dimanche 7 avril 2013

Le moteur

Ce week-end a été riche en émotions.

Hier, je recevais presque toute ma famille pour une fête surprise pour les 50 ans de ma mère. Tout s'est très bien passé, mais faire de la bouffe pour tout ce monde, ça m'a demandé une grande quantité d'énergie.

Ensuite, soirée formidable à aller écouter et regarder chanter mon fantasme musical du moment, le merveilleux Louis-Jean Cormier. Je suis zéro objective, mais je trouve qu'il a une des plus belles voix masculines du moment au Québec.

À travers tout ça, de nombreuses discussions avec Porc-épic, dont certaines moyennement agréables. Entre autres, je lui ai reproché d'avoir été souvent bête avec moi ou bête tout court ces derniers jours, voire mois. Au détour d'une de ces conversations, il m'a dit qu'il était souvent fâché dans la vie. Contre tout et rien. Qu'il comprend sa soeur, qui a verbalisé quelque chose qui ressemble à ça récemment. Et que c'était peut-être cette colère qui le faisait avancer dans la vie.

Ouain. Peut-être que la colère comme moteur, ça existe. Mais peut-être que ce n'est pas le genre de moteur que je souhaite. Peut-être que je me pose tout le temps trop de questions. Mais peut-être que de se contenter de trop peu et trop mal, c'est pas pour moi.

1 commentaire:

Carl a dit…

La colère, c'est complexe. Moi aussi, je carbure à ça des fois, mais ça fini par épuiser (la personne et le couple). Du moment que la communication reste, j'ose croire que ça peut marcher. Par contre, je constate que ça empire avec l'âge.