mercredi 30 avril 2008

New York, New York : Les transports

Avant de tout oublier, je commence ce soir mes mini-chroniques new yorkaises par thème. Allons-y dans l'ordre : comment s'y rendre et comment se mouvoir une fois rendu là.

Pour un court séjour à Manhattan, pour deux, même avec un parking à 40$ par jour et de l'essence chère, nous avons calculé que ça nous coûtait légèrement moins cher en auto qu'en autobus. Et nous sommes quand même restés 4 nuits. Si on enlève 2 nuits pour une courte fin de semaine, ça devient encore plus avantageux, car le bus ne diminue pas mais le parking oui. Et si comme nous, vous avez la chance de trouver un trou gratuit quelque part sur la rue, c'est encore mieux ! En plus, il faut le dire, la route est vraiment belle dans les Adirondacks et je pense qu'on peut bien mieux l'apprécier dans sa bagnole avec la musique dans le tapis que dans un bus bondé de nuit. On peut arrêter quand on veut, pisser et manger quand on veut, mettre la musique qu'on veut, s'asseoir près de qui on veut. La joie finalement.

Une fois rendu à Manhattan, la voiture est évidemment à proscrire, à moins d'être masochiste, voire suicidaire. Les Américains conduisent comme des malades, et les New Yorkais semblent être parmi les pires. Sur l'autoroute, on se sent comme une tortue à 120 : tout le monde roule à 130-140. À NY, on se sent comme un mononc' si on respecte des trucs comme les feux rouges, les voies réservées et des valeurs ridicules comme le civisme. C'est chacun pour soi et tassez-vous de d'là.

Porc-épic et moi avons essayé un ensemble de moyens de transport : taxi, marche, métro, autobus, calèche.

Taxi : Wow !!!! Vraiment moins cher qu'à Montréal et plus rapide qu'on pourrait le croire malgré le trafic car les chauffeurs de taxis conduisent particulièrement comme des malades. Si on ne regarde pas trop et qu'on s'accroche, au moins on se rend vite. Moi qui aime les gogosses, j'ai surtout été impressionnée par les écrans tactiles qui donnent toutes sortes d'infos, dont les nouvelles, la météo, le trajet suivi par la voiture, et le paiement tellement facile et efficace. On passe sa carte de crédit soi-même, on peut indiquer le pourboire en dollars ou en pourcentage de la course et après un gros 2 secondes c'est réglé ! Une chance que je n'habite pas là-bas, je me ruinerais avec ça...Pour en attraper un, il faut faire comme les films, c'est-à-dire se ruer dessus sans aucune considération pour toute autre personne qui essayait de faire de même.

Marche : Le moyen de locomotion privilégié par tout bon touriste qui n'a pas peur des ampoules et des coups de soleil. Mais attention aux distances quand on a un rendez-vous important du genre le récital d'une de ses meilleures copines : ce qui peut paraître court sur une carte est peut-être ben long finalement, surtout entre les avenues...En cas de désespoir, utiliser notre ami le taxi.

Métro : Très efficace, surtout parce que 24/24. Quand on est fatigué, il est par contre assez facile de s'y perdre si on ne le connaît pas bien et qu'on descend à quatre stations "23rd st" différentes...Dans le wagon, c'est bruyant mais propre. À l'extérieur du wagon, c'est silencieux et sale. Le seul tunnel qui ne sentait pas la pisse à plein nez est celui vers le Musée d'histoire naturelle.

Autobus : Pas grand chose à dire, si ce n'est vive l'air climatisé !

Calèche : Assez bref et on se fait fourrer un peu, mais faut le faire au moins une fois le tour de calèche dans Central Park !

mardi 29 avril 2008

Panne

Je suis en panne ce soir. Fatiguée de la fin de session. Je suis un peu tannée de mon abonnement aux hôpitaux. Même si c'est seulement en tant que visiteuse. Je suis un peu tannée de l'école. C'est la fête de mon père aujourd'hui. C'est ma mère qui me l'a rappelé. C'était pas vraiment nécessaire.

lundi 28 avril 2008

Apocalypse

J'ai toujours eu horreur du changement. Les changements me font peur, ils m'angoissent, me font pleurer et rager bien avant de m'apporter quoi que ce soit de bon. J'ai toujours été comme ça, d'aussi loin que je me souvienne. Dans un monde qui bouge trop vite et qui me force à prendre trop de décisions, je m'accroche à toutes ces petites choses qui ne changent pas. L'amour de ma maman. La couleur d'un ciel orageux. La première crème molle de l'été, ou la première guimauve autour d'un feu. La brûlure des piqûres de moustiques. L'odeur du gazon coupé. Le bruit du wagon de métro qui arrive. Bernard Derome. La façon de se frotter le nez de Porc-épic...

