lundi 29 septembre 2008

Blues double

Je suis un peu déprimée ce matin...

Ma nouvelle balance est plus précise et me donne trois livres de plus qui me font changer de dizaine.

Il fait gris et j'ai un paquet de trucs à faire, dont aller au garage pour un changement d'huile.

En faisant ma tournée des blogues que je lis, j'ai appris que Le lit double meurt parce que, et je cite "Le gars la laisse et il a des sentiments pour une autre fille." C'est con, mais ça m'est rentré dedans. Un autre couple qui chie. Encore. Encore parce qu'il y a quelqu'un d'autre. Comme si on n'était pas capable de résister aux tentations que la vie nous amène. Comme si on n'était pas capable d'admettre que ça va mal avant que quelqu'un d'autre nous rappelle ce que ça peut être quand c'est bien. J'aimerais qu'on nomine le verbe "laisser" comme le plus laid et ignoble verbe du monde. Laisser. Ça sonne mou, ça sonne serpent, avec juste une fricative et une liquide (un peu de phonétique ici, désolée pour les néophytes, chui sure que vous comprenez le sens de la chose), ça évoque un chien en plus. On se sent comme un chien en laisse qui attend son maitre, complètement démuni et stupide. Ah la la...Bonne chance La Fille du Lit double. Je pense à toi, même si je ne te connais pas. On sait tous ce que c'est d'avoir le coeur en mille morceaux.

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