mardi 28 mai 2013

Toune du jour numéro 115

For once in my life, Stevie Wonder

Parce que je ne comprends même pas pourquoi je ne l'ai pas nommée avant. Une de mes chansons préférées, toutes catégories confondues. Il faut vraiment être en dépression profonde pour ne pas se surprendre à sourire ou à fredonner en entendant cette chanson il me semble. Et quelle toune de roadtrip! Sur la route, je monte le son, j'ouvre les fenêtres et je chante fort!

jeudi 23 mai 2013

Vénus la fidèle

Vénus, que je n'ai pas vue depuis des lunes et qui me manque, m'a envoyé un message récemment. Elle y raconte que le temps passe sans panser, qu'un coeur, même poqué, peut-être surtout poqué, ne va pas toujours là où on voudrait qu'il aille. Malgré les gentils garçons qui lui tournent autour, elle pense toujours à lui, lui qui est retombé dans de vieilles tracks où elle ne peut ni ne veut le suivre. Vénus est la plus fidèle des fidèles. Son amour se fiche des convenances et des clichés, il déborde, éclabousse, dure et perdure. Elle aime trop et longtemps. C'est ce qui fait que je l'aime autant. J'ai tellement hâte qu'elle trouve celui qui sera digne de son coeur de géante. 

À la fin de son message, elle résume si bien et avec une plume toujours aussi directe et touchante ce que c'est d'écrire à une amie. Je me permets de la citer directement. Je sais qu'elle ne m'en voudra pas. 

"Bon, sans blague. Merci. T'a rien faite encore, mais quand tu seras rendue à cette ligne-ci, tu m'auras lue, pis juste de savoir ça, right-away... Sti qu'ça m'fait du bien"

lundi 20 mai 2013

Porc-épic et les compliments

Porc-épic me chiale après que j'ai laissé quelque chose traîner. Du quotidien quoi. 

Moi : Ah je suis tannée de t'entendre chialer, dis donc quelque chose de positif!

Il ouvre la bouche pour commencer à parler. 

Moi, l'interrompant : Tsé, un compliment, quelque chose.

Il s'arrête et me regarde, débiné. 

Porc-épic : Ah? Un compliment sur toi? J'allais dire que j'ai hâte au prochain Star Trek. 

Je le regarde et je soupire. Moment de silence. 

Porc-épic : Tu as un beau teint.

Je ris. 

Moi : Un beau teint? C'est ce que tu trouves de mieux à dire?

Porc-épic : Ben tsé, tu dis tout le temps que j'ai l'air malade. Toi, t'as un beau teint.

Je ris.

mardi 14 mai 2013

Des nouvelles du petit monstre

J'ai déjà parlé ici de mon élève presque ingérable qui commence à venir à bout de mes réserves infinies de patience.

La semaine dernière, un gros projet qui m'aura occupée toute l'année arrivait à terme. J'avais des rencontres avec les élèves les trois premiers midis de la semaine puis une rencontre finale pendant un cours la quatrième journée, rencontre qui allait impliquer du gâteau, des cadeaux, ben du plaisir.

Petit Monstre (je vais la baptiser comme ça, ça lui va bien...) était absente la première journée. Pour la première fois de l'année. Bref, c'était un peu les vacances pour moi. Le lendemain, après pas mal d'obstination en vain, elle a décidé qu'elle ne se pointait pas à la rencontre. Pour la troisième rencontre, elle s'est pointée 30 minutes en retard et a dérangé tout le monde pendant les quelques minutes où elle a daigné y être. J'ai donc décidé qu'elle ne pouvait pas participer à la dernière rencontre, même si elle avait lieu pendant les heures de cours. L'éducateur et moi avons convenu que nous allions l'envoyer au local de retrait, de façon  préventive. Eh ben j'ai appris aujourd'hui qu'elle a trouvé le moyen de se faire expulser du local de retrait! Elle dérangeait tous les élèves dérangeants (!), ne respectait pas les intervenants, leur riait en pleine face.

