samedi 25 février 2012

Vive l'hiver

J'adore l'hiver et la neige. Hier, j'ai passé plusieurs minutes devant ma fenêtre à admirer les branches des arbres qui ployaient sous le poids de cette grosse neige pesante.

En plus, je ne sais pas pourquoi, mais l'hiver et la neige exacerbent mon romantisme. L'hiver me donne envie de me coller, de faire du cocooning. Quand j'ouvre la porte de la maison et que je sens un souffle chaud effleurer mon visage, que j'enlève mes bottes toujours un brin humides, je me dis vraiment "home sweet home", beaucoup plus que l'été, quand l'humidité accablante de l'extérieur prend ses aises à l'intérieur, en prenant bien soin de laisser les brises rafraîchissantes sous les arbres et loin de mon lit. Et ce "home sweet home" est encore plus complet quand la voix de Porc-épic me salue. Je sais que c'est affreusement convenu et quétaine, mais Porc-épic est mon refuge. Il est le port où mon bateau revient s'ancrer tous les soirs avec tellement de bonheur. Il est le phare qui me donne le courage d'aller toujours un peu plus loin et qui me donne envie de toujours revenir.

Je sais que c'est cheesy. Mais il y a tellement peu d'espace pour dire des choses cheesy dans ma vie. Porc-épic n'est pas un fan de l'étalage de sentiments. Peut-être parce qu'il ne sait pas trop comment étaler les siens autrement que par des gestes. Bref. À défaut de les dire, je les écris.

vendredi 24 février 2012

Une sortie de plus

Une sortie de plus aujourd'hui, une autre occasion de constater que mes élèves sont vraiment géniaux.

J'ai hâte à la relâche. Mais je n'ai pas hâte dans un sens, parce que je sais qu'après elle tout déboule tellement vite et je ne veux jamais que cette année se termine!

mardi 21 février 2012

Grève

C'est la première grosse grève étudiante depuis que j'ai quitté l'université et ça me fait tout drôle de ne pas y prendre part.

Peut-être que je pourrais essayer de soulever mes élèves et de partir un mouvement de grève au secondaire?

lundi 20 février 2012

Plus fatiguée qu'avant le week-end

Ouf! Disons que la plus petite des deux m'a tiré du jus et qu'un peu plus de sommeil aurait été le bienvenu.

Malgré tout, j'ai eu bien du plaisir avec mes petites belles-soeurs. Et avoir une petite tête ébouriffée qui se blottit contre son épaule avec un gros sourire le soir sur le divan, j'avoue que c'est plaisant. J'imagine que c'est ces petits moments tendres qui font que les parents n'étripent pas leurs enfants. Parce que pour le reste, j'ai comme eu un flash d'à quel point ta petite routine fout le camp quand des enfants rentrent dedans. En même temps, selon ma mère, un bébé, ça déplace quand même pas mal moins d'air qu'une pré-ado et une ado déjà toutes faites. J'imagine que tu as le temps de te bâtir une nouvelle routine avant l'adolescence! N'empêche...j'aime ma vie comme elle est en ce moment, dans mon petit cocon avec mon Porc-épic!

vendredi 17 février 2012

Baby-sitting

Porc-épic et moi accueillons pour tout le week-end ses deux soeurs de 12 et 14 ans.

Je les aime bien, mais nous ne sommes que le premier soir, pis on dirait que chu pas due pour avoir des enfants tout de suite...Je suis tellement bien dans mon petit univers tranquille.

mercredi 15 février 2012

Amusant

Chez Patrick Lagacé. 

La transparence de Juliette

Hier, j'étais vraiment en maudit. J'étais bougon parce que Porc-épic et moi ne faisions rien pour la Saint-Valentin, et j'étais encore plus bougon d'être bougon pour ça...Comme si je me rendais compte que j'étais plus clichée que je le pensais et que ça me faisait chier à mort. Alors quand mes élèves ont chigné à la fin de la dernière période, j'ai pogné les nerfs. Du chialage, ça ne me tentait vraiment pas...

Et quand Porc-épic est arrivé, plus tard que je l'attendais, sans bouquet de fleurs et avec Juliette, alors que je m'attendais à le voir arriver seul, et qu'il a fait une remarque parce que je n'avais pas ramassé la vaisselle, j'ai eu l'air le plus bête du monde. Sans cachette. Même avec la visite.

Je me suis excusée d'être bête et j'ai dit à Juliette que j'étais un peu dépressive depuis le début de la journée. Elle m'a dit que ce n'était pas grave et qu'elle l'était elle-même depuis un bon moment déjà. Elle est allée s'asseoir seule, toute sage à la table de la cuisine et nous a dit de faire comme si elle n'était pas là. Porc-épic a pris sa douche, après s'être fait repousser pour la xième fois.

J'ai laissé retomber mon profond agacement et me suis assise avec elle pour lui expliquer l'origine de mon attitude de marde. Sa transparence avait forcé la mienne. Elle fait partie de ces personnes fascinantes qui répondent "mal" à la question "Comment ça va?" sans trop de gêne. Même au téléphone. Ce qui me fascine vraiment. Dans ce monde d'armures et de filtres, quelqu'un qui ne cache pas ses bobos derrière 10 pouces de béton et de convenances, ça fait vachement du bien. En plus, ça fait téteux, mais me semble que dire que ça va mal, c'est déjà aller un peu mieux.

mardi 14 février 2012

Toune du jour numéro 87

Pocketful of sunshine, Natasha Bedingfield

Parce que tout comme Emma Stone dans Easy A, je n'arrive tout simplement pas à enlever cette toune niaiseuse de mon esprit aujourd'hui! Elle m'a tourné dans la tête toute la journée....Je partage ma misère avec vous!

dimanche 12 février 2012

Saint-Valentin

Porc-épic et moi ne fêtons pas vraiment la Saint-Valentin. Pour les mêmes raisons pour lesquelles plein de couples ne la fêtent pas : c'est une fête ridicule, commerciale à outrance, quétaine. Notre anniversaire juste à nous a tellement plus d'importance.

