samedi 21 février 2009

Un minimum de savoir-vivre

Parfois, je me demande si les parents de Porc-épic ont pris le temps de l'élever ou ben s'il s'est éduqué tout seul en lisant des livres de Tolkien et en regardant la lutte à la télé. Il lui arrive (souvent...) de manquer de savoir-vivre, de ne pas faire des trucs que tout le monde fait, naturellement. Socialement, il est parfois très bizarre et sa notion de politesse est disons pour le moins parfois très élastique...

Deux exemples de niaiseries qui m'ont énervée depuis le début de la journée.

Nous sortons dehors. Nous marchons vers la voiture. Il est en train d'ouvrir sa portière, moi j'attends qu'il tasse l'auto pour ne pas surmonter le banc de neige. Pendant qu'il ouvre la porte et s'apprête à entrer dans la voiture, je lui dis qu'il est beau. Il ne se retourne pas. Rien. Il n'interrompt pas son geste. Il entre tout simplement dans la voiture. Une fille ayant un chum normal aurait cru qu'il ne l'avait pas entendue. Pas moi. Je savais très bien qu'il m'avait entendue. J'ai quand même posé la question. Oui, il m'avait entendu. Il n'avait juste rien à dire sur le sujet...(imaginer ici une face à la fois contrariée et résignée...)

Et en ce moment même, un autre truc m'énerve profondément. Il vient me chercher au travail, après avoir fait des courses. Il ne me dit presque rien dans la voiture. Rien de particulier à raconter. Je lui demande ce qu'il veut faire cet après-midi, puisqu'il avait parlé d'aller au cinéma avec ses soeurs. Il ne sait pas. Nous arrivons. Je monte l'escalier, il est juste derrière moi. J'enlève mes bottes dans l'entrée, la porte est toujours ouverte, voyons, yé où ? Je fous mes bas sur la céramique glacée et je me sors la tête dehors. Yé pas là. Il est allé faire un tour en bas chez son père pour voir ses soeurs ou ché pas qui. Sans rien me dire. Je referme la porte. Pis je me dis que je sors avec un gars qui sait crissement pas vivre.

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