jeudi 10 juillet 2008

Récit de vacances, deuxième partie

Je me suis donc levée, le dimanche matin, complètement crevée et démoralisée. La toile, difficilement plantée par Porc-épic la veille et sous laquelle nous nous protégions de la pluie, nous pendait presque jusqu'aux sourcils. J'étais vraiment découragée, mais il me semblait que de rester au campement à me morfondre toute la journée n'était pas la meilleure idée...Nous sommes donc allés au centre d'interprétation nous informer sur la météo et les différentes randonnées. Après que j'ai loué des bâtons de marche*, nous avons décidé de braver la bruine et de nous lancer à l'assaut de Pic du Brûlé. Finalement, avec les conditions de merde (autant météo que ma piètre condition physique), nous avons fait 10km au lieu des 13 prévus en nous contentant de l'ascension du mont Ernest-Ménard. Il faut dire que nous avons croisé 3 pros qui revenaient du pic du Brûlé et qui nous ont dit que le vent était tellement fort que c'en était dangereux, ils avaient dû s'attacher ensemble sur le sentier pour ne pas tomber dans la falaise. J'ai donc gravi le mont Ernest-Ménard et ses 840m. Encore aujourd'hui, je ne sais pas comment j'ai fait. J'ai poussé mon corps au max, j'ai pleuré 3 fois d'épuisement, le soir je ne pouvais plus marcher...Mais quand je suis arrivée au sommet, ç'a valu la peine. J'étais fière de moi en tabarnouche, même s'il me restait à peine assez d'énergie pour ressentir la moindre émotion.

Moi, toute petite moi, j'ai gravi une montagne. :-)


*La prof de français se permet ici de faire une parenthèse...Oui, "après que j'ai" ça sonne bizarre. Mais c'est bien ce qu'il faut écrire. On utilise le subjonctif avec "avant que", mais l'indicatif avec "après que", parce que le subjonctif n'a plus lieu d'être lorsqu'il y a certitude. Voilà, je ressentais le besoin de partager mon malaise grammatical. :-)

1 commentaire:

Plume a dit…

Heille, tu m'en apprends!!! Mais... c'est laid!! Mais bon, si c'est la bonne façon, je vais l'utiliser!