Pourtant, je me souviens tellement bien de notre première Saint-Valentin. Nous avions 17 ans, nous étions en secondaire 5. C'était un jour de semaine, et nous avions convenu que je me pointerais chez lui le matin, avant l'école. Il avait mis un petit coeur en carton sur la porte de sa chambre où il avait écrit "Veux-tu être ma Valentine?" avec une case pour cocher oui et une case pour cocher non. Il m'attendait dans son lit et nous avions fait l'amour, nous foutant royalement du reste de la maisonnée qui se préparait à aller à la garderie, à l'école, au travail.

Les premières Saint-Valentin, nous les avons soulignées, évidemment. Parce que nous étions un jeune couple et qu'aucun des deux ne voulait porter l'odieux de se prononcer négativement sur quoique ce soit qui pourrait être romantique et nécessaire. Puis, au détour des années, nous avons arrêté. Mais étant une grande romantique, encore plus qu'une orgueilleuse, j'ai toujours voulu souligner la Saint-Valentin même si c'est quétaine. Je fais semblant que je m'en fous, mais j'achète des sushis, je cuisine des fondants au chocolat cochons, je dis "je t'aime" en le soulignant un peu plus que le reste du temps. Pas de fleurs, pas de cartes, pas de décos, mais un petit quelque chose quand même.

Cette année, on dirait bien qu'il ne se passera réellement rien. J'ai une répétition, que je me sens mal de manquer parce que je dois déjà manquer la suivante pour une sortie avec les élèves. Roméo fait un spectacle dans un resto avec son ensemble barbershop. Ça m'écoeure de le manquer. Et ça m'écoeure que Porc-épic y soit, sans moi. Je ne suis pas assez stupide pour lui demander de ne pas y aller parce que moi je ne peux pas. Mais ça me déprime de penser que Roméo va chanter des tounes romantiques, que sa Juliette va l'écouter tendrement, pendant que mon Porc-épic l'accompagne. Je n'ai pas une graine de jalousie envers Juliette (une chance!), mais ça me dérange quand même de penser que mon chum a une date dans un resto le soir de la Saint-Valentin, et que ce n'est même pas avec moi. J'y pense, c'est notre première Saint-Valentin de couple marié...Si j'étais cynique, je dirais que ça montre que le mariage tue vraiment tout romantisme.

Mais je ne suis pas cynique. Je suis mélancolique.

Alors je me contenterai de dire que quétaine ou pas, se priver d'une occasion de célébrer l'amour, c'est vraiment con au fond.

mercredi 8 février 2012

Fatiguée

Depuis deux semaines, j'ai joint l'harmonie de Porc-épic et j'ai donc des répets le lundi soir, en plus de celles du mardi. Je ne sais pas si je vais continuer et j'essaie de faire le tri entre les multiples pressions externes et internes pour voir ce que moi, vraiment, petite moi, je veux faire. Pas facile.

En plus, le mercredi, il y a les stagiaires qui sont à l'école. Évidemment, je ne fais pas exprès pour leur faire voir des périodes super tranquilles où il ne se passe pas grand-chose. Ce serait vraiment emmerdant pour eux de se claquer du travail individuel. Et comme la prof de maths et moi nous partageons quatre stagiaires, chacun passe en moyenne une période avec moi par jour...je me retrouve donc à passer toute la journée à parler, parler, parler...quand ce n'est pas aux élèves, à commencer un paquet de projet et voir une tonne de nouvelles notions, c'est aux stagiaires, pour répondre à leurs multiples questions, dont certaines pas toujours évidentes...

Résultat : je suis claquée. Quand le rhume qui me passe dessus sera vraiment derrière moi, ce sera déjà mieux.

dimanche 5 février 2012

L'offre et la demande

Frérot et moi sommes dans ma voiture. Nous faisons le traditionnel magasinage de Noël pour les cadeaux de maman.


Moi : Pourquoi on ne se voit pas plus souvent donc?

Frérot : J'ai pas beaucoup d'amour à donner, pis ça vaut cher. Faque j'augmente la valeur en diminuant l'offre.

Moi, en riant : Sti qu't'es con.

samedi 4 février 2012

Pleine de germes

Après m'être claquée une bronchite les deux premières semaines de janvier, j'ai maintenant un rhume, gracieuseté de mes élèves qui toussent constamment, se mouchent tout croche et touchent à tout...Ya pas que des points positifs à passer plusieurs heures par jour dans un espace clos avec 15 être humains...

vendredi 3 février 2012

Pierre-Hugues Boisvenu...

me tape tellement sur les nerfs. Oui, ce que tu as vécu est terrible, mais ça n'excuse pas le fait que tu es devenu un homme aigri et sans nuances. Tes bouts de cordes qui trainent, garde-les donc pour toi. Dans la même tite poche que tes déclarations incendiaires dont on pourrait bien se passer.

jeudi 2 février 2012

J'aime ma job

Avec les stagiaires, avec la psy de l'école aujourd'hui, avec les élèves la semaine dernière, j'ai beaucoup parlé de mon travail. J'ai beaucoup réfléchi à mes pratiques, beaucoup analysé mes bons coups. Et un constat s'impose : maudit que j'aime ma job! Avoir envie de se lever le matin pour aller travailler, c'est tellement un bonheur que je souhaite à tout le monde.