dimanche 9 octobre 2011

Je hais la STM

Moi qui ne prends jamais l'autobus, j'ai l'ai pris ces trois derniers jours et j'ai l'impression que ça n'a été qu'une longue spirale descendante pour me rappeler le bonheur de l'automobile.

Vendredi. Porc-épic prend la voiture pour me punir. Je prends l'autobus et me rendre au travail me prend donc 45 minutes au lieu de 20. Jusque là pas si pire. À part ce désagrément majeur mais prévisible, un seul autre à signaler : les abus de parfum qui lèvent le coeur dans le bus le matin ou encore les odeurs de sueur qui produisent le même effet. Il y a aussi la carte Opus de Porc-épic qui faisait des siennes et refusait de fonctionner correctement.

Samedi. Porc-épic et moi prenons le bus pour aller manger au F bar. Dans la 125 Ontario, un homme obèse qui parle tout seul et à la propreté douteuse s'installe près de nous. Un rat mange de la pizza dans le soutien-gorge d'une punkette qui s'en va dire de quoi à son chum qui traine qqpart au centre-ville. Un homme semble avoir la peste bubonique. Il a des plaies gorgées de pus avec de grosses croûtes noires qui menacent de se décoller. Sur ses mains, sur la paume de ses mains, sur son visage. Je n'ai pas retouché aux poteaux. Préférais ne pas prendre de chance...
Au retour, nous attendons l'autobus. 10 minutes...15 minutes...On doit se rendre à l'évidence. Il ne passera tout simplement pas. Nous modifions notre chemin et prenons le métro. L'autre autobus, lui, part avec 10 minutes de retard. À bord, un fatiguant qui utilise son téléphone comme un walkie-talkie, une madame aux lunettes fumées à 22h qui flatte le banc libre à côté d'elle, un itinérant qui sent la pisse, l'alcool et le tabac qui s’assoit juste à côté de moi.

Dimanche. Nous prenons une grande marche qui nous mène jusqu'à Berri, où je me fais chier au service à la clientèle. Ma carte Opus est expirée et je dois en payer une autre....moi qui ne prends jamais le bus...Je décide de laisser tomber et demande de ma faire redonner de simples billets papier. Il m'en restait 7 sur la carte, mais c'est doooooonc important de vérifier combien j'avais payé pour les billets au moment où je les ai achetés. Ô surprise, il ne me reste plus d'argent pour 7 billets, mais bien 6. Évidemment, l'employé ne peut me vendre de billets. Il faut que j'aille faire la file ailleurs. Au retour de la marche, nous décidons de prendre le bus, un peu fatigués de nos 10 km marchés sous le soleil. Nous attendons le bus sur Rachel. 5 minutes...10 minutes....Bâtard, il ne passera pas...Nous changeons de chemin et marchons jusqu'à Papineau pour prendre la 45. Pendant que nous attendons, nous remarquons que les bus au loin tournent sur une rue...Ils ont détourné les bus et n'ont pas jugé pertinent de l'écrire à l'arrêt. Course jusqu'à l'autre rue pour attraper le bus détourné. Nous sommes pris dans un bouchon épouvantable. Il semble impossible d'attraper le prochain bus au métro Papineau. Nous décidons de descendre puisque mon super téléphone me suggère un autre chemin. Eh ben bâtard, ya fallu courir deux coins de rue parce que ce bus-là a décidé de passer 3 minutes à l'avance.

Je hais la STM. J'aime mon char.

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