samedi 9 février 2008

Gamine

Ça fait très longtemps que j'essaie de trouver un surnom à ma copine universitaire.

Zen ? Trop plate. Et je la perçois comme zen, mais elle a ses angoisses comme tout le monde, elle les montre simplement un peu moins que les autres, elle semble plus relax et cool.

Port-Jolienne, en l'honneur de son coin de pays ? Un peu trop technique...

L'accordéoniste ? La pianiste ? Bof...

Un nom de déesse quelconque ? Je ne trouve pas laquelle.

Puis j'ai pensé à sa démarche, son sourire, ses cheveux courts et rebelles et ça m'est venu : Gamine.

Alors voilà, maintenant qu'elle a un nom je peux parler d'elle. Aujourd'hui, j'ai appelé Gamine pour qu'elle me remonte le moral, pour qu'elle me dise de ne pas lâcher. Je sais, dix millions de personnes me l'ont dit déjà, mais elle est pas mal l'idée que je me fais d'un bon prof alors je me suis dit que si elle comprenait mes angoisses, tout allait aller. Et elle a compris. Elle a eu des journées de merde elle aussi, des journées où elle sentait qu'elle perdait le contrôle. Elle aussi songe à ne pas faire ce job de merde. Elle flirte avec l'idée de se tourner avec la psycho scolaire. Moi je songe à retourner à mes premières amours, les adultes, où on ne perd pas la moitié de son temps en gestion de classe. Je suis un peu découragée ces temps-ci, je n'ai pas envie de faire de la suppléance, mes cours m'emmerdent. Mais bon, je ne peux pas lâcher maintenant, si près du but, sans mon maudit papier. Je vais au moins finir mon bacc et je verrai où ça me mène. Arrrgh que vienne l'été, pitié...

Aucun commentaire: