Moment magique à l'école aujourd'hui, pendant une petite séance de poésie improvisée. J'ai remis à mes élèves leurs créations, corrigées, recorrigées, rerecorrigées, puis on a spontanément décidé d'en faire la lecture. Flabbergastée par tant de talent, ma prof, qui n'avait pas lu les textes, a décidé de les envoyer à la commission scolaire pour les faire relier, après avoir demandé à un élève de nous faire un dessin pour la couverture. Chaque élève va avoir son recueil. Un élève, faisant son smatt, nous a dit à la prof et moi que tant qu'à faire, nous devrions nous aussi inclure un poème de notre cru dans le recueil.
Revenue à la maison, je fouille dans mes vieux poèmes. Qui sont presque tous obscènes. Merde, je suis vraiment une obsédée sexuelle. Porc-épic arrive à l'instant.
Moi : Merde, j'étais vraiment obsédée par le cul dans le temps ! Je pense que je le suis encore d'ailleurs.
Porc-épic : Ouais, je sais, tu parles tout le temps de ça. J'arrive pas à te satisfaire.
Il rit.
Moi : Mais au moins dans ce temps-là, j'utilisais mon obsession comme une force créatrice, tandis que là...
Porc-épic, faisant sa victime en riant : Tandis que là tu l'utilises comme une force destructrice...
Aidez-moi, je suis un monstre. Va falloir que je ponde un nouveau poème cré ben. Pas de cul cette fois.
1 commentaire:
Ça impliquait aussi des morts, dans tes poèmes? :-P
(ok, ok... tu as fait ça seulement deux ou trois fois, à ma connaissance! lol)
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