lundi 13 juillet 2009

Mon baptême de l'air

D'abord, l'avion. Je ne l'avais jamais pris. Et là j'allais m'asseoir dans un tout petit avion de 50 places, ce qui, selon ma belle-soeur, est l'enfer, déconseillé à tous ceux qui n'ont jamais pris l'avion. J'avais donc un peu la chienne lundi matin, en ouvrant les yeux à 5h30. Derniers préparatifs, belle-maman qui vient nous reconduire. Les sièges que Porc-épic et moi avions réservés n'étaient pas côte-à-côte. Arrivés à l'enregistrement, le préposé d'American Airlines nous dit qu'il y a des sièges disponibles, mais dans la toute dernière rangée de l'avion. Le tout, dit avec une simili-grimace. Quand il comprend que c'est mon premier vol et que je ne suis pas trop certaine, il rit, me dit que c'est super sécuritaire chez American Airlines depuis 9/11 (prononcé 9-1-1, mais j'avais compris pareil...) pis que en arrière c'est pas si pire, c'est juste comme des montagnes russes. Yééé. Faire une grimace et me rappeler que je vole avec LA compagnie qu'un terroriste voudrait cibler, super...Finalement, nous prenons ces bancs pareil. Douane, bagages, cossins, attente...Finalement, on embarque. Oh. My. God. L'avion est tellement petit. Je crois que quelqu'un de plus de 5'8'' devrait se pencher pour marcher dans l'allée. On dirait un cercueil avec des ailes. Je m'assois, pis je file pas ben pantoute. J'angoisse, j'ai le goût de pleurer. Porc-épic essaie de me rassurer, mais je ne veux pas ouvrir la bouche, j'ai peur qu'un sanglot ou un cri en sorte tellement je suis nerveuse. L'avion se met finalement en branle. Il recule, puis avance, puis tourne en rond, puis avance encore, puis accélère. Et décolle...

Quoi ? Juste ça ?! Le Monstre de la Ronde donne plus de sensations ! J'ai poussé un soupir de soulagement et j'ai souri. Le vol s'est super bien passé, je n'ai pas eu mal au coeur, ni aux oreilles, j'ai regardé par le hublot d'un air béat et j'ai somnolé quand on ne voyait plus rien. Franchement, je trouve que le train et l'autobus brassent pas mal plus et sont beaucoup plus désagréables. Quand nous sommes atterris, après un peu moins de deux heures de vol, je me suis dit qu'on avait mauditement bien fait de ne pas nous taper vingt heures de char. Et au retour je n'avais plus du tout peur, ça s'est passé comme un charme. Vive l'avion !

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