Aujourd'hui, c'est l'apocalypse, le pire des changements, un pilier de mon enfance qui s'écroule. On a changé la recette du Kraft Dinner. Je ne suis pas certaine de m'en remettre.

Vengeance ?

On disait que Price aurait envie de se venger. Il a plus l'air d'avoir envie de se cacher. Halak après la pause ?

dimanche 27 avril 2008

Discussion philosophico-politique ou the inclusive noune

Je fais mon travail sur le documentaire La leçon de discrimination. Je me tourne vers Porc-épic.

Moi :
Non mais c'est fou quand même. La catégorisation, c'est un des processus cognitifs les plus fondamentaux de l'être humain. Si je ne faisais pas de catégories, je ne pourrais même pas appréhender le monde, je ne serais pas capable de réfléchir. Je ne pourrais même pas percevoir ton crayon si mon cerveau ne me disait pas qu'il n'est pas comme la table, qu'il est différent. C'est normal qu'on fasse la même chose avec les humains. Tsé, on perçoit toujours des différences, mais lesquelles ? Tsé le fameux "nous" et "eux". Toi, quand tu dis "nous", à qui tu penses au fond ?

Porc-épic : C'est un "nous" inclusif. An "inclusive noune".

Je me bidonne.

samedi 26 avril 2008

vendredi 25 avril 2008

Mélancolie du vendredi soir

J'ai un petit down passager ce soir, une douce mélancolie sans raison, comme un voile devant les yeux. Je sais que j'ai tendance à me complaire dans ma tristesse, à me rouler dedans comme dans une doudou et attendre simplement que le temps fasse son oeuvre et qu'elle passe. Sans tristesse, ça n'existerait pas le bonheur j'imagine hein ?

Peut-être que c'est la brise trop fraîche.
Peut-être que c'est la saisie de données qui m'attend demain.
Peut-être que c'est la conversation de figures paternelles shitteuses que j'ai eue avec Maman.
Peut-être que c'est mes travaux que je n'ai plus envie de faire.
Peut-être que c'est cette photo de certaines filles parties au bout du monde alors que j'ai peur d'aller au bout de la rue.
Peut-être que c'est que mes amies me manquent.
Peut-être que c'est que je suis fatiguée.
Peut-être que j'aimerais être encore à Central Park, sans soucis et sans obligations.
Peut-être que c'est cette carte de fête sortie du placard de Porc-épic qui m'a rappelée que je haïssais les amours tièdes et qui me fait me demander si j'en suis rendue là.
Peut-être que c'est juste moi.

Le symbole ultime de la mélancolie pour moi ? Ce vers de Mallarmé, que je trouve superbe.

La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres

jeudi 24 avril 2008

L'ennemi de la planète

Quel est le plus grand obstacle à la lutte contre les changements climatiques ? L'immense plaisir de conduire. Sans blague. Une journée comme aujourd'hui, ensoleillée, douce, on se sent comme le maître du monde au volant de sa bagnole, les fenêtres grandes ouvertes. Une journée comme aujourd'hui, demandez-moi de vendre l'auto, je vous envoie promener. Porc-épic aime chialer contre le fait qu'on a une auto, mais moi je nous trouve déjà ben bons d'aller travailler/étudier en métro la très très grande majorité du temps. J'ai beau faire ma part, j'aimerais que l'industrie en fasse un bout elle aussi...Faites des chars électriques putains et arrêtez de culpabiliser le pauvre monde !

mercredi 23 avril 2008

Crampe de joue

Je viens de me lever de mon divan et j'ai une crampe dans la face tellement j'ai souri tout le long de Juno. Vraiment drôle, cute et touchant comme film. Depuis le temps que je voulais le voir...

mardi 22 avril 2008

Retour NY et conversations de filles

Je pense que je ne raconterai pas tout NY en détail parce que ce serait bien trop long et plate. J'irai donc par thèmes ou quelque chose du genre, question que ça puisse servir à ceux qui ont l'intention d'y aller ou qui sont juste curieux ! Pour l'instant, je délaisse NY en partie, détails "juteux" de conversations de filles, âmes sensibles s'abstenir...Deux conversations...

Samedi soir, New York, nous marchons dans la ville Porc-épic et moi, nous revenons du resto, totalement épuisés, il est autour de minuit. Je viens de terminer mes règles et ça fait deux jours qu'on se balade du matin au soir.

Moi :
Ouais...Là c'est le genre de trucs que je préférerais dire à mes amies de filles, mais ya juste toi en ce moment pis faut vraiment que j'en parle alors...

Porc-épic, pas sûr : Ouain...

Moi : J'ai tellement le cul irrité !!! Tsé, les serviettes sanitaires, c'est un peu comme une couche, ça garde toute l'humidité, pis là ça fait deux jours qu'on marche pis j'ai mal au cul en crisse, chui sure que chu toute rouge comme les bébés.