Un peu rassurée de voir que je ne suis pas la seule à avoir de la misère avec. Comme avec quelques-uns de mes élèves d'ailleurs...Tsé, quand tu en arraches, mais que tu constates que tes élèves difficiles sont encore PLUS difficiles et ingérables quand ils ne sont pas avec toi? À la fois rassurée et découragée.

lundi 13 mai 2013

Encore Pavel

Parce que j'ai été déprimante la dernière fois, une autre tranche de Pavel. Petit passage savoureux qui résume à merveille les tourments des amours adolescentes. J'aime particulièrement la phrase où la morale fléchit.

"Je viens d'acheter un biscuit fraîchement sorti du four quelques mois plus tôt, et je me râpe finement le palais avec ses flocons d'avoine bien aiguisés. C'est un beau moment d'amour entre moi et mon biscuit. Je suis dans le vide, en plein milieu de la petite salle, quand Anouk, mon Anouk, y entre. Elle ne me remarque même pas, on dirait. C'est comme si j'étais invisible. Mais moi, dès qu'elle entre dans la salle des machines, je suis submergé par sa beauté et son nombril à l'air et ses cheveux au vent et ses mouvements au ralenti, et je crois que je regarde trop de films quétaines. Elle a beau m'avoir déçu quelques jours plus tôt en riant de Pavel, elle me fait toujours autant d'effet, de cet effet qui fait fléchir les genoux et la morale. Un nombril, une courbe de hanche, un sourire, une mèche qui vole, et je lui pardonne. Je suis un gars, elle est une fille, nous avons seize ans, c'est normal j'imagine. Et puis bon, elle est plus belle que toutes les top-modèles de la planète réunies."

Pavel T.2, Les gens qui pognent c'est des épais, Mathieu Simard, p. 10-11


jeudi 9 mai 2013

La cage

J'ai brassé la cage de mon gros ours mal léché la semaine dernière. Porc-épic se meurt à petit feu au travail, écrasé par ce travail dont il ne veut plus. Je pensais que d'entreprendre des démarches d'orientation allait lui redonner un peu de bonne humeur, lui donner de l'élan pour passer à travers ses semaines.

Mais on dirait parfois que l'effet inverse se produit. Il est souvent déprimé et déprimant. La semaine dernière, j'ai essayé de lui faire comprendre que j'en avais plus que ma claque. Il a promis de faire des efforts. 

Mais le week-end dernier, on dirait qu'il a remplacé la dépression par de l'agressivité. Je vois déjà les copains et copines s'inquiéter alors je précise...pas une agressivité dirigée contre moi, mais une tristesse remplacée par de la colère, de l'agacement.

Je me sens un peu coincée dans cette situation. Je comprends parfaitement comment il se sent et je réagirais peut-être de la même façon si j'étais à sa place. D'un autre côté, je manque de patience. Je ne veux pas être la mégère qui lui pousse dans le cul et qui, égoïstement, veut un chum de bonne humeur, mais en même temps, ça fait un crisse de bout qu'il est down et je n'ai pas envie de me laisser traîner au fond. Porc-épic est plus que mon amoureux, c'est mon partenaire, mon petit soleil humain. Alors forcément, s'il a un gros nuage gris au-dessus de la tête, ben moi je manque de soleil et je me sens un peu flétrie. Je sais que ça va passer et j'essaie de tenir le fort, mais je trouve le temps long. 

Heureusement qu'il y a l'odeur des lilas. 

dimanche 5 mai 2013

Toune du jour numéro 114

Anything could happen, Ellie Goulding

Parce que je l'ai entendue dans une émission de télé que j'aime et qu'elle a un petit quelque chose d'irrésistible.

samedi 4 mai 2013

Porc-épic et la discrimination

Porc-épic et moi regardons un épisode de Homeland. Une scène torride impliquant Claire Danes commence. Porc-épic soupire. 

Porc-épic : Bon, évidemment, on y verra pas les boules parce que c't'une actrice plus importante. J'haïs ça quand ya de la discrimination de boules de même! Montres-en pas ou ben montre-les toutes.