jeudi 27 décembre 2007

Moment d'horreur

Il me semble qu'un bonheur vient toujours accompagné d'une horreur. En 2004, le tsunami le lendemain de Noël. Tous ces jeunes saouls et gonflés à bloc qui meurent sur les routes. Et aujourd'hui, Benazir Bhutto qui se fait tuer par un kamikaze. Après l'attentat de cet automne, elle avait dit que les assassins n'auraient pas raison d'elle, qu'elle ne vivrait pas dans la peur et qu'elle ne se cacherait pas. Elle ne s'est pas cachée, elle a continué de se battre. Je me demande si, au moment où la balle a traversé son cou, juste avant que la bombe explose et que des dizaines de personnes meurent ou soient blessés, elle a eu peur. Peur de sa mort, peur de celle des autres autour d'elle, peur que cet attentat plonge le pays dans le chaos, peur que les talibans gagnent. Dire que je m'inquiète de savoir si j'ai pris du poids parce que j'ai reçu trop de bon chocolat. Putain qu'on l'a facile.

Aucun commentaire: