dimanche 22 septembre 2013

Toune du jour numéro 117

Kiss me, Ed Sheeran

Je n'ai pas aimé cette chanson la première fois que je l'ai entendue. Je la trouvais cheesy et too much. Mais...comme on dit, it grew on me. Il faut dire que le fait que j'ai vu une scène hyper torride à la télé avec cette chanson comme trame sonore a contribué à changer l'impact qu'elle a sur moi. ;)

C'est cheesy et too much, mais j'aime ça finalement! Ce qui n'est pas si étonnant venant de ma part finalement...Mais je la préfère quand même en version acoustique, sans l'arrangement un peu dégoulinant. Plaisir coupable en ce dimanche frisquet qui donne envie de se coller.

vendredi 20 septembre 2013

De grandes attentes

Plume a publié récemment sur FB un article qui parlait de notre génération et qui disait essentiellement que nous sommes malheureux parce que nous croyons tous que nous sommes spéciaux et promis à un destin extraordinaire. Que nos attentes sont démesurées et que l'écart entre ces dernières et la réalité nous plonge dans une détresse assurée et inévitable.

Un peu pessimiste...mais il y a quand même un fond de vérité derrière tout ça. Nos parents nous ont appris que tout était possible, que sky's the limit. Pourquoi alors viser moins que tout, moins que le ciel, l'extase et tout ce qui va avec? Porc-épic me dit souvent que je veux le beurre et l'argent du beurre. Ben....oui! Pourquoi pas?

Ça vaut pour ma vie professionnelle, évidemment, mais aussi pour ma vie amoureuse. Je ne sais pas si je suis intoxiquée par la télé et les films, mais en amour, je veux définitivement le beurre et l'argent du beurre et le cul de la laitière. Je veux une passion dévorante, je veux qu'on m'embrasse comme pour m'arracher la bouche, je veux qu'on me "sweep me off my feet", je veux qu'on me plaque contre le mur, je veux qu'on me lance des regards tendres, je veux qu'on me cuisine des tartes, je veux qu'on me masse les pieds, je veux qu'on me caresse les cheveux, je veux qu'on me comprenne sans que j'aie à ouvrir la bouche. Je veux 1000 hommes en un seul. Je veux la passion et la complicité dans un seul paquet bien emballé.

J'ai un peu de tout ça. Mais pas en même temps. Et pas tout le temps. Ça ne fait pas de moi une personne malheureuse. Mais peut-être toujours vaguement insatisfaite. Mais aussi pleine de grandes attentes et d'espoir.

dimanche 15 septembre 2013

Bof

Je me sens bof.

Je ne suis plus paniquée, mais je ne suis pas enthousiasmée. Ce qui est rare pour moi. J'ai un peu le blues du dimanche, pour la première fois de ma vie. Je sais que c'est une maladie courante, mais j'avais eu la chance d'en être épargnée jusqu'à présent.

Je me sens fragile. Comme si le moindre coup de vent pouvait me crisser à terre.

Mais je survis! J'essaie de composer avec l'incertitude et de me concentrer sur ce qui fonctionne bien. Je ne suis pas certaine d'aimer le travail qu'on va me confier cette année. Mais je suis certaine d'aimer la plupart des gens avec qui je travaille. C'est déjà beaucoup.

lundi 2 septembre 2013

Bien entourée

Je le savais déjà, mais ce week-end m'a confirmé que je suis vraiment bien entourée. Plusieurs amis et parents, qui ont lu ces lignes ou non, m'ont offert des tonnes de réconfort. Même si l'angoisse m'a un peu reprise aujourd'hui, j'ai réussi à passer un relativement beau week-end, sans trop de pleurs.

Samedi matin, déprime totale, braillage compris. Après avoir parlé à Plume, je me sentais déjà beaucoup mieux. J'ai décidé de me changer les idées, de prendre soin de moi et de laisser tomber cette idée d'aller m'enfermer à la didacthèque de l'UQAM pour aller trouver les meilleurs outils possibles pour cette année. Les meilleurs outils attendront que mon moral y soit. J'ai donc remplacé le travail par une balade dans le bois pour aller voir une chute, avec l'humidité au max, la sueur qui coule dans le cou et les moustiques envahissants en compagnie des deux personnes que j'aime le plus au monde et qui me font toujours le plus grand bien, ma mère et Porc-épic. En soirée, souper dans un de mes restos préférés. Bon. Pour être honnête, je l'aurais plus apprécié si j'avais eu l'estomac moins noué, mais tant qu'à manger un peu, aussi bien manger quelque chose de bon.

Dimanche, il faisait beau et j'avais encore besoin de prendre de l'air. Après quelques courses avec Porc-épic, balade en vélo et hamac avec Maman.

Et aujourd'hui...ben aujourd'hui il fallait que je travaille un peu, que je planifie mes cours. Après une autre crise de larmes, j'ai fini par m'y mettre. Et par chercher un psy.

Pourquoi est-ce que j'ai toujours peur de tout ce qui est nouveau? Pourquoi est-ce que j'ai si peur de me casser la gueule? Surtout quand tout le monde autour de moi est là pour m'aider?

Dans un sens, je trouve ridicule d'avoir aussi peur de l'échec. J'ai toujours la chienne, et tout finit toujours par bien aller. J'ai de super bons amis, un mari que j'adore, une job qui, bien qu'incertaine et instable, me stimule et me fait tripper. D'un autre côté, je me dis que c'est peut-être précisément la raison pour laquelle j'ai la chienne. Parce que je n'ai jamais connu de gros échec et que je ne sais pas me relever. Parce que je me dis que ça ne peut être qu'une question de temps avant que ça m'arrive à moi aussi, de me casser la gueule.

Aaaaahhhh...j'ai parfois l'impression d'être une extraterrestre, d'être anormale, d'être la seule sur cette planète à qui il manque des pitons pour bien fonctionner.

Autre billet décousu. Ça risque de réarriver dans les prochains jours. Ça fait du bien de ventiler.