L'AFESH est encore en grève, eh oui...Encore une fois, j'ai fait mon devoir de digne étudiante en me pointant à l'AG de grève, qui avait lieu au National, les locaux de l'UQÀM étant déjà pris. J'arrive au National, je me dirige vers la table à l'accueil, donne ma carte étudiante, attend mon papier fluo. Un autre de ces militants barbus me tend mon papier et me dit avec un air incertain...
Militant barbu : Alors tu vas devoir enlever tes bottes avant d'entrer parce qu'on s'assoit par terre...
Moi, la bouche grande ouverte : C'tu une joke ?
Militant barbu, avec un air désolé : Non...
Je me dirige vers la salle, vraiment pas sure. En m'approchant, j'entends quelqu'un dire qu'il ne trouve plus ses bottes et qu'il pense se les être fait voler. J'approche de l'entrée où un autre barbu nous indique d'enlever nos bottes et de les garder avec nous. J'enlève mes bottes et j'entre dans ladite salle. L'horreur. Un vieux plancher de bois tout croche, avec plein de gommes collées dessus et des rigoles de bouette qui parcourent la salle. C'est que la neige des bottes, même si les bottes ne sont plus sur leurs pieds d'origine, ben elle fond pareil et elle se promène au gré des dénivellations du plancher crasseux. Pas un endroit sans rigole de bouette où poser mon derrière et j'ai les bas qui commencent à être franchement mouillés même si je n'ai franchi que deux mètres. Horrifiée, je ressors de la salle et me dis que je vais réfléchir au dilemme entre mon devoir citoyen et mon derrière souverain en allant à la salle de bain. En en ressortant, je croise Gamine, qui arrive et vient de constater tout le charme de la situation. En nous entendant nous plaindre, un membre de l'exécutif de l'AFESH se défend.
Autre barbu militant : Ouais, mais une autre salle avec des chaises nous aurait coûté 3000$.
Moi : Vous auriez pu envoyer dans votre courriel une petite note "apportez votre chaise".
ABM : C'est parce qu'avec des chaises on aurait rentré moins de monde.
Yééé...entassons-nous...Gamine et moi, pendant notre chialage, avons entendu deux membres de l'AFESH se demander si les responsables de la salle allaient bientôt ouvrir le balcon comme le parterre se remplissait. Balcon ? Notre seul espoir ! Nous sommes donc sorties dépomper dehors, avant de rentrer et de nous précipiter au balcon, où il y avait des sièges et où nous pouvions garder nos bottes. Fiou. Écouter les mêmes discours barbants pendant 4 heures semaine après semaine, je veux bien, mais le cul au chaud SVP...
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