lundi 29 juin 2009

dimanche 28 juin 2009

Bandes-annonces en rafale

J'adoooore les bandes-annonces. Si je les manque au cinéma, je suis vraiment en maudit. Sur le blogue de Josef Siroka, j'ai trouvé ce lien vers un top 50 de bandes-annonces. Vraiment divertissant et plein de souvenirs ou de découvertes.

En regardant celle de The Shining, j'ai eu de gros frissons dans le dos. Tellement simple et efficace!

samedi 27 juin 2009

C'est bien d'avoir une maman

C'est ce que je me disais il y a quelques instants, dans la voiture de ma mère qui venait me reconduire à la maison après toute une journée passée ensemble. J'avais la tête confortablement appuyée sur l'appui-tête, la fenêtre entrouverte, une petite veste sur le dos. La vie était belle et simple.

vendredi 26 juin 2009

Suggestion du jour

Si jamais vous allez déjeuner à l'Avenue sur Mont-Royal prenez les oeufs bénédictines sucré-salé : oeufs pochés, sauce hollandaise, jambon et gruyère sur pain doré plein de sirop. Mmmmmm !

jeudi 25 juin 2009

Vague de chaleur et d'ennui

Il fait chaud et je me terre dans la maison avec mon air climatisé qui fournit à moitié. Je suis envahie par une vague de chaleur et une vague d'ennui. C'est toujours comme ça juste après des semaines de boulot, quand je tombe seule à la maison, pas de travaux, rien de spécial à faire. La première journée je suis ravie, la deuxième, je m'emmerde à mourir, puis ça se replace tranquillement. Je réapprivoise la solitude et l'oisiveté, je fais du ménage dans ma tête et dans mes tiroirs.

Mais quand même, question de ne pas me transformer en ermite, souper avec Vénus ce soir, ça va faire du bien, ça fait une éternité qu'on ne s'est pas vues.

mercredi 24 juin 2009

Toune du jour numéro 30

Depuis l'automne, Harmonium

Une de mes préférées du groupe mythique québécois en cette journée de Saint-Jean.

Partie 1
Partie 2

mardi 23 juin 2009

J'ai mal à mon pays

Et je crève de honte.

Payée à ne rien faire

Oui, oui ! Aujourd'hui, j'ai été payée plus de 20$ de l'heure pour rester chez moi.
Mon contrat avec le MELS était censé être jusqu'au 23, avec possibilité de prolongation. Mais voilà, l'équipe de correcteurs a été plus efficace et rapide que prévu. Résultat : on nous a annoncé la semaine dernière que nous finirions une journée plus tôt que prévu au contrat et que nous ne serions pas payés le 23. Nous n'étions pas super enchantés d'être pénalisés financièrement et en quelque sorte punis pour notre efficacité. La grogne a monté, on parlait de ralentir dramatiquement le rythme en guise de protestation, pour finir le 23 comme prévu. Jeudi, un haut fonctionnaire du MELS venait visiter le centre, ce qu'il n'a jamais fait depuis toutes les années qu'il est en poste semble-t-il. Après sa visite, il tenait une réunion avec les superviseurs. Les correcteurs ont pris d'assaut cette réunion, pacifiquement, en exposant leurs revendications, surtout en ce qui concernait la journée du 23. Eh ben, je n'en reviens pas, ça a fonctionné ! Nos arguments ont porté fruit et la grosse machine qu'est le MELS a décidé de nous payer la journée ! J'ai donc passé cette superbe journée à me pogner le beigne et à être payée pour le faire. Yééééé !

lundi 22 juin 2009

Les animaux homosexuels

Quel titre accrocheur !
Article très intéressant ici sur le sujet, très simple et bien vulgarisé. J'ai bien aimé la question à la fin...Il y a toujours eu des homosexuels, mais l'homosexualité exclusive est relativement récente dans l'histoire humaine. Avant les gais se mariaient comme tout le monde et avaient des enfants. Si l'homosexualité a une origine génétique, est-ce que le fait que les gais sont sortis du placard pourrait à long terme favoriser leur "extinction" ? Rendez-vous dans 1000 ans pour la réponse.

dimanche 21 juin 2009

Excusez mon cynisme mais...

