samedi 13 juillet 2013

Blues du retour

Je suis revenue de Gaspésie jeudi soir, après une semaine de vacances vraiment exceptionnelle. Pas une seule goutte de pluie n'est tombée pendant les 10 jours que je suis partie. Il a fait si chaud que je me suis même baignée 4 fois, ce qui est plutôt exceptionnel en Gaspésie au début de juillet. Je me suis endormie dans le hamac en regardant les étoiles après avoir vu assez d'étoiles filantes pour ne plus trop savoir quels voeux faire. J'ai lu un livre aux deux jours environ. J'ai mangé plein de bonnes choses. J'ai dormi de longues heures et paressé tous les matins en écoutant le bruit des vagues. Bref, la vie de rêve.

Ce qui a rendu le retour plus difficile encore que d'habitude. C'est après voir déposé ma mère chez elle et en prenant l'autoroute pour rentrer chez moi que j'ai eu un coup de cafard. Plus précisément, quand j'ai jeté un oeil dans mon rétroviseur et vu le soleil se coucher sur le béton. Disons que ça faisait différent. Arrivée à la maison, j'avais l'impression d'être en terrain étranger. L'odeur était étrange et je ne savais même plus de quel côté tourner les robinets de la douche. Complètement déconnectée. Il faut dire que les 10 heures passées sur la route ne m'avaient évidemment pas laissée en top forme.

La seule chose que j'étais contente de retrouver, c'est mon Porc-épic, ma seule vraie maison. Ça m'a rassurée et troublée à la fois. Je me suis demandé si au fond, je ne devrais pas vivre ailleurs. Mais le lendemain, j'ai retrouvé tranquillement mes petites habitudes. D'aller déjeuner chez Régine avec ma Plume adorée a aidé à faire passer le blues du retour.

Ce soir, j'ai le blues de la solitude. Porc-épic est parti camper et je suis restée à la maison. Je n'avais pas envie de repartir juste après être rentrée et je l'ai convaincu d'y aller, même s'il s'était ennuyé de moi. L'ami qui lui avait lancé l'invitation est un ami très cher qu'il n'a pas souvent l'occasion de voir. Je me retrouve donc seule dans la chaleur moite de l'été montréalais. Je m'ennuie de Porc-épic avec qui je n'ai partagé que quelques petites heures depuis mon retour. Mais pour être honnête, je m'ennuie tout autant des vagues et des étoiles.

Ça va passer.

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