Porc-épic, avec un ton de "je veux pas le savoir" : Euh...met de la crème ?





Autre conversation de pause au cours aujourd'hui, nous sommes Gamine, Sunshine, moi et Ti-Gars qui se pousse quand on commence à parler de règles. Sunshine essaie de nous vendre le principe du keeper, la gugusse en silicone que tu mets et vides à chaque jour, le mini-bol à menstru finalement.

Sunshine :
J'vous dit les filles, c'est trop génial, c'est super propre en plus, c'est pas dégueu comme les serviettes et les tampons et ça pollue pas.

Gamine : Ouais faudrait que j'essaie ça, mais ché pas, je veux pas l'essayer en voyage. (Note : elles partent faire le stage en Argentine dans 2 jours) Est-ce que ça peut faire des infections ?

Sunshine : Non, je pense pas, tsé, t'as juste à te laver les mains, c'est tout.

Moi, avec un sourire en coin : Bah, de toute façon, est-ce que tu te laves vraiment toujours les mains avant de te les mettre là ?

Fou rire généralisé...

lundi 21 avril 2008

De retour à Montréal

De retour, juste à temps pour le Canadien ! Je suis un peu triste de revenir, j'en aurais pris plus de journées à errer dans les rues de la ville, sans contraintes, sans travaux, sans soupers à préparer, sans ménage à faire. Zut.

dimanche 20 avril 2008

Benedict XVI in New York

Chaque matin, nous avons déjeuné en regardant les aventures du Pape à New York dans le lobby de l'hôtel. Chaque jour, nous avons assisté à divers bouchons monstres suivant les déplacements du Pape. Nous avons aussi vu des vendeurs de cossins pro ou contre le Pape. J'ai vu des t-shirts I love NY avec une tête de Pape à la place du légendaire coeur. Plein de religious freaks aussi. Et aujourd'hui, une chose des plus weirds : un bizarre a déversé un tas de sang sur les marches d'une église. Les pompiers étaient là et finissaient de nettoyer le tout. Divertissant de passer un week-end dans la même ville que le Pape.

Melting pot d'aventures new yorkaises numéro 2

Vendredi, on se lève, on déjeune et opération on s'occupe du char. Nous avions laissé l'auto dans un stationnement souterrain comme il y en des milliers à Manhattan, sur notre rue, deux coins de rue plus loin. À 38$ par jour, parait que c'était un bon prix. En revenant le jeudi, nous avons constaté que le stationnement sur la rue était lui totalement gratuit et, heureuse coïncidence, que le lendemain le stationnement était interdit de 9h00 à 10h30 sur la rue. Nous nous sommes donc dit que nous allions sortir la voiture vers 10h15, puis revenir nous stationner sur la rue. Nous nous levons donc le lendemain, tout heureux, on déjeune on sort et...stupeur. Aucun espace sur la rue. Il est 10h00 et la rue est pleine de voitures, avec leurs conducteurs au volant qui attendent que le temps passe en lisant le journal, en dormant ou en buvant un café. Les New Yorkais ne déplacent même pas leurs voitures. Ils s'assoient à l'intérieur pendant 1h30 en attendant qu'un agent de stationnement passe. Wow. Je sais que ce ne sont pas tous des touristes, parce que nous avons finalement trouvé un spot après que j'aie demandé à un native de bouger sa voiture et que je l'aie insulté à l'os.

Moi : Is there a reason why you're in the middle of the space ?

New Yorkais susceptible : What do you mean ? I'm in the middle of nothing.

Moi : It's just that you're in the middle of a big space and I wondered if you're keeping a spot for someone else.

NYS : I don't know what you mean. I'm in the middle of nothing. I've lived here 40 years. I'm in the middle of nothing. I you ask me to move, I'll move.

Moi : Well, can you move ?

Nous avons donc pu finalement nous parker gratis. Yé.

samedi 19 avril 2008

Melting pot d'aventures new yorkaises

Petit message de récit new yorkais, question de vous faire part de mes aventures et réflexions, et de me souvenir un peu de ce que j'ai fait par après !