À quoi ça sert d'utiliser des sacs en tissu ? De prendre l'autobus ? De laisser son pipi moisir dans la toilette ? De recycler ? De mettre le linge sur la corde ? Des trucs comme ceux-ci annulent facilement tous nos jolis efforts. Non mais faut-tu être con des fois...

samedi 20 juin 2009

Garcia Marquez et l'amour

"C'était inévitable : l'odeur des amandes amères lui rappelait toujours le destin des amours contrariées."

"Bien différente eût été leur vie s'ils avaient su à temps qu'il est plus facile de contourner les grandes catastrophes conjugales que les minuscules misères de tous les jours. Mais s'ils avaient ensemble appris une chose, c'était que la sagesse vient à nous lorsqu'elle ne sert plus à rien."

L'amour aux temps du choléra

vendredi 19 juin 2009

Seule à la maison

Je suis seule à la maison ce soir. Porc-épic est parti regarder la boxe dans un bar avec des amis. Ouach. Je sais.

J'adore être toute seule à la maison. Je procrastine encore plus, je suis d'une inefficacité totale. Je vache sur mon ordi. J'écoute la télé. Je cherche des chansons d'amour sur YouTube, je les écoute et je deviens super sentimentale. Et horny. Ça c'est un classique. C'est toujours quand Porc-épic n'est pas là que j'ai des envies de sexe dément. Une chance que mon voisin n'est pas cute. Ni célibataire. ;-)

Sur ce, je retourne à YouTube et à mes fantasmes. Je pense à vous, lecteurs, et j'espère que vous passez une soirée aussi simple et reposante que la mienne.

jeudi 18 juin 2009

Le verdict

Le choix de cours pour la maitrise était aujourd'hui et...

Ben j'y suis pas allée. Ma décision était prise depuis quelques jours et j'ai immédiatement eu le coeur léger quand j'ai décidé de ne pas faire la maitrise, du moins pas maintenant, et de me lancer dans l'enseignement en septembre. J'imagine que c'est bon signe ! Quand je pensais à la maitrise, j'avais juste envie de pleurer. Et quand je pensais à enseigner, j'avais la chienne, mais j'étais excitée en même temps...Voilà ! J'ai écouté mes trippes ! Pis la maitrise ne va pas disparaitre, si ça me tente de la faire un jour, ya rien qui m'en empêche. Surtout pas le nouveau A+ qui est apparu sur mon relevé hier. Première fois que j'ai un A+ dans un stage, et c'est pour le dernier. Au premier j'avais eu A-, aux deux autres A et je finis en beauté ! Je suis très contente, parce que je l'aurai mérité ce petit +, je l'ai travaillé en tabarnouche. Voyons maintenant si mon passage de la stagiaire à la vraie prof va se faire en douceur...Des nouvelles en septembre !

mercredi 17 juin 2009

Trop émotive

Je reviens d'une réunion qui a brassé pas mal. Je suis trop émotive pour ce genre de choses. Je perds toute efficacité rhétorique, je mets mes trippes sur la table, je deviens irrationnelle pis toute ma belle argumentation fouerre. Misère. Faut vraiment que je m'améliore là-dessus. Que je me forge une carapace un peu plus épaisse.

mardi 16 juin 2009

Je hais l'été

Fait déjà trop chaud me semble, non ?
L'été en ville, je déteste ça. Ça m'empêche de dormir, ça rend le transport en commun invivable, ça n'apporte rien de bon.
La chaleur ne sert à rien, sauf au bord d'une plage.
Voilà. Pourrait-on garder le mercure autour de 20-22 tout l'été svp ?

dimanche 14 juin 2009

Franchement ordinaire cette histoire...

Pas d'anglos à la Saint-Jean. Quel bel exemple d'ouverture. Parce qu'un groupe chante en anglais il n'est pas invité à la fête. C'est quoi, faut chanter en français pour être québécois ? C'est n'importe quoi...Si ça se trouve, ya surement des anglophones souverainistes. Esti qu'on fait ti-peuple des fois...

samedi 13 juin 2009

Hangover

Vive les grosses comédies américaines grasses. Je me suis bien bidonnée. Si vous avez envie d'en faire autant, allez-y !

vendredi 12 juin 2009

Papoune et la passion des lettres

Souper avec Papoune aujourd'hui. Si j'avais oublié ce que c'est que d'être passionné par un sujet, je m'en suis souvenue aujourd'hui. Papoune est totalement, follement passionnée par la littérature du ghetto de Varsovie.

