vendredi 22 avril 2011

Un congé qui tombe à point

J'ai pleuré devant 4-5 élèves aujourd'hui après la cloche de l'heure du diner, ce qui n'est évidemment pas dans mes habitudes.
J'ai pleuré en partie parce que j'étais bouleversée par le récit de ces deux élèves qui, en voulant expliquer à une autre ce qu'était un groupe de rebelles, ont évoqué des souvenirs remplis d'armes, de viols, de cris, de pleurs.
J'ai surtout pleuré de déception et de colère face à la relative indifférence des autres.
Toujours moche d'être profondément déçue par des gens qu'on aime. Ça m'arrive rarement, heureusement. Mais quand ça m'arrive, difficile de passer par-dessus.
J'y arriverai, bien sûr.
Cette pause de 4 jours arrive au bon moment.

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