour."

Quelque chose d'organisé peut-être ? Après lui avoir tiré les vers du nez, voici ce qu'il a fini par dire : un spectacle, un peep show (je pense que c'était une blague...), beaucoup de kiosques à hot dogs.

Mmm.Du plaisir en perspective. Je pense que c'est moi qui devrai sortir une liste de musées...

En attendant la tempête

On annonce une tempête et je suis tout excitée, comme une gamine. J'attends, j'attends, je scrute le ciel à travers la fenêtre, mais la neige qu'on nous annonce tarde à se pointer. Moi qui suis déjà prêter à me scraper le dos avec la pelle. J'adore les jours de tempête où je n'ai pas à sortir. Où je peux me blottir dans une couverture chaude, lire, écouter un bon film, regarder la neige tomber. Ah...le bonheur...Aouèye neige, tombe!