Nous sommes arrivés jeudi, vers 16h00, après avoir contourné New York et traversé tout Manhattan à l'heure de pointe parce que j'avais oublié la fin du chemin à Montréal...Totalement morts de fatigue, nous avons veggé dans la chambre et écouté le hockey à la radio sur Internet (oui, on est fans...). Après la partie, petit coup de fil de bonne chance à Anita, puis direction bouffe. Première expérience du métro, vraiment sale, puant et labyrinthique, mais efficace, je l'avoue. Nous sommes allés manger une montagne de smoke meat au Carnegie Delicatessen, avant de nous diriger vers Times Square avec une marée de touristes. Ayoye. Il y avait tellement de lumières, on aurait dit qu'il faisait jour, j'aurais pu m'asseoir et lire le journal n'importe où dans le coin. J'ai vu un groupe scolaire, avec la prof qui agitait désespérément une napkin au-dessus de sa tête pour essayer de ne pas perdre ses élèves. Je pense que je serais incapable d'amener un groupe à Times Square. Je suis ben trop mère poule et parano, j'aurais tout le temps peur d'en perdre un. Après Times Square, retour à l'hôtel, dans notre chambre d'hôtel très propre et confo, et dodo.

Suite de mes aventures plus tard...

vendredi 18 avril 2008

jeudi 17 avril 2008

Le roi du volant

Je viens tout juste d'arriver dans ma chambre d'hôtel, je suis brûlée dans tous les sens du terme, brûlée de mon stress de cette semaine, brûlée de la route et brûlée d'avoir cuit dans mon char au gros soleil toute la journée. Mon premier coup de soleil de la saison ! La chambre est vraiment propre et confo, il fait beau, les arbres sont en fleur, je peux hacker plein de réseaux pas sécurisés, la vie est belle !

Fidèle à mon habitude des dernières semaines, quelques constations automobiles...La route pour aller à New York est vraiment superbe pour les premières heures. Les Adirondacks, wow ! J'ai fait le début du chemin, Porc-épic la fin parce que ça ne me tentait pas de conduire pour entrer à New York. Avec raison !!! Porc-épic a toute mon admiration, conduire dans Manhattan à l'heure de pointe, je ne suis vraiiiiment pas rendue là. Les Américains conduisent comme des malades : autour de 130 sur l'autoroute, et comme des vrais cowboys qui ne connaissent pas du tout les notions de lumière, voies, flashers. Mais les klaxons, ça oui. Vraiment, Porc-épic est le roi du volant.

mercredi 16 avril 2008

New York, New York

À moins que le ciel me tombe sur la tête, demain je serai à New York. Et j'amènerai mon ordi, alors je pourrai raconter toutes mes péripéties ! Pour l'instant, je suis marabout et brûlée de ma semaine, tannée de trier mes affaires...espérons que le sourire me revienne demain !

mardi 15 avril 2008

Excitation ternie

Je suis super énervée, parce que je m'en vais finalement à New York dans deux dodos. Mais je suis aussi un peu triste, parce que la grand-mère de Porc-épic va mourir très bientôt et que ça lui met une grosse boule sur le coeur. Son cancer s'est généralisé, elle n'a plus toute sa tête, demain il va aller la voir à l'hôpital et c'est surement sa dernière chance de l'attraper lucide. Je sais que Porc-épic songe à annuler New York. Ça me ferait vraiment de la peine, mais je comprendrais...J'espère que l'état de se grand-mère va se stabiliser et qu'elle va pouvoir aller mourir tranquillement chez elle, comme elle le souhaite. On se rend compte qu'on vieillit quand les gens commencent à mourir autour de nous. La génération de nos grands-parents s'effondre, plus qu'une seule génération entre la Faucheuse et nous. Putain c'est chiant la vie des fois.

lundi 14 avril 2008

Soirée à l'orchestre

Soirée à l'Orchestre Métropolitain, avec un beau programme. Mais quand même, maudit qu'chu ben dans mon salon. Dans mon entourage, il y avait : une fille qui hochait la tête avec le beat, une fille qui baillait et rottait en même temps et évidemment, une gang de tousseux. ARRRRGGGHHH J'HAIS LE MONDE !!!

dimanche 13 avril 2008

L'amour comme au premier jour

Josélito Michaud, pendant Tout le monde en parle, pendant une pause du hockey : J'aime ma femme comme au premier jour.

Moi : Bullshit...

Porc-épic : Comment ça bullshit ?

Moi, sceptique : Ben là. Viens me dire que tu m'aimes comme au premier jour ?

Porc-épic : Non, mais moi j'ai pas dit ça.


Charmant.

Kirk Muller

Mmmm...Beau bonhomme...

Nouvelle orthographe

Ayant pris position en faveur de la nouvelle orthographe dans un travail, j'essaie de l'appliquer. Ouch. Ça fait mal. Le plus dur à date ? Couts, surement, maitrise.

samedi 12 avril 2008

Goût d'enfance

Soirée hockey, j'ai acheté de la pizza, des frites, des chips, des bonbons et...de la tarte au coconut. Quand j'étais petite et que j'habitais dans le coin, ma mère et ma grand-mère m'amenaient souvent manger de la tarte au coconut juste à côté, quand nous allions à la pharmacie, après 20-30 minutes de marche sur mes courtes pattes. Ouh...pas clair. Maintenant j'habite à côté, avant j'étais plus loin, mais la pharmacie la plus proche était la même...Donc, il parait que cette tarte était écoeurante. Depuis que j'habite ici, j'ai demandé quelques fois s'il y en avait, mais ça n'a jamais adonné. Jusqu'à aujourd'hui. Cette tarte a vraiment de la pression. Je m'attends à ce qu'elle soit délicieuse, ET qu'elle goûte l'enfance. Bonne chance, tarte au coconut. Et GO HABS GO !!!

