lundi 1 juin 2009

Terreur de mon enfance

Ce matin, dans les premières pages de la Presse, premier article d'une série de trois sur Gilles Pimparé, son enfance, ses crimes, son incarcération.

Je ne connaissais pas son nom. Mais je connaissais SON crime. En 1979, son ami et lui ont attaqué deux jeunes ados sur le pont Jacques-Cartier, tout près de la Ronde. Ils ont violé la fille, puis ont lancé les deux jeunes de 14-15 ans en bas du pont.

J'ai eu des frissons dans le dos en lisant ça ce matin. Je l'avais rangé dans un coin sombre de mon cerveau, mais ce double meurtre, c'était mon genre de Bonhomme sept heures, mon croquemitaine, enfin vous voyez le genre. Quand je suis née en 1983, c'était encore frais dans la mémoire des gens. Quand j'ai commencé à aller à la Ronde aussi. J'adoooorais la Ronde, nous y allions chaque année en famille, au moins une fois. Je ne sais plus quand, je ne sais plus comment, mais je me souviens que j'ai eu vent de cette histoire assez jeune. Et que ça m'avait traumatisée. Et que je m'en étais fait une image mentale. Et que quand j'ai commencé à aller à la Ronde toute seule, jeune ado, j'y pensais parfois. Le pont, les stationnements déserts de l'ile Notre-Dame entourés d'arbres, tout ça prenait un air un peu sordide et inquiétant.

Bizarre cette sensation de s'étouffer sur sa toast au beurre de pinottes en ayant une bouffée des terreurs tout droit sorties de son enfance.

Je vais lire la suite demain. Si vous voulez lire le début, c'est ici.

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