dimanche 23 novembre 2008

Lendemain de hockey

Pis, le hockey ? C'était cool, même s'ils ont perdu en fusillade. L'ambiance était électrique, en particulier pendant l'hommage à Patrick Roy (oui, j'ai failli verser une tite larme) et je ne sais pas de votre salon, mais de là-bas le match était trippant à regarder la plupart du temps. On a même eu la chance d'être LA section et LA rangée à gagner des bébelles après un concours où il fallait que les deux moitiés du Centre Bell s'affrontent pour faire du bruit. On a gagné une trousse de cossins Esso. Bon. Pas le bout de la marde, mais 20$ d'essence, je vais le prendre, merci bien.

Des petits oups par contre...Évidemment, le prix. Le prix de toutte. Les billets, les cossins, la bouffe. Pendant la pause entre la 2e et la 3e, on s'est payé un snack de rois : on a partagé deux hot dogs, un chip et une bière pour...20$. Ridicule.

Yavait aussi le monde. Je pense que j'haïïïïïs le monde. Particulièrement l'homme entre 20 et 30 ans, supporter du CH, mais qui supporte mal l'alcool. Ils se manifestent partout et tout le long, mais particulièrement à la fin, quand ils se rendent compte qu'ils ne sont plus capables d'aligner un pas devant l'autre et de descendre les marches comme du monde. Quand des morons, à la sortie du match, se sont mis à crier "Sont où les ours ? J'veux péter d'l'ours ?", ma déception suite à la défaite s'est transformée en envie de tuer, tout simplement.

Et le dernier mais non le moindre, mon voisin...Un anglophone correspondant à la catégorie précédente, qui a gueulé tout le long, en digne gérant d'estrade. Ça c'était pas si pire, c'était même sympathique par bout. Le problème, c'est qu'il s'est enfilé des bières NON STOP TOUT LE LONG DE LA PARTIE. Sérieusement, il a dû acheter plus de 100$ de bière. C'est fou quand même, si je consommais 100$ de bière à la maison, je mourrais d'un coma éthylique. Donc faites le calcul, combinez gérant d'estrade qui gueule et alcool...vous obtenez une douche de bière ambulante. Moi c'était pas si pire au début avant qu'il ne devienne vraiment avancé...j'étais à côté de lui, donc vaguement épargnée. Mais les gens devant lui pognaient vraiment les nerfs, ils ont fini par mettre leurs coupe-vent tellement ils était constamment aspergés. J'ai caché toutes mes affaires dans mon sac, sous mon siège, mais les coulisses de bière sur le sol ont fini par faire leur travail. J'ai donc une bonne quantité de lavage à faire aujourd'hui, linge, sac, manteau, pu le temps de bretter sur mon ordi !

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