Moment doux dans la salle de bain

Je me brosse les dents devant le miroir de la salle de bain, les cheveux en bataille, pas de lunettes. Porc-épic vient se coller derrière moi et me prend dans ses bras.

Porc-épic :
T'es vraiment petite. Tsé, moi chui petit, alors toi, t'es vraaaiment petite.

Je ne dis rien. Je le regarde dans le miroir et je hausse les épaules. Il sort de la salle de bain, puis se retourne.

Porc-épic :
Dans le fond, je voulais dire que t'es belle. C'est con, la première chose qui m'est passée par la tête, c'est que t'es belle, mais je l'ai pas dit puis j'ai pensé que t'es petite. J'aurais dû dire que t'es belle à la place. T'es belle.

Je ris. Décidément, ya rien de simple dans notre couple, pas même les compliments.

vendredi 11 avril 2008

Répliques de fin de session

Best of des répliques pendant les cours de mercredi.

"Ça me cille dessus."
- Gamine, en parlant du projecteur bruyant juste en face d'elle.

"There ain't no losing Jews."
- Ti-Gars, après une présentation sur le programme d'une école juive qui veut faire de ses élèves des leaders

"Seigneur, j'me suis liché les couilles."
-Ti-Gars, en se demandant à quoi pouvait bien penser un chien tout pieux

Allez voir ce lien pour l'image du chien...

http://ursulines-ur.cef.fr/IMG/jpg/priere-2.jpg

jeudi 10 avril 2008

Potin hollywoodien

Sean Pean et Robin Wright interrompent leurs procédures de divorce au lendemain d'un concert où Monsieur a dédié une chanson à sa femme. Ohn !!! Yééé, ils faisaient tellement un beau couple...

Frida

Une petite présentation était peut-être de mise pour une si grande personne. Je vais donc partager ici le texte que j'avais lu quand Frida a pris sa retraite. C'est un peu long, mais ça en dit beaucoup sur elle. Et sur moi.

"Ah, Frida…Je ne pouvais venir ici sans lui offrir ces quelques mots, sans vous parler un peu d’elle. Contrairement à vous, je n’ai pas eu la chance de la connaître depuis plus de 25 ans pour certains d’entre vous. Frida est entrée dans ma vie un matin de juin 2004. J’étais venue passer une entrevue ici, j’étais toute nerveuse, je m’étais déguisée pour l’occasion, jupe, blouse, sandales à talons empruntées à ma mère, oui, oui ! Dès que je suis entrée dans son bureau, ça a cliqué. Au fond, je n’avais aucune espèce de qualification pour ce travail, mis à part une certaine connaissance des ordis et un brin de débrouillardise. Je ne connaissais rien au travail de documentaliste et j’étais une personne parmi les plus désordonnées qui soient alors le classement moi…mais humainement, le contact s’est fait et Frida, si instinctive et organique, m’a laissé ma chance.

Les semaines ont passé et j’ai découvert une femme vraie, généreuse, brillante, stimulante. Frida m’a toujours fait confiance, a toujours cru en moi même si j’étais et suis encore d’ailleurs jeune, même si je n’avais pas d’expérience, même si je ne connaissais rien en santé sécurité. Elle écoutait d’un air amusé et intéressé toutes mes réflexions, mes surprises, mes nombreux, eh oui, questionnements. Ça peut paraître banal, mais pour moi ce ne l’est pas du tout. La capacité de faire confiance est une qualité très rare qui est tout à ton honneur, Frida. Il était très difficile de lui parler le lundi matin, de lui poser une question. On faisait la file devant son bureau. On se l’arrachait, chacun en voulait une petite partie. Un conseil, une oreille, un avis, une amie, les deux jours sans elle semblaient avoir été bien longs. Quelque chose me dit que pour les semaines à venir, les lundi matin auront parfois un air tristounet pour certaines personnes. Frida était au centre de l’univers asstsassien, sorte de soleil autour de qui tous tournaient, certains plus près, d’autres un peu plus loin.

