vendredi 13 juin 2008

La suite du boum ou la fierté d'être libre et désirée

Hier, après ma crise, Porc-épic est parti faire ses commissions, qui étaient au coeur du conflit d'ailleurs. Au lieu de rester à la maison, en tabarnac, j'ai décidé de partir, sans laisser de note, ce que je ne fais pas souvent. Oh oui quand on se chicane j'ai tendance à crisser mon camp pour aller marcher dans un parc ou quelque chose du genre, mais ça c'est habituel et prévisible. Crisser mon camp après coup, quand il n'est pas là ? Très rare. J'ai donc décidé de sortir au lieu de rester chez nous à ruminer. Je suis allée au cinéma, puis manger une glace à la pistache, toute heureuse en écoutant Patrick Watson sur mon Ipod. Quand Porc-épic est arrivé à la maison, il m'a appelée à peu près 15 fois sur mon cellulaire. Je le sais, je l'avais mis sur vibration, et même si ça éloignait momentanément mon attention du film de sentir son inquiétude vibrer contre ma cuisse, je n'allais certainement pas me priver de ce plaisir un brin sadique. Décidément, les cellulaires, ça change les chicanes de couple.

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