lundi 2 septembre 2013

Bien entourée

Je le savais déjà, mais ce week-end m'a confirmé que je suis vraiment bien entourée. Plusieurs amis et parents, qui ont lu ces lignes ou non, m'ont offert des tonnes de réconfort. Même si l'angoisse m'a un peu reprise aujourd'hui, j'ai réussi à passer un relativement beau week-end, sans trop de pleurs.

Samedi matin, déprime totale, braillage compris. Après avoir parlé à Plume, je me sentais déjà beaucoup mieux. J'ai décidé de me changer les idées, de prendre soin de moi et de laisser tomber cette idée d'aller m'enfermer à la didacthèque de l'UQAM pour aller trouver les meilleurs outils possibles pour cette année. Les meilleurs outils attendront que mon moral y soit. J'ai donc remplacé le travail par une balade dans le bois pour aller voir une chute, avec l'humidité au max, la sueur qui coule dans le cou et les moustiques envahissants en compagnie des deux personnes que j'aime le plus au monde et qui me font toujours le plus grand bien, ma mère et Porc-épic. En soirée, souper dans un de mes restos préférés. Bon. Pour être honnête, je l'aurais plus apprécié si j'avais eu l'estomac moins noué, mais tant qu'à manger un peu, aussi bien manger quelque chose de bon.

Dimanche, il faisait beau et j'avais encore besoin de prendre de l'air. Après quelques courses avec Porc-épic, balade en vélo et hamac avec Maman.

Et aujourd'hui...ben aujourd'hui il fallait que je travaille un peu, que je planifie mes cours. Après une autre crise de larmes, j'ai fini par m'y mettre. Et par chercher un psy.

Pourquoi est-ce que j'ai toujours peur de tout ce qui est nouveau? Pourquoi est-ce que j'ai si peur de me casser la gueule? Surtout quand tout le monde autour de moi est là pour m'aider?

Dans un sens, je trouve ridicule d'avoir aussi peur de l'échec. J'ai toujours la chienne, et tout finit toujours par bien aller. J'ai de super bons amis, un mari que j'adore, une job qui, bien qu'incertaine et instable, me stimule et me fait tripper. D'un autre côté, je me dis que c'est peut-être précisément la raison pour laquelle j'ai la chienne. Parce que je n'ai jamais connu de gros échec et que je ne sais pas me relever. Parce que je me dis que ça ne peut être qu'une question de temps avant que ça m'arrive à moi aussi, de me casser la gueule.

Aaaaahhhh...j'ai parfois l'impression d'être une extraterrestre, d'être anormale, d'être la seule sur cette planète à qui il manque des pitons pour bien fonctionner.

Autre billet décousu. Ça risque de réarriver dans les prochains jours. Ça fait du bien de ventiler.


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