Je me considère privilégiée d’avoir eu la chance de côtoyer ce petit soleil, de travailler à ses côtés. J’ai appris à la connaître, j’ai parlé d’elle aux gens qui m’entourent. Plus tard, quand je leur ai parlé de sa retraite, ils m’ont regardé avec un air surpris. C’est que si on oublie de le mentionner, l’âge de Frida surprend. C’est une rieuse brillante, folle de peinture, de cinéma, de BD, de tout ce qui touche aux arts. J’aimerais dire qu’elle a changé ma vision des têtes grises, mais ce serait faux. Car des têtes grises comme elle, il n’y en a pas deux.

J’ai toujours eu une vision de nos vies et de nos cœurs comme d’un immense parchemin roulé très serré et gravé de toutes sortes d’événements, de détails, de sourires, de déchirures qui sont autant de taches d’encre sur le papier. Certaines s’effacent à la longue, d’autres sont plus tenaces. Frida a laissé beaucoup de traces sur mon petit parchemin à moi et des traces qui y sont pour rester. Je garderai un souvenir vif de nos dîners un peu fous et pleins de rires, de ces fois où tu m’as écoutée pleurer dans ton bureau, ces fois où je t’ai fait pleurer un peu aussi. Je me rappellerai de mon étonnement réjoui quand tu m’as montré des photos de tes toiles. Avouons-le, quand quelqu’un nous dit qu’il peint, on attend avec anxiété le moment où on devra s’extasier devant une sorte de peinture à numéro sans numéro. On s’attend à des chalets en bois ronds devant des montagnes en automne, des pierrots qui pleurent et des ballerines. Mais les tableaux de Frida sont à son image : pleins de couleur, vifs, passionnés, intrigants, tout en nuances. Je me rappellerai aussi de ton éclat de rire quand j’ai callé des hot-dogs dans la rangée 13 à l’intercom (eh oui, je l’avoue). Je me rappellerai aussi de ton côté rebelle. Pour ceux qui ne se rappellent pas de l’histoire, je la répète. Au cocktail du 25e anniversaire de l’ASSTSAS, Frida et Diego nous avaient offert, à Plume et à moi, de nous amener. En arrivant au musée, on cherche un espace de stationnement, et Diego décide de se stationner en avant du musée, dans le stationnement à côté du centre des sciences. On s’avance et un préposé du stationnement nous demande où nous allons, puis nous dit que nous ne pouvons nous stationner à cet endroit, il y avait une fête ou je ne sais trop. Eh bien Frida et Diego s’en sont foutu royalement. Diego remonte la fenêtre, enfonce la pédale et continue son chemin tout simplement. Plume et moi nous regardons d’un air ahuri pendant qu’une chaîne de préposés crient dans leur walkie-talkie que nous n’avons rien à faire là. Je vous jure, vous auriez dû nous voir, Plume et moi, stressées à mort, enfoncées dans le siège, attendant la punition pendant que nos deux aînés se stationnaient tout simplement. Mais après, il fallait descendre de la voiture, et repasser devant les préposés à pied ! Frida et Diego, super calmes ont fait leur petit bonhomme de chemin, bien calmement, pendant que Plume et moi constations avec effarement que nous étions peut-être trois fois plus jeunes, mais aussi trois fois moins rebelles que notre couple adoré.

Tout ça pour dire que je t’envie Frida, je t’envie d’être à l’heure de la retraite et d’être si belle, épanouie, en forme, créative, pleine de vie. Je te remercie pour toutes les belles choses que tu m’as fait vivre, pour tout ce que tu m’as appris. Tu m’as appris à être plus rebelle parfois, à me foutre de ce que les autres peuvent bien penser, à rester moi-même. Tu m’as encouragée et inspirée à entretenir cette créativité qui m’habite, cette envie de m’exprimer par l’art. Tu m’as donné envie de continuer à me battre becs et ongles pour ce et ceux que j’aime, comme tu l’as toujours si bien fait pour moi et pour tous ceux qui t’entourent. Tu m’as surtout appris, à moi qui chiale, crie et rue dans les brancards, que la force n’est pas toujours explosive et imposante, qu’elle peut aussi être tranquille et qu’on peut avoir beaucoup de pouvoir sans faire beaucoup de bruit. Nous en avons souvent parlé, tu sais comme je suis angoissée et je déteste faire des choix importants, je suis dans une période de ma vie où ces choix s’enchaînent à une vitesse folle et je trouve ça très difficile. Toi tu commences une nouvelle vie, pleine de rires et de peinture, une nouvelle vie où tu regardes vers l’avant avec espoir et vers l’arrière avec fierté. Je t’envie pour ça et te remercie pour une chose car dès que je t’ai rencontré, il y a eu au moins une chose où je n’ai pas eu à faire de choix. Je n’ai pas eu le choix de t’aimer. Je t’embrasse de tout mon cœur et je te souhaite la plus belle des retraites."

