vendredi 27 janvier 2012

Soirée de cul, mais pas tant que ça

Sur papier, j'ai passé une soirée de marde. Je devais aller souper dans un resto marocain qui m'a été recommandé par un collègue et qui est, semble-t-il, excellent. Ensuite, je retournais voir Belles-Soeurs, que j'ai adoré, avec ma maman chérie, qui ne l'avait pas vu encore. Mais voilà, quand nous sommes arrivées dans le Vieux-Terrebonne, il y avait une panne d'électricité. Impossible d'aller au resto. Ni à tous les bons restos du coin d'ailleurs. Nous avons donc dû aller nous sacrer dans le trafic (moi la Montréalaise, pognée dans le trafic du vendredi soir, ça me fait vraiiiiiiiment chier) et aller au seul resto électrifié : Pacini. Ouach. Tellement poche pour le prix que ça coûtait! De retour dans le Vieux. Toujours pas d'électricité...après 5 heures de panne. Le spectacle est annulé. Pas reporté. Carrément annulé. Il est trop tard pour les films 19h00, trop tôt pour ceux de 22h00. Débinée, je suis allée reconduire ma mère et je suis rentrée chez moi.

Sur papier, c'est vraiment une soirée de marde. Mais pourtant, pas tant que ça.

J'ai passé un souper vraiment agréable avec ma mère malgré tout. Nous avons chialé en masse, mais nous étions contente de passer un moment ensemble à jaser de petites et grandes choses.

J'ai passé une tellement belle journée à l'école avec mes élèves que j'avais une réserve d'énergie. Nous faisons un projet avec des élèves du régulier et mes élèves étaient tellement stressés de les rencontrer. Nous avons passé la 3e période ensemble, puis le diner avec les élèves du régulier, puis une autre période après le diner. Après le diner, en mangeant des biscuits aux pépites de chocolats que je leur avais apportés, après une pause pipi collective en plein début de cours, après plein de rires et de soupirs soulagés, je me disais que j'étais vraiment choyée de passer mes journées à partager ma passion pour les mots, la vie et la connaissance en général avec 15 bibittes aussi attachantes.

J'ai passé une belle fin de soirée, à vacher devant la télé, après une douche chaude, à m'attendrir devant les espoirs amoureux de fermiers qui n'ont pas encore compris qu'on ne trouve pas la perle rare à la télé.

J'ai passé un beau moment à fouiller dans ma boite d'amour, que je devrais définitivement transférer dans un coffre anti-feu. Je voulais depuis un moment ressortir les cartons des voeux de mariage de Porc-épic. Je viens de les relire et de revivre d'un seul coup toutes les émotions folles de ce 11 juin 2011. Nos voeux étaient tellement parfaits, tellement complémentaires. On y reconnait notre style, qui est évidemment différent, mais on y sent aussi toute notre unité.

Bon, allez Porc-épic, rentre à la maison maintenant, ta femme t'attend, les yeux brillants et le coeur plein de toi.

Fais-moi oublier que j'ai pu penser que cette soirée était peut-être un peu vaguement merdique.

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