jeudi 16 juillet 2009

Soir d'été

Porc-épic est couché dans le lit, en bobettes, et il regarde la télé. J'entre dans la chambre.

Porc-épic :
J'ai vraiment chaud. Les deux fans sont au max. Ché pu quoi faire.

Sous-entendu, il veut partir l'air climatisé. Pas moi. Il fait pas si chaud, et j'ai déjà de la cortisone à me shooter dans le nez parce qu'il est trop magané, la tite madame d'info santé m'a dit d'éviter la clim.

Moi :
Ben moi je suis bien. Fait pas si chaud. Enlève tes bobettes, tu vas avoir moins chaud.

Porc-épic, en riant : Ben oui, c'est ça...

Moi : Moi j'ai significativement moins chaud quand j'enlève mes culottes en tout cas.

Silence sceptique.

Moi :
Je te jure que je toucherai pas ton pénis si tu les enlèves.

Porc-épic, qui rit : De toute façon, t'as aucune chance que ça arrive.

Moi, offusquée, qui fous la main sur son paquet : Ah, je viens de le faire.

Porc-épic : Ça c'est rien, tout le monde fait ça sans arrêt.

J'essaie sans succès de foutre la main dans ses culottes.

Moi :
C'est quoi ton problème ? Pourquoi je peux pas toucher ton pénis pis tu dis que j'ai aucune chance de le faire ?

Porc-épic : Parce que tu as été bête avec moi.

Moi : Ok c'est tellement cave là.

Je boude.

Moi, autoritaire :
Laisse-moi toucher ton pénis!

Porc-épic : Non.

Moi :
J'écoute pas l'émission avec toi si tu me laisses pas toucher ton pénis.

Porc-épic, en riant :
Ok, c'est tellement la menace la plus niaiseuse que j'ai jamais entendue.

Je me la ferme.




1 commentaire:

Plume a dit…

C'est une belle histoire!