jeudi 17 janvier 2008

Brûlée et gonflée

Je suis brûlée.

Je n’ai même pas travaillé finalement. Tant de stress, et même pas une cenne au bout du compte. J’ai fait quelques courses matinales, puis je suis allée faire un saut chez Vénus, ma déesse à moi, reine de l’amour, qu’il soit chaste comme celui qu’on partage depuis quelques années ou charnel à souhait.

Vénus est mon amie la plus improbable. Nous sommes si différentes, c’est ce qui nous rapproche je crois. Encore ce matin, je la regardais se maquiller, j’observais ses gestes tellement ancrés qu’ils sont automatiques et je l’écoutais d’une oreille me parler de ses amours. Wow. J’ai trouvé un petit quelque chose de charmant à ce long rituel, moi qui ne possède ni fond de teint, ni crayon, ni rouge à lèvre, même pas un petit tube de gloss (eh oui Anita…).

Vénus donc, amie improbable parce qu’au cégep, elle était celle qui se tenait avec les filles à mèches. Moi je me tenais avec Papoune aux cheveux rouges et aux pantalons carottés trop grands pour elle et le Chicoutimien, grand type un peu dégingandé aux cheveux en broussaille. Un jour, un peu par hasard, nous nous sommes raconté nos malheurs et nos bonheurs. Et ça a cliqué. Depuis ce temps-là, nous continuons de nous les raconter, beau temps mauvais temps. Nous pouvons passer des mois sans nous appeler et puis pouf, un coup de téléphone et on continue cette conversation comme si elle s’était terminée hier. Je l’ai déjà écrit à quelque part, je ne sais plus où, mais Vénus fait partie de cette race très rare de gens qui s’arracheraient un rein avec leurs dents pour quelqu’un qu’ils aiment. Où que je sois, je sais que si je suis dans le pétrin, elle sera toujours là pour moi. Et ça ça vaut de l’or.

Tout ce long message pour dire que je suis brûlée, trop pour écrire. Mmm. Visiblement la deuxième partie de la phrase ne tient plus. hihihi Je suis allée déjeuner avec Vénus et je suis brûlée. Gonflée d’amour et de bouffe. Ça fait du bien des fois.

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