jeudi 10 avril 2008

Pleurer de joie à un enterrement

Dimanche dernier, je suis encore allée au salon funéraire. Eh oui, une quatrième fois en deux mois, je vais bientôt m'abonner. Cette fois par contre c'était 100% par choix, zéro obligation. La mère d'une ancienne collègue et surtout d'une grande amie est décédée. Appelons cette amie...Frida tiens. Parce que c'est joli, parce que Frida est une peintre, une femme passionnée, moins explosive que la Kahlo mais tout aussi puissante. Quand je suis arrivée au salon, Frida m'a prise dans ses bras et elle a pleuré de joie. Elle m'a dit que j'étais merveilleuse, extraordinaire, incroyable. Elle m'a tenu la main et elle m'a dit qu'elle pensait souvent à moi. Elle est comme ça Frida. Elle plante ses yeux au creux des tiens et te fait sentir la meilleure, la plus forte et la plus belle. J'ai hâte de la revoir, après ma session de fous. J'ai hâte d'aller voir ses toiles. J'ai hâte qu'on se raconte toutes nos histoires.

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