Pleurer de joie à un enterrement

Dimanche dernier, je suis encore allée au salon funéraire. Eh oui, une quatrième fois en deux mois, je vais bientôt m'abonner. Cette fois par contre c'était 100% par choix, zéro obligation. La mère d'une ancienne collègue et surtout d'une grande amie est décédée. Appelons cette amie...Frida tiens. Parce que c'est joli, parce que Frida est une peintre, une femme passionnée, moins explosive que la Kahlo mais tout aussi puissante. Quand je suis arrivée au salon, Frida m'a prise dans ses bras et elle a pleuré de joie. Elle m'a dit que j'étais merveilleuse, extraordinaire, incroyable. Elle m'a tenu la main et elle m'a dit qu'elle pensait souvent à moi. Elle est comme ça Frida. Elle plante ses yeux au creux des tiens et te fait sentir la meilleure, la plus forte et la plus belle. J'ai hâte de la revoir, après ma session de fous. J'ai hâte d'aller voir ses toiles. J'ai hâte qu'on se raconte toutes nos histoires.

mercredi 9 avril 2008

Un bon côté à toute chose

Il y a de bons côtés aux fins de session post-grève complètement folles. Comme les fous rires incontrôlables sur l'heure du midi. Comme les séances de défoulement-bitcheries entre filles dans les corridors. Comme une pinte qui descend vraiment bien sur une terrasse après une journée de deux cours de 4 heures. Comme de se coucher à 22h22 et d'avoir envie d'embrasser son lit tellement nos yeux ferment tout seuls et l'idée de dormir semble la plus merveilleuse des activités.

Bonne fête maman

C'est la fête de ma maman aujourd'hui. Et mon frère est en Italie le chanceux. On dirait que ç'a tout bousculé...Avec mon horaire de tout croche et ma mère fatiguée, on ne pouvait pas vraiment aller souper. Mais ma mère et moi, on est très à cheval sur les dates. La solution ? Nous sommes allées déjeuner ensemble avant sa job et avant mon école. Au lieu de me lever à 7h30, je me suis donc levée à 5h50, j'ai pris l'auto et je suis allée la rejoindre à Laval Beach. En revenant du resto, à 7h30, j'avais envie de mettre une pancarte sur le top du char : "Non, je ne fais pas partie de la bande, je ne suis habituellement pas sur ce pont avec vous, j'habite dans le 514 et je vais à l'école en métro."
Je chiale, mais ça s'est super bien passé, les banlieusards travaillent tard à ce qu'il semble, le pont était presque vide. N'empêche, c'était dur pour l'orgueil...Je l'aime ma maman ! :-)

mardi 8 avril 2008

Encore la BNQ

Vous croyez qu'il y a des livres sur les rayons à la BNQ ? Mais non, ce n'est qu'une illusion d'optique : toutes les fois que je cherche un $%@$??#%#$ de livre censé être disponible, parfois même en plusieurs exemplaires, il n'y est pas. Un moron avec une pile de 30 livres est en train de le consulter quelque part dans le dédale de cette grosse cabane en verre cassant. ARRRRRGGGHHHH !

Ça fait du bien d'en parler, pu capable de la BNQ, pu capable des retours de grève, des fins de session, des ententes d'évaluation, pis des impolis agressifs mal engueulés qui s'obstinent avec les profs sur des conneries pour en faire le moins possible. Voilà.

lundi 7 avril 2008

Horreur

OK, c'est le site le plus ridicule et révoltant...

La référence ici :

cyberpresse.ca/article/20080407/CPINSOLITE/80407041/5406/CPINSOLITE

Le site ici :

http://myfreeimplants.com/

Un siècle de marde

Entendu à Infoman, par le directeur de l'association des chiottes publiques d'une ville quelconque au Japon : "Le XXe siècle a été celui du pétrole, le XXIe sera celui de l'eau et le XXIIe celui des excréments humains."

Mmmm...pas trop déçue de ne pas y être !!!

Un autre mystère technologique

Mon imprimante imprime à l'envers, comme dans un miroir. Pourtant, si je lance des impressions de l'ordi de Porc-épic, tout est normal...Mystère...Si quelqu'un a une idée, faites-moi signe !

dimanche 6 avril 2008

Oreiller cheap

Je voudrais un oreiller cheap comme dans les films. Un oreiller confo qui éclate dès qu'on le tapoche un peu sur la tête de quelqu'un, en laissant échapper joyeusement un tas de jolies plumes blanches. À la place j'ai juste un oreiller cheap, dur, et coriace. Booouuuuh...

Le CH au sommet

C'est officiel, les Flyers ont gagné, le CH est finit la saison premier de l'association est !!! GO HABS GO !!!

samedi 5 avril 2008

Toune du jour numéro 5

Une toune d'amour des années 90 sur un clip de film d'amour récent. Oui, je suis cheesyyy à souère.

