lundi 6 octobre 2008

Tom est mort

J'ai commencé la lecture de Tom est mort, le roman de Marie Darrieussecq qui a fait tant jaser. Une autre auteure a accusé Darrieussecq de "plagiat psychique", de s'être inspirée son expérience. Mais bon, je ne veux pas parler de cette controverse, mais plutôt d'un passage qui m'a fait réfléchir.

Le livre tout entier tourne autour de la mort de Tom, l'enfant de la narratrice. À un moment, celle-ci souligne qu'il n'y a pas de mot pour évoquer une mère qui a perdu son enfant, comme si c'était une réalité trop horrible. Une femme qui perd son mari ? Une veuve. Une femme qui perd ses parents ? Une orpheline. Une femme qui perd son enfant ? Rien. Le silence. Comme si perdre son enfant, c'était inconcevable, innommable.

Évidemment, quand j'en ai parlé à Porc-épic, il a roulé des yeux, il a dit qu'on s'en foutait et il a immédiatement inventé un mot.

Wozop.

(Imaginer ici que je roule des yeux à mon tour et que je pousse un immense soupir.)

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