dimanche 27 septembre 2009

Tout le monde meurt ?

Coudonc, je pars une semaine pis tout le monde se met à mourir ou quoi ?

Sur Nelly Arcan, pas grand-chose à dire. Évidemment, je trouve ça tragique comme mort et j'ai une pensée pour ses proches. Mais je l'ai toujours trouvée vulgaire, moche, avec une voix fatigante et peu de choses intéressantes à dire. Et j'ai trouvé son premier livre, Putain, tellement nul que je ne l'ai même pas fini. Et les livres que je n'ai pas finis dans ma vie doivent tenir sur les doigts d'une main. Elle se répétait sans cesse, comme un vieux disque égratigné. Presque pas de ponctuation, toujours les mêmes idées qui revenaient, très je me moi, très complaisant.

Pierre Falardeau. Ah ça c'est une autre affaire. Même si je n'étais pas toujours d'accord avec lui, loin de là, j'ai toujours eu beaucoup de respect pour les grandes gueules à forte tête qui ont quelque chose à dire sur autre chose que leur nombril. Et me semble qu'il n'y en a pas beaucoup au Québec, de personnes aussi peu politiquement corrects. Sa mort va laisser un grand vide sur la scène politico-artistico québécoise. Et juste pour la scène de 15 février 1839 dans laquelle Sylvie Drapeau livre son monologue à son mari condamné, il mérite tout mon respect et toute mon admiration.

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