Feels like home, Chantal Kreviazuk

http://www.youtube.com/watch?v=hjky7v7JIow

Une autre première

Ma vie de nouvelle conductrice est remplie de premières. Première fois que je conduis, première fois que je vais au service à l'auto, première fois que je mange dans mon char, première fois que je vais travailler en char, première fois que je conduis la nuit, première fois que je roule sur le Métropolitain. Celle d'aujourd'hui ? Première fois que je m'embarre en dehors de mon char. Yééé.

Je roule vers le Pain doré. Porc-épic m'appelle. En bonne conductrice respectueuse de la nouvelle loi, je ne réponds pas. J'arrive dans le stationnement, j'éteins la voiture et je le rappelle. Il me jase de bouffe, je sors de la voiture, ferme la porte, raccroche. Eh merde, j'ai laissé la clé dans le contact, épaisse....Je le rappelle, désespérée. Il me rappelle qu'il y a une clé cachée sous la voiture, dans une petite boite magnétique, mais il sait pu où exactement. La solution ? Me coucher en dessous du char, sur l'asphalte mouillée. Yééé. Finalement, je m'en suis assez bien sortie, je suis allée voir Belle-Soeur à l'intérieur, qui m'a donné une boite de carton que j'ai pu utiliser pour ménager mon linge. Le verdict...quelle invention merveilleuse que ces boites magnétiques !!!

vendredi 4 avril 2008

Soirée de geeks

Scully la geek et une de ses amies architectes sont venues profiter de mon câble et regardent la première de la saison de Battlestar Galactica avec mon chum. Elles ont apporté des chips. Cute. lol

Super beau-papa

Porc-épic a vraiment un bon père. Sa soeur, qui vient de vivre une rupture chiante, nous racontait l'autre jour qu'après qu'elle le lui a demandé, il a vidé de la maison et surtout de sa chambre toute trace de son ex, comme seules les filles savent le faire d'habitude. Il a caché quelque part le sac avec toutes les affaires de l'ex, sans dire à sa fille où. Là elle vient de me raconter qu'hier, il a sorti l'objet le plus symbolique, LA brosse à dents, pour récurer un chaudron particulièrement dégueu pis qu'il l'a ensuite sacrée dans les vidanges. Yé hot.

C'est drôle, cette semaine, tout ce que j'ai écouté ou regardé semblait faire référence à de bons pères, loyaux, justes, attentifs, affectueux, drôles, protecteurs, juste pour me rappeler que le mien est complètement absent de ma vie, en bonne partie par choix je l'admets. N'empêche, ça m'a causé quelques petits downs passagers. Un père, ç'a l'air chouette des fois.

La malédiction du cari

J'aime le cari. Mais cibole que chui tannée de le sentir partout. Chaque fois qu'on cuisine avec du cari, l'odeur reste imprégnée des jours ! Je viens de rentrer, et je sens encore l'odeur de la crème de tomates au cari que j'ai cuisinée lundi...ouache...

jeudi 3 avril 2008

Insécurité

Moi : Dans l'fond, je trouve que Sunshine me ressemble, mais en fine et souriante.

Porc-épic : Ouain, faudrait pas que tu me la présentes...

Je ne dis rien. Puis...

Moi :
Ça m'a rendue un peu insécure ce que tu viens de dire.

Porc-épic : Toi ? Insécure ?! Ben voyons...



Gnagnagna....

mercredi 2 avril 2008

Dieu et la mode

J'ai vu une bonne soeur trentenaire dans le métro aujourd'hui avec une longue robe, un foulard...et des bas de laines dans des sandales. Est-ce que c'est Dieu qui exige les bas dans les sandales ?

mardi 1 avril 2008

La fin des poissons d'avril

Merde on est le 1er avril et je n'ai fait de poisson d'avril à personne. Je n'y ai même pas pensé. On ne m'en a évidemment pas fait. C'est arrivé quand la fin des poissons d'avril dans ma vie ? Mais où sont les neiges d'antan ?

La fin de la grève

La journée d'aujourd'hui m'a laissée un peu amère. La grève est finie, ma session n'est pas annulée, mais on n'a rien gagné. Tout ça aura servi à pas grand chose à part diviser les étudiants qui se sont entredéchirés de façon fort disgracieuse. Caniches, pas de colonne, bandes de mous, les insultes ont fusé de tous côtés et l'agressivité était au rendez-vous. La grève est finie et je suis à la fois contente et déçue. Pour l'instant, surtout déçue. Quand on ne se bat pas pour ses idéaux à vingt ans, quand est-ce qu'on va le faire ? En même temps, il faut savoir admettre qu'on a échoué au bras de fer politique quand tout s'écroule et que le patron attend tranquillement qu'on crève debout. Ouain...ça ira à une autre fois pour la grande révolution étudiante.