jeudi 23 janvier 2014

Un début d'année...intense!

Comme d'habitude, le temps des fêtes a été marqué par beaucoup trop de fêtes et de bouffe et de gras et de sucre et un peu d'alcool même si j'ai été plutôt sage de ce côté.

Puis, le retour à la réalité et au travail a été marqué par un coup de 2 par 4 en pleine face quand Porc-épic m'a appelée, alors que j'avais mes bottes dans les pieds et me préparais à aller au travail, pour me dire qu'il venait d'être mis à pied. Comme ça. En rentrant des vacances. Sans raison, sans explication.

Je me suis effondrée comme un bol de Jell-O trop mou. J'avais commencé à stresser pendant les vacances par rapport au retour imminent de Porc-épic aux études en septembre, rêvant même que je devais me résoudre à retourner au Tim Hortons la fin de semaine pour boucler notre budget. J'avais à peine dormi la veille, un peu bouleversée pour toutes sortes de raisons et très certainement décalée par ces deux semaines à me coucher aux petites heures du matin. Alors le manque de sommeil ont fait que cette nouvelle m'a complètement anéantie.

Mais comme je devais parler devant les 200 membres du personnel de l'école environ 30 minutes plus tard, j'ai séché mes larmes, remis mes bottes et sauté dans mon char. La route était glacée et le stationnement de l'école, une patinoire sans aucune trace de sel. Alors, juste pour ajouter à cette journée de marde, en voulant me stationner, l'auto n'a pas suivi et je me suis retrouvée à faire une jolie poque sur une voiture neuve.

Je suis entrée dans l'école et ai expliqué un peu à mes collègues ce qui expliquait mes yeux rouges et ma face défaite. J'ai parlé devant tout le monde. Avec éloquence, à ce qu'il parait. Moi je n'en ai aucune idée, j'étais comme déconnectée...puis j'ai dit à mon patron ce qui s'était passé et il m'a gentiment suggéré de rentrer chez moi, ce que j'ai fait. J'ai braillé tout l'après-midi. Puis j'ai redressé  mes épaules.

Depuis, oui, je suis stressée financièrement, mais Porc-épic est soulagé, et plus heureux. Alors moi aussi.

Peut-être que s'il ne s'était pas fait sacrer dehors, c'est moi qui l'aurais mis à la porte, tannée de son air bête. Alors tout est bien qui finit bien, dans un sens...et je suis relativement fière de ma zenitude surprenante.

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