Eh ben. Chu pas vraiment plus avancée dans mon dilemme, mais fallait que j'en parle. La passion mérite toujours qu'on en parle un peu.

jeudi 11 juin 2009

Mot du jour

Esperluette

Qu'est-ce que c'est ?

C'est ça : &

Oui. Je passe beaucoup de temps à fouiller dans le dictionnaire ces jours-ci. Toutes mes journées en fait.

mercredi 10 juin 2009

Le temps de plonger

J'ai reçu tous mes papiers pour la maîtrise aujourd'hui.
Et si je suis bien honnête, le fait est que ça ne me tente pas vraiment...Les cours ne m'inspirent pas, sauf quelques uns qui m'inspirent vaguement, je n'ai pas envie de me taper 45 lectures, de faire des bibliographies commentées à n'en plus finir, de faire et d'écouter des exposés de 30 minutes sans arrêt...
Je suis déchirée entre la moi intello qui se voyait faire des études universitaires jusqu'à la fin des temps et la moi pragmatique qui a envie de beau temps, de télé, de marches en forêt, de bols de crème glacée, de vélo, de sourires d'élèves et d'un peu de cash aussi faut le dire...
On dirait que je me dis que je devrais faire la maîtrise parce que je SAIS que j'en suis capable et que je sais aussi que ce n'est pas le cas pour tout le monde. Mais c'est un peu absurde au fond. Je n'étais pas mauvaise en science, pour la moyenne j'étais bonne en fait, pourtant j'aurais été triste comme la pluie si j'avais poursuivi mes études en sciences juste parce que je pouvais le faire. C'est un peu de l'orgueil mal.
La vraie affaire, c'est que j'ai un peu peur de décevoir tous ces gens qui me poussent dans le derrière pour que je continue, consciemment ou non.
J'ai peur de me réveiller un matin et d'avoir une envie folle d'enseigner la littérature et de me dire que j'aurais donc dû faire ma maîtrise quand je n'avais pas encore d'hypothèque et que j'étais acceptée sans lever le petit doigt, sans même faire de propédeutique.
Mais je ne sais plus si j'ai envie d'enseigner la littérature au collégial. Oui, je veux parler de littérature à mes élèves. Mais n'enseigner que ça ? Pas sure...La moi spécialiste des lettres, je crois que je l'ai perdue quelque part en chemin. Je ne dévore plus les livres comme je le faisais. Je m'intéresse à d'autres choses. La télé, les films, la peinture, l'architecture, la bouffe. Je lis encore, mais plus autant et plus avec le même regard critique, constamment à l'affût. Je lis pour le plaisir. Et c'est peut-être mieux comme ça.
Alors il me reste une semaine pour décider qui de la généraliste ou de la spécialiste va gagner le combat. Ça s'annonce féroce.

lundi 8 juin 2009

9 moins 1

9 ans dans une semaine. Pas d'idée de cadeaux ou de petite attention. Est-ce qu'on est un vieux couple quand on ne sait plus quoi s'offrir ? Faut dire que ça n'aide pas quand la personne s'achète tout ce qu'elle veut. Les cadeaux cutes concepts qui ne coutent rien et qui rapportent gros, on finit par en faire le tour un moment donné. Je vais espérer un sursaut d'imagination.

dimanche 7 juin 2009

Toune du jour numéro 29

De retour du concert de Porc-épic, dont la deuxième partie était consacrée à Boris Vian, une toune de circonstance, qui s'applique parfois à ma petite personne, et aussi à celle d'Anita visiblement...hihihi.

J'suis snob, Boris Vian

samedi 6 juin 2009

Mauvais début de journée

Je me lève. Je demande à Porc-épic s'il veut venir me reconduire au travail. Pas de problème. Il voudrait qu'on ne parte pas trop tard, son père va avoir besoin de son aide un peu plus tard, il change une partie de sa clôture. Pas de problème. Porc-épic se fait une toast. Je lui dis qu'on peut même partir tout de suite, que je vais me ramasser un Oeuf McMuffin en chemin. Il me fait une face du genre "sti de grosse qui mange du fast-food" puis me demande pourquoi je mangerais pas une toast ici à la place. Me souligne que j'ai juste à pas lire le journal pendant une heure comme d'habitude. Ça me fait chier, mais je m'exécute. Je mange ma toast. Je lis le journal pareil, mais j'ai le temps de lire UN éditorial. Je m'habille, je me brosse les dents. Pendant que je me prépare, le père de Porc-épic cogne dans la porte de ma cuisine. Il ne téléphone pas. Non. Il cogne dans la porte de la cuisine. Celle où j'allais passer seins nus pour aller me chercher un chandail dans la sécheuse. Il demande à Porc-épic s'il s'en va. Porc-épic répond que oui, qu'il s'en va me reconduire au travail. Son père lui demande s'il a deux minutes pour l'aider sur quelque chose.

Ça fait une heure.

Je ne sais pas qui je hais le plus en ce moment.

Porc-épic, qui est toujours trop plouc pour se tenir debout devant ses parents et qui considère que la clôture de son poupa est pas mal plus importante que mon lift au travail.

Ou ben le beau-père, qui est trop con pour comprendre que j'attends comme une belle dinde et pour dire "eh scuse, je pensais pas que ce serait si long, on peut ben prendre une pause de 20 minutes (!) pour que tu fasses ce que t'étais en train de faire avant que je vienne coller ma face dans ta fenêtre de cuisine".

Je pense que je vais y aller pour le beau-père cette fois-ci.

vendredi 5 juin 2009

Chicago here I come !

Les billets d'avion sont achetés, l'hôtel est réservé, c'est officiel, Porc-épic et moi allons passer une semaine à Chicago en juillet ! Yééééééééé !

mercredi 3 juin 2009

Mal dans le bras

Je passe mes journées à corriger des copies, penchée sur un bureau.
Et mes soirées à pitoner sur mon ordi pour planifier notre voyage à Chicago.
Ouch. Mal au bras.

mardi 2 juin 2009

Toune du jour numéro 28

Winter song, Sara Bareilles et Ingrid Michaelson

Entendu à la télé et j'ai craqué. Ben oui. De la musique vegge, deux jolies voix, tout pour me plaire.

Is love alive ? Hope so...

lundi 1 juin 2009

Terreur de mon enfance

Ce matin, dans les premières pages de la Presse, premier article d'une série de trois sur Gilles Pimparé, son enfance, ses crimes, son incarcération.

Je ne connaissais pas son nom. Mais je connaissais SON crime. En 1979, son ami et lui ont attaqué deux jeunes ados sur le pont Jacques-Cartier, tout près de la Ronde. Ils ont violé la fille, puis ont lancé les deux jeunes de 14-15 ans en bas du pont.

J'ai eu des frissons dans le dos en lisant ça ce matin. Je l'avais rangé dans un coin sombre de mon cerveau, mais ce double meurtre, c'était mon genre de Bonhomme sept heures, mon croquemitaine, enfin vous voyez le genre. Quand je suis née en 1983, c'était encore frais dans la mémoire des gens. Quand j'ai commencé à aller à la Ronde aussi. J'adoooorais la Ronde, nous y allions chaque année en famille, au moins une fois. Je ne sais plus quand, je ne sais plus comment, mais je me souviens que j'ai eu vent de cette histoire assez jeune. Et que ça m'avait traumatisée. Et que je m'en étais fait une image mentale. Et que quand j'ai commencé à aller à la Ronde toute seule, jeune ado, j'y pensais parfois. Le pont, les stationnements déserts de l'ile Notre-Dame entourés d'arbres, tout ça prenait un air un peu sordide et inquiétant.

Bizarre cette sensation de s'étouffer sur sa toast au beurre de pinottes en ayant une bouffée des terreurs tout droit sorties de son enfance.

Je vais lire la suite demain. Si vous voulez lire le début, c'est ici.

Non mais on est au Moyen Âge ou quoi ?